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10/01/2009
Les petits théâtres du boulevard du Temple, deuxième partie
Par Bernard Vassor
Quelques célébrités du boulevard.
11:04 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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Quatre sous pour aller au paradis : les petits théâtres du boulevard du Temple.
Par Bernard Vassor
Première partie
Le Théâtre des Chiens Savants
00:03 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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09/01/2009
Quai des Orfèvres et le 22 rue des Bourdonnais.
Par Bernard Vassor
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/05/10/rue-thibaut-odet-suite.html
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09:58 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : jeanne fusier-gir, suzy delair, louis jouvet, bernard blier, charles dullin, pierre larquey, raymond bussières | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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07/01/2009
Le docteur Gachet, aux mains du père Tanguy, un coup de tonnerre chez les vangoghiens, un livre de Benoit Landais : "La Folie Gachet" des Van Gogh d'outre-tombe
Par Bernard Vassor

17:43 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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06/01/2009
Deburau, "Le Pierrot du théâtre à quatre sous" sur le boulevard du crime.
Par Bernard Vassor
Deburau 1er
Jan Kašpar Dvorák (Jean-Gaspard) 1796-1846 (Deburau, portrait Chenavard, gravé par Jules Porreau en 1846)
Oui, Deburau premier, car ill s'agit bien du fondateur d'une véritable dynastie, une école, une tradition. Le Deburau que nous connaissons par les photographies de Nadar, n'est que son fils Jean-Charles, né en 1829, mort en 1873.
Voilà quelqu'un, qui est devenu célèbre parce qu'il n'a rien dit !
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Deburau, ou Debureau est nè à Newkolin, en Bohème Moravie. Il était l'enfant d'un père Français et d'une mère Tchèque. Après un long périple en Europe, ils allèrent se produire à Constantinople au palais du Sultan, qui les fit jouer devant son harem où un rideau dissimulait les femmes du seigneur aux regards des commédiens. C'est en Allemagne que la troupe vint ensuite faire une halte, avant de revenir s'installer en France, à Amiens, vers les années 1810. Le père et la mère avaient créé un spectacle d'acrobates avec leurs enfants, et se produisaient dans les cours des immeubles. Venus à Paris, les cinq enfants, deux filles trois garçons. Les filles, Dorothée et l'autre surnommée la belle hongroise, montaient et dansaient sur un Fil d'Archal, et tenaient avec grâce? pour garder l'équilibre un lourd balancier. Les deux frères, de Jean-Gaspard, Nieumensk (le roi du tapis) et Etienne (le sauteur fini), faisaient de l'acrobatie et du main à main. Lui, chétif, boiteux, et manquant de souplesse accomplissaitavec maladresse des exercices de jonglerie. Il était souvent hué, alors que ses frères et soeurs recueillaient les applaudissements du public. Son père, en fit donc un comédienchargé de mettre en valeur ses frères et soeurs. Revêtu d'un costume de Gilles, le visage enfariné, c'était lui qui recevait les soufflets, qui subissait les quolibets et les coups de pieds au derrière pour faire rire l'assistance.
Un directeur de théâtre Michel Bertrand, les remarque dans une cour de la rue Saint-Maur, et leur donne un contrat le 10 décembre 1826 aux" Funambules" sur le boulevard du Temple.

Ce minuscule théâtre, le plus infect de tous, éclairé par quatre misérables chandelles, situé à côté d'une ménagerie où l'on entendait hurler les animaux, pendant que se produisaient les acteurs. Deburau était le seul à ne pas avoir de surnom, sa renommée fit de son patronyme un titre bien plus glorieux que tous les sobriquets du monde..


18:40 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (1) | | | |
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LE THEATRE BOBINO
Par Bernard Vassor
Bobino ou le spectacle des petites fortunes :
Le thèâtre Bobino, appelé aussi Théâtre du Luxembourg, 6 rue de Fleurus.
C'est en 1812 que le bonimenteur, clown et acrobate Saix, dit Bobino, ouvrit d'abord dans une baraque en bois et torchis de plâtre, ce qui allait devenir le Théâtre Bobino au Luxembourg. Où l’on pouvait voire et entendre des pièces immortelles comme : "V’lan ça y est", -- "Tire-toi d’là" —"Paris qui danse ! " C’était un théâtre d’étudiants fondé en 1819, qui était tenu par le surnommé Bobineau, propriétaire directeur omniprésent, ayant le don d’ubiquité, souffleur, acteur et aboyeur, faisant en même temps, caissier et des lectures de pièces de jeunes acteurs, le matin qui étaient jouées parfois le soir.
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Henri Murger étant venu lui demander un jour de faire jouer une de ses pièces, il fut reçu à l'accueil par "Bobineau" qui lui demanda de lui lire son texte pendant qu'il distribuait les contremarques et plaçait les spectateurs ! Le théâtre fut détruit en 1868. Le prix des places variait de 8 à 16 sous. Le théâtre présent sous la restauration ferma ses portes à la fin du second empire.
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Charles Monselet en donne la description suivante : EXTRAITS : "Ceux de ma génération se souviennent encore de ce petit édifice situé à deux pas d’une des portes du jardin du Luxembourg, dans la rue de Fleurus, où se balancent quelques arbres oubliés ou tolérés, gaieté des pavés.La façade, qui affectait un petit air de temple, était décorée de bas-reliefs mythologiques, et de deux bustes qui devaient bien être Racine et Lafontaine.Au devant de cette façade, un modeste parterre où fleurissait quelques lilas. Et tout cela gentil, calme et amusant. Le café à côté.(…) Ce n’était pas que Bobino fût un théâtre merveilleux. De mon temps, il était éclairé avec des quinquets. Je n’ai jamais pu définir ce qu’on y jouait : c’était peut-être des vaudevilles, c’était peut- être des drames, tout ce que je sais, c’est que plusieurs de nous-des sournois de cabinets de lecture- s’aventuraient à porter des pièces à Bobino. Théodore Barrière a commencé de la sorte. Le directeur avait une robe de chambre.(…)Une fois placé, on s’interpellait d’une loge à l’autre ; on enjambait les banquettes. La marchande (Henriette) allait et criait : »Orgat, limonade, sucre d’orge ! ».
(...) Ecoutions nous les pièces de Bobino ? Je ne m’en souviens plus guère ; nous nous contentions de répéter en cœur les refrains des couplets.(…) Les actrices avaient leurs partisans : elles étaient parfois jolies, avec le talent du diable.
Après le spectacle, on soupait souvent les commencements du mois chez Dagneauou chez Pinson, les autres jours à partir du dix, dans nos chambres, tout modestement. Un pâté pris chez le charcutier, quelques bouteilles sous le bras, on montait l’escalier en chantant.(…) Mes souvenirs de Bobino m’entraînent malgré moi. Je cède à la ronde des regrets, aussi fascinante que la ronde de Willis. Que veux-tu ! on s’attache à des choses, à des murs, à des herbes"
*Alfred Delvau, je crois ? (on ne prête qu’aux riches)
*Nicholas Brasier (1783-1838): Chroniques des Petits ThéatresRouveyre et Blond 1883, Bobino est cité page 433
10:06 Publié dans La bohème littéraire | Tags : alfred delvau, charles monselet, saix dit bobino, chez dagneau | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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05/01/2009
Dominique Vivant Denon précurseur de l'égyptomanie
Par Bernard Vassor
Le baron Dominique Vivant Denon(1747-1825), était ambassadeur à Naples à la date de parution de Point de Lendemain, et ne s’est sans doute pas soucié de revendiquer ce récit très… léger.
Denon était un personnage étrange, qui eut une carrière bizarre. A la fois artiste, diplomate et courtisan. Il écrivit des pièces pour les dames de la Comédie-Française (Julie ou le bon père), ami du peintre François Boucher, il cultivait l’art de la moquerie et des plaisanteries où la flagornerie cachait des piques cruelles. Il faisait preuve d’une bravoure , ou inconscience, à une époque difficile, où il fallait garder la tête sur les épaules. Il conquit d’abord les bonnes grâces du roi Louis XV en allant se poster tous les jours sur son passage, se faisant ainsi remarquer. Il fut chargé du soin de la collection de pierres gravées de la Pompadour. Il obtint une charge de gentilhomme ordinaire et fut envoyé en mission à Saint-Pétersbourg. Là, il fit une grande collection de maîtresses, menant une vie de débauche. Ensuite, il se rendit en Suisse où il rencontra Voltaire à Ferney. Il accompagna ensuite des artistes en Italie pour réaliser le texte d'un ouvrage commandé par l'abbé de Saint-Non et paru sous son nom seul, dont on peut dire qu'il fut "le nègre" : "Voyage pittoresque ou Description des Royaumes de Naples et de Sicile de l'Abbé de Saint-Non". Il resta à Naples, pour occuper les fonctions de secrétaire d'ambassade A la mort de Louis XV , il passa au service du comte de Vergennes qui l’envoya en mission en Suisse puis à Naples, ville qui lui convenait mieux sur le plan sentimental et amoureux. Revenu à Paris, il se mit à la gravure à l’eau-forte qu’il utilisa pour les dessins qu’il avait rapportés de ses voyages. A son retour, il vendit au roi une collection de vases étrusques, ce qui lui permit d'entrer à l’Académie de peinture et de sculpture comme graveur. Reparti pour Veniseà la recherche de nouvelles pièces pour sa collection, il fréquente le plus important salon littéraire d'Italie, de l'envoûtante Isabella Teotchi, une femme extraordinaire d'une très grande beauté, dont il tomba amoureux. Accusé d'espionnage et apprenant que ses biens avaient été confisqués en France, il prit peur et s’enfuit en Suisse, puis, le courage lui étant revenu, il revint à Paris, où il se montra aux côtés du peintre David, l’ami de Marat qui le prit sous sa protection. Puis, il frut un familier de la maison de Julie Carreau, la première femme de Talma, rue Chantereine (aujourd'hui rue de la Victoire) que Joséphine de Beauharnais lui avait louée, et par hasard Dominique Vivant Denon se lia avec un jeune homme plein d'avenir nommé Buonaparte.
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Enrôlé dans l’expédition d’Egypte, sous les ordres du général Desaix, il embarqua à Toulon en 1798. Il se trouvait toujours aux avants-postes, bravoure ou insouciance ? Il se fit admirer pour son audace et sa façon d’être toujours le premier au feu, malgré son âge. Il avait cinquante ans, il passait son temps à dessiner les scènes de batailles qu'il crayonnait au son du canon, des dessins admirables d'architecture monumentale, des portraits de personnages et des scènes de rues, permirent la publication de quelques trois cents dessins exécutés en Egypte accompagné d'un texte qu'il rédigea entièrement à son retour à Paris : « Expédition d’Egypte » qui obtint aussitôt un succès considérable. Bien sûr, l'ouvrage fut dédié au Premier Consul. Tout était de lui, textes et dessins. Bonaparte le nomma en 1802, directeur général des musées impériaux. C'est ainsi qu'il fut le premier directeur du musée du Louvre.
Il suivit l'armée de Bonaparte, et recueillit dans les pays conquis un grand nombre d'objets d'art qui enrichirent les musées nationaux. L’arrivée des Bourbons le privèrent de son poste, et le baron retourna à la vie civile et se mit à classer un nombre considérable de matériaux pour entreprendre une « Histoire de l’Art ». La mort interrompit cette oeuvre colossale. Ses deux neveux, seuls héritiers éparpillèrent sa collection, et utilisant ce que les éditeurs appellent aujourd'hui "des fonds de tiroirs", pour faire feu de tout bois, firent publier des lithographies de leur oncle dans un ouvrage intitulé : "Monuments des Arts du dessin" décrits et expliqués par Amaury-Duval, prix cinq cents francs, chez Brunet Denon(un de ses neveux) 18 rue Sainte-Anne. Firmin Didot 1829
Dans le livre Histoire d'Os et autres abattis. de Clémentine Portier Kaltenbach , nous apprenons comment Vivant Denon se constitua certaines pièces de de son "Panthéon personnel", le très étonnant et macabre reliquaire.
12:52 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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Reprise des "Jeudis du bocata", programme de Janvier
BOCATA 31, rue Milton 75009 Paris 01.40.16.82.85 Jeudi 15 Janvier 20H.45 Atanase Périfan « Pas de quartier pour l’indifférence » Chef d’entreprise, élu local et militant associatif, Atanase Périfan crée en 1990, Paris d’Amis ; puis en 2000, Immeubles en fête, la fête des voisins. En 2005, il lance : Pas de quartier pour l’indifférence, un appel à la mobilisation générale ! Jeudi 22 Janvier 20H.45 Stéphane Koechlin « La légende du Baron Rouge » Ecrivain, chroniqueur musical, Stéphane Koechlin raconte la légende de l’aviateur Prussien Manfred Von Richthofen et à travers elle, les débuts de l’aéronautique. Les soirées sont gratuites. Si vous souhaitez y participer, merci de réserver vos places afin que nous puissions nous organiser. Ceux qui le souhaitent peuvent se restaurer avant ou après les causeries, durant les interventions nous interrompons le service. Carine et Eusebio |
08:34 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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