« 2009-11 | Page d'accueil
| 2010-01 »
30/12/2009
La rue de Pute-y-Muce
Par Bernard Vassor
Sur ce plan de 1550, la rue de la Pute-y-Muse avait été débaptisée et dénommée rue des Célestins en raison de la construction et de l'installation du couvent des Célestins.
Deux siècles avant François Villon, les parisiens appelaient un chat un chat. Ignorant la langue de bois, la première nomenclature des rues de Paris "Le Dict des rues de Paris" nous donne un aperçu du langage utilisé pour donner une image des voies de la capitale sous Philippe le Bel. L'auteur est un nommé Guillot de Paris dont nous ne savons pas grand chose, sauf que sa fidèle épouse lui fit porter un des plus jolis andouillers de la capitale; ce qui fit dire à un ancien chroniqueur :
"Opérateur-poète est un assez beau lot,
Je descend droctement de messire Guillot
Qui mit Paris en vers, rêva l'échevinage,
Pour adoucir un peu son triple cocuage"
Un proverbe de l'époque disait : "Cocu comme un échevin"
De savants médiévistes ne sont pas tous d'accord sur la date de cet écrit, mais ils se rejoignent pour donner une fourchette entre 1300 et 1310.
"En la rue de Pute-y-Muce,
M"en entrant dans la maison Luce
Qui maint* en rue de Tyron,
Des dames ymes** vous diront"
Paris et ses faubourgs (dedenz et hors les murs) et ne comptait environ 190 rues et 20000 habitants.
Pour l'explication du nom de cette rue dont la renommée ou bien une enseigne pendue, laisse penser que l'origine révélée par Guillot devait être bien antérieure à l'an 1300.
"Près, la rue aux fauconniers :
"Trouvai la rue à Fauconnier
Où l'on trouve por deniers,
Femmes por son cors soulagier"
Inutile je crois de traduire en bon françois les noms successifs de Pute y Musse, Pute-y-Muse ou Pute-y-Muce.
Sur ce plan de Turgot, en 1730, la rue porte le nom qu'elle garde aujourd'hui : du Petit Musc, altération bien plus correcte
pour nos chastes oreilles..
Le Paris de Guillot
* Maint : demeure.
** Ymes : hymnes
17:00 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : paris, guillot, dit, dcts, petit-musc, céléstins | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
29/12/2009
Le "Puits-qui-parle" d'Irmensule et Odette.
Par Bernard Vassor
17:46 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : histoire, paris, puits qui parle | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Rue des Martyrs, deux brasseries peu ordinaires !
La Brasserie des Martyrs fut ouverte par un certain Schoen, qui fit rapidement faillite. Un sieur Bourgeois qui lui a succédé, lui donna une certaine notoriété en modifiant la décoration de l’établissement (criardes aux yeux de certains) et qui devint bientôt le lieu de rendez-vous de tous les artistes, les peintres les plus divers, comme Alfred Stévens, Yan d’Argent, les "ingristes"et les coloristes s’opposaient avec violence à celui qui allait vite devenir le maître des lieux était Gustave Courbet.
En ce temps là Montmartre était considéré comme un pays à part, encore boisé, on y voyait des tonnelles recouvertes de chèvrefeuille, et on y cultivait des radis roses. Trois acacias et un noyer plusieurs fois centenaire peuplaient le lieu. Certains historiographes, situent le "Cabaret de La Belle Poule" au bas de cette rue. C'est un nommé Alexandre Guérin, qui était le patron supposé de ce cabaret artistique et littéraire, une superbe femme y trônait au comptoir.Elle était courtisée par le critique tant redouté, Gustave Planche, accompagné souvent de Théodore de Banville, de Catulle Mendès de Baudelaire, Glatigny. Emile de la Bédolière l'a célébrée ainsi :
"Notre frégate de son rang
N'appréhende plus de descendre
Le patron est un conquérant ,
Il porte le nom d'Alexandre;
Mais tant de mets sont engloutis,
Tant de vin dans nos gosiers coule,
Qu'on va ressentir du roulis
A bord de notre Belle Poule."
Les artistes étaient à l'abri des recors (chasseurs de primes) de l'abbaye de Clichy (prison pour dettes) qui n'aimaient pas s'aventurer dans ce lieu de "non droit" . La rue était très bruyante avec ces dizaines d'ateliers de forges, à marteaux, à roues tournantes qui mélaient leurs bruits aux marchands ambulants. Beaucoup de petites maisons, de garçonnières de crèmeries peuplaient la rue des Martyrs.
.......
L'entrée de la brasserie des Martyrs paraissait très étroite, (la moitié de la largeur actuelle du magasin qui est aujourd'hui au 7 rue des Martyrs) Divisée en plusieurs salles dont l'une, sous un plafond bas, deux rangées de tables de marbre blanc grouillait dans un brouhaha tumultueux, des hommes et des femmes buvant et fumant tout en jouant au domino. Une salle était réservée aux gens de lettres et artistes en tous genre, se livrant à des joutes verbales.
Les tables situées près des entrées rue des Martyrs et Notre-Dame-de-Lorette étaient occupées par des souteneurs, le nez collé aux vitres pour surveiller leurs "gagneuses"
Lisez la description dun chroniqueur de l'époque : "Une grande porte vitrée qui s'ouvre à deux battants. Entrez.Vous voilà sur le seuil d'un immense boyeau si long qu'il n'en finit plus (...) en réalité, c'est une salle de deux cents mètres (l'auteur, même si il n'est pas marseillais exagère beaucoup, la distance de la rue des Martyrs et la rue Notre Dame de Lorette est d'une trentaine de mètres au grand maximum) Par un bout, elle touche à la rue des Martyrs et par l'autre bout, elle touche à la rue Notre Dame de Lorette. (...) Aux murs on ne voyait ni fresques emblématiques, ni dorures, ni ornements de toutes sortes. Prèsdu comptoir où s'asseyaient deux dames d'Alsace, blondes et rieuses, l'oeil s'arrêtait sur une naïve peinture représentant "le roi Gambrinus" soulevant un énorme verre débordant de bière écumante, qu'il se disposait à approcher de ses lèvres. C'était l'enseigne de l'établissement."
..........
Manet y venait souvent avec son cousin le commandant Lejosne (militaire républicain voisin de l’avenue Trudaine, en disponibilité depuis le coup d’état du 2 décembre et de son ami Charles Baudelaire. Un personnage un peu bizarre, ancien élève de l'École Normale, Eugène Potrel, se vantait d'être collectionneur de gifles !!! qu'il provoquait, et auquelles il ripostait par cette phrase : "Et surtout monsieur, , ne vous vantez jamais de m'avoir souffleté !"
Des écrivains, Champfleury, Philibert Audebrand, Louis Desnoyers, le président de la Société des Gens de Lettres, des musiciens, des hommes politiques, et Jules Andrieux le futur communard responsable de la commission administrative firent de cet endroit le plus tumultueux établissement du quartier. Pierre Larousse, Pierre Dupont le chansonnier poète auteur de l’immortelle chanson « Les Bœufs » y venait avec le chef d’orchestre de l’Elysée Montmartre Olivier Métra. Le docteur Gachet y côtoyait Renoir, Boudin, Monet et bien sur Henri Mürger Aurélien Scholl, Alphonse Daudet, Jules Vallès et Charles Monselet. On pouvait aussi y rencontrer un poète, les yeux pleins de flamme, tonitruant et rugissant, crachant avec talent sa haine de la société, tel était Léon Bloy, qui avait par patriotisme servi avec courage dans les "Francs-tireurs".
........
( au numéro 11, un restaurateur, Alexandre Malingue figure dans les annuaires des archives de Paris,de 1845 à 1865.)
12:33 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
26/12/2009
LA MAIRIE DU IX° ARRONDISSEMENT, décide l'ouverture de cantines municipales
Par Bernard Vassor
Ouverture de cantines municipales.
Alors que l’hiver sévit durement sur la capitale, par esprit de fraternité républicaine, le rationnement de la viande a été ordonné. Mais, afin d’obvier à des difficultés qu’il présente pour quelques classes de citoyens qui ne peuvent cuire eux-mêmes les viandes qu’ils reçoivent, et aussi, pour offrir à tous une nourriture abondante , et aux indigents une gratuité réelle, la mairie du IX° arrondissement a créé les Cantines municipales. Déjà six cantines sont ouvertes dans divers quartiers. Elles sont établies :
CANTINE n° 1, rue de la Tour- d’Auvergne, n°2
……………..n°, 2, rue des Martyrs n°29
……………..n°3, rue du Cardinal Fesch, n° 9 (rue de Chateaudun)
……………..n° 4, rue Saint-Lazare, 74
……………..n° 5, rue La Bruyère, n°17
……………..n° 6, rue de Clichy, n° 40
……………..n° 7, rue de Maubeuge, n°6.
Ces Cantines offrent à la population deux repas par jour. L’un pour ainsi dire réglementaire, puisqu’il offre la part de viande affectée à chaque Citoyen par le rationnement se compose :
D’une ration de viande de bœuf avec bouillon e de riz ou de légumes.
L’autre, d’une ration de riz ou de légumes, de fromage, avec une tasse de café* noir sucré.
Le prix actuel de chacun de ces repas est de 0,25 centimes. Ils sont gratuits pour les personnes nécessiteuses, qui recevront en outre d’un bon de pain**. La mairie du IX° arrondissement a institué à la mairie, rue Drouot une Commission qui est chargée de distribuer les Bons, et de pourvoir au détail de tout service. Les membres qui la composent font appel à la bienveillance des habitants, au nom de l’Humanité, et les conjurent de leur venir en aide. Les souscriptions sont reçues :
A la mairie, de 8 heures du matin à 4 heures du soir et chez tous les membres de ladite Commission :
Arlès-Dufour (Alphonse), rue du Conservatoire, n° 11
Avenel (Paul), rue de La Rochefoucault, n° 43
Azam (Victor), rue LafaYette, n° 37
De Bagnaux, rue d’Amsterdam, n° 50
Genevais (Antoine), rue de Navarin, 25,
Noël Charles, rue du faubourg Poissonnière, n° 9.
Radigue (Pierre) rue de Clichy, n° 93.
Le Comité a été en outre chargé de l’hygiène des rues de l’arrondissement. Le Citoyen Signoret, rue Bréda, 23, (Henry Monnier) a adressé une lettre au Comité demandant que les ordures de chaque ménage soient déposées par les habitants dans des tombereaux ad-hoc, à leur passage qui seraient signalés par une petite clochette attachée au cou du cheval. Ce même Citoyen se charge de commander gratuitement les hommes chargés de l’entretien.
* Le café était fait à partir de graines de légumineuses grillées de toutes sortes et de chicorée.
* Le pain dit « pain Ferry » du nom du maire de Paris, ou « pain de siège », composé de paille de seigle et d’un peu de farine de riz quand il y en avait.
Siège et Commune de Paris, hiver 1870-1871.
12:30 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : paris, cantines municipales | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/12/2009
Un cadeau du père Noël : le musée de Montmartre est sauvé !
Par Bernard Vassor
VOLTE-FACE ?
08:29 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (15) | | | | Digg
24/12/2009
Un chant de guerre sanguinaire : le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin"
PAR BERNARD VASSOR
Isidore Pils : Musée de la Ville de Strasbourg.
Peint en 1848, cette toile dont l'auteur prétend à une reconstitution historique de la création à Strasbourg de l'hymne national.
Il existe de nombreuses versions de l'histoire de ce chant, qui laisse encore aujourd'hui des zones d'ombre concernant le compositeur de ce "Chant de guerre de l'armée du Rhin" dédiée au maréchal Nicolas Lukner (guillotiné).
C'est dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, que le capitaine du génie Rouget de Lisle aurait selon certains récits apocryphes, écrit et chanté six des sept couplets qui lui avait été commandés par le baron Philippe-Frédéric de Dietrich (guillotiné), banquier et maire de Strasbourg depuis 1790.
Sur les murs de la ville étaient placardées des affiches, inspirées par "Les Amis de la Constitution" où l'on pouvait lire :
"Aux armes citoyens
L'étendard de la guerre est déployé
Il faut combattre vaincre ou mourir"
Jusqu'ici, tout le monde est presque d'accord....Où tout le monde diverge, c'est sur le compositeur de la musique et le déroulement de cette soirée. C'est sur la place Broglie, demeure du baron (aujourd'hui à l'emplacement de la Banque de France) que la femme de Dietrich raconte dans une lettre à son frère, qu'elle a "arrangé la partition pour le clavecin et d'autres instruments" aidée disent certains par Ignaz Pleyel (qui a bien failli lui aussi être guillotiné), familier de ce salon et maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg. Ce qui me semble bien improbable quand nous savons que Pleyel était autrichien, et que la déclaration de guerre était dirigée contre François II empereur du Saint-Empire romain germanique, premier empereur héréditaire d'Autriche. Certains mentionnent que c'est le baron lui-même qui aurait chanté le premier place Broglie (de Broglie), avec sa jolie voix de ténor, les six premiers couplets de ce chant, qui fit couler beaucoup d'encre et de sang. Des descendants de Dietrich sont intervenus en 1848 auprès de Lamartine pour faire rétablir la (leur) vérité, en vain !
La plus grande confusion règne, l'hymne à la liberté, composé et mis en musique primitivement par Pleyel en 1791 pour l'acceptation du premier acte constitutionnel à Strasbourg, auquel fut associé le nom de Rouget de Lisle et aucun document mentionnant qu'il est l'auteur de l'hymne de l'armée du Rhin, ne prouve aucunement que la musique lui appartienne. Une seule fois, en 1825, dans un recueil, Rouget s'était approprié la composition de ce chant, englobant "Cinquante chants français" trente cinq ans plus tard. Tous les témoins étant "montés sur la veuve" (sauf Ignaz Pleyel qui s'était retiré à Saint-Prix, près de Montmorency un an plus tôt (1824) laissant à son fils Camille la direction de sa fabrique rue Cadet)
Le nom de Jean-Frédéric Edelmann (guillotiné) apparaît comme le plus probable. Sylvie Pécot, laissant la direction de sa fabrique à son fils Camille) (décédée il y a cinq ans) musicologue, professeur de clavecin, après de minutieuses et convaincantes recherches a démontré que la paternité en revenait à Edelmann.
Une autre hypothèse penche fortement en faveur de Jean-Baptiste Grison, maître de chapelle à Saint-Omer, organiste, compositeur, haute-contre, un oratorio (Esther) dont le manuscrit original de cinq ans antérieur, présente de nombreuses et troublantes similitudes avec l'hymne en question. Rappelons qu'avant d'arriver à Strasbourg, Rouget était en garnison à Saint-Omer. (un article sur internet, par une savante rhétorique, réussit le tour de force de prouver que c'est parce que Rouget était en garnison à Saint-Omer quelques années plus tôt que Grison a écrit cette oeuvre !!!)
A écouter sur :
http://dailynord.fr/2009/12/marseillaise-identite-nationale/
................................
A Marseille, rue Thubaneau, selon les uns, rue du Tapis Vert selon d'autres, François Mireur, venu de Montpellier, entonna le 22 juin 1792, devant le Club des Amis de la Constitution, le Chant de guerre de l'armée du Rhin qui exalta l'assistance, et qui fut publié le lendemain par des journaux locaux. Les Marseillais, après être monté à l'assaut des forts, dont celui de Saint-Nicolas. Puis, au moment de la création par l'Assemblée Législative à Soisson, à l'appel du conventionnel Barbaroux, un bataillon partit de Marseille, et prit part le 10 août à l'assaut des Tuileries en entonnant l'hymne créé à Strasbourg, et qui frappa si fort les esprits, qu'il fut baptisé "L'Hymne des Marseillois". La Ville de Marseille fit graver sur une table de marbre le nom d'une trentaine de soldats tués, lors de l'attaque des Tuileries.
Une version en 1793.
Les paroles de cet hymne outrancier et sanguinolent, commandées par une situation d'urgence, furent partiellement corrigées. Un septième couplet fut ajouté au mois d'octobre, appelé "le couplet des enfans" puis, à plusieurs reprises, des fautes de versification furent corrigées lors de modifications d'orchestration.
Nous pourrions demander, comme pour la violence à la télévision, une signalétique interdisant l'audition aux enfants de moins de douze ans.
Rappelons que parmi tout ce petit monde, à Strasbourg, Edelmann, Dietrich, Nicolas Luckner à qui le chant patriotique était dédié, furent guillotinés !!!! Rouget un moment considéré comme suspect, fut à deux doigts de monter sur "la bascule du monte à regret". Pleyel, fut contraint de composer d'autres musiques patriotiques sous peine de voire se raccourcir sa taille et la durée de sa vie sur son acte d'état-civil.
Le symbole de l'identité nationale ne serait-il qu'une supercherie ?
A suivre..........
17:16 Publié dans HISTOIRE | Tags : rouget, edelman, grison, pleyel, barbaroux | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/12/2009
Quand la Mairie de Paris prend les enfants du bon dieu pour des canards sauvages : en ligne de mire, le Musée de Montmmartre
Par Bernard Vassor
Un nouvel épisode vient de se produire. Il y avait un conseil d'arrondissement hier 7 décembre 2009, aux mairies du XVIII° et du IX° A la mairie du IX°, non prévu à l'ordre du jour, un débat s'est engagé à propos d'une subvention qui était jusqu'alors refusée, mais qui à la suite des remous constatés, comme la création d'un comité d'artistes people au nombre de six, et par un prompt renfort ils furent plus de trente en arrivant au port. Une des pétitions a recueilli à ce jour 7000 signatures de Montmartrois, sans compter les signatures sur internet. Les débats ont porté sur l'attribution de la subvention qui devrait être allouée au musée de Montmartre en séance à l'Hôtel de Ville la semaine prochaine. Après après avoir bien insisté sur la mauvaise gestion de la direction du musée (où siègent quatre membres de la mairie et de l'Hôtel de Ville !!!) et sur l'inspection dénonçant cette mauvaise gestion (il y en a eu trois depuis 2007) Les élus, magnanimes ont voté un voeu pour l'attribution de cette subvention sous condition de gestion saine ??? Tout va très bien madame la marquise, sauf qu'un participant a révélé naïvement la grosse ficelle : Le voeu, même voté serait repoussé par le préfet.....Bien joué les gars !!! on se paye le luxe d'abonder dans le sens voulu par les pétitionnaires tout en sachant que la subvention ne sera pas allouée.
Amis montmartrois méfiez vous quand même des faux dévôts qui semblent soutenir la pétition pour mieux la poignarder dans le dos (j'en connais plusieurs)
17:34 Publié dans Evènement | Tags : paris, musee montmartre | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
Encore un portrait du docteur Gachet !
PAR BENOIT LANDAIS
16:30 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : benoit landais, paul gachet, musée montmartre | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
06/12/2009
Le Docteur Gachet et "La Société des Eclectiques" suite
Par Bernard Vassor
18:46 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/12/2009
Paris qui disparaît : 22-24 rue des Bourdonnais, et rue Bertin Poirée, petite histoire d'un vandalisme
Par BERNARD VASSOR
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/album/22_et_24_rue_des_bourdonnais_22_et_24/
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/05/10/rue-thibaut-odet-suite.html
…………..
………………
suite de l'article du 9 janvier 2009 : http://www.paperblog.fr/1465473/quai-des-orfevres-et-le-2...
Il était urgent que l'on démolisse un pâté de maisons classées pour en faire une moyenne surface de 4000 m2 des boutiques de fringues qui disparaîtront à leur tour dans une dizaine d'années sans doute. Mais sans aucune possibilité de restaurer ce qui devrait être classé au patrimoine indestructible de Paris. Voici l'étendue des dégâts, avec l'aval de la Ville de Paris et du maire d'arrondissement qui a certainement signé le permis de démolir, puis le permis de construire. Un autre projet dans le même périmètre est à l'étude je crois; mais nous enreparlerons sans doute ?
20:53 Publié dans histoire d'une démolition | Tags : bourdonnais, paris, thibault aux dez | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg