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25/10/2008

Un sport nouveau : le sphairistike, appelé aussi le lawn-tennis

PAR BERNARD VASSOR

Lawn-tennis joueuse servant largeur.jpg
Ce jeu a fait un aller et retour, de France en Angleterre, puis d'Angleterre en France. Ancien jeu de "longue-paume" dont elle garde la manière de compter en "quatre-quinze". François Ier et Henri IV étaient d'excellents joueurs. Ce jeu fut abandonné en France. C'est un anglais, le major Wingfield qui en élabore les règles ( qui n'ont pas changées depuis ), et surtout dépose les brevets pour les équipements et le baptise du nom de "sphairistike" puis redevient tennis joué sur des "lawns"  (pelouses )  du français ancien "tennetz".
Lawn-tennis terrain plan largeur.jpg
Le jeu revint en 1880 en Normandie. Maupassant se moquait alors du snobisme des bourgeois se promenant avec des raquettes sous le bras.
Il succomba lui-même à cette mode en installant chez lui à la Guillette, sa propriété à Etretat, un terrain de lawn-tennis, où il conviait ses amis et ses maîtresses au plaisir du jeu à quatre. Un tableau le représente, jouant une partie avec Gisèle d'Estoc, la belle italienne, la comtesse Potocka et un de ses amis et concurent, qui, lui, obtint les faveurs de la comtesse. 
Lawn-tennis joueur servant filet balle largeur.jpg
On inventa des costumes pour donner plus d'aisance aux joueurs. Pour les femmes et les jeunes filles, des maillots de jersey qui épousait étroitement les formes, dessinait le buste, les hanches... et le reste !
C'est en 1900 qu'est nèe la Coupe Davis. 

 

21:34 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : gisèle d'estoc, potocka | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

Une pièce libidineuse de Maupassant publiée 52 ans après sa mort. A la feuille de rose. "Comédie de moeurs (mauvaises) en un acte en prose, représentée à Paris pour la première fois en 1875" Maison turque

PAR BERNARD VASSOR

maison turque hauteur.jpg
Frontispice "à système", procédé déjà utilisé par Mérimée pour dévoiler progressivement son portrait en "comtesse Clara Gazul"
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Le texte de la pièce est accessible à l'adresse suivante :     http://www.maupassantiana.fr/Oeuvre/ThAlafeuillederose.html
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C'est avec son ami d'enfance Robert Pinchon (surnommé la Toque)  que Maupassant écrivit cette pochade. La pièce fut jouée à deux reprises : en 1875, et en 1877. Maupassant habitait alors 2 rue Moncey, une petite chambre au rez-de-chaussée donnant sur cour. 
Tous les rôles masculins ou féminins étaient tenus par : Maupassant lui-même, Octave Mirbeau, Robert Pinchon, Léon Fontaine, rien que des hommes. Le public était composé de Flaubert (à qui la pièce était dédiée qui riait à se tordre, avait trouvé la pièce "rafraîchissanté" ) Goncourt Edmond (quila  qualifia de salauderie ) Emile Zola, Paul Alexis, Léon Hennique, Henri Céard (le tout Médan !) Antoine Guillemet, et Maurice Leloir qui avait mis son atelier du quai Voltaire à la disposition de ses amis. Le texte avait été distribué sur un papier à en-tête du ministère de la marine où Maupassant était employé. On voit que ses journées au ministère étaient bien remplies.
.La deuxième représentation eut lieu en 1877 dans l'atelier du peintre Georges Becker, 26 rue de Fleurus. La princesse Mathilde était venue y assister, la seconde femme était Suzanne Lagier pourtant réputée très peu farouche, et même franchement obscène en privé, avait quitté la représentation "avec éclat" en simulant l'indignation. Certains prétendent que cette pièce fut jouée chaque année du vivant de Maupassant, mais aucun témoignage ne vient confirmer cette supposition de Georges Normandy, un des premiers biographes de l'auteur de Boule de suif.
Pour  toutes les actualités sur Maupassant, consulter le site Maupassantiana de Noëlle Benhamou. Vous pouvez même vous abonner à sa lettre mensuelle.

14:05 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : octave mirbeau, robert pinchon, léon fontaine, flaubert, georges becker | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

24/10/2008

Mathilde de Morny, dite"Missy" et Colette

Par Bernard Vassor

MISSY ET COLETTE 09 SEPIA hauteur.jpg

Colette et "la marquise scandaleuse"

Missy et Colette en 1906 dans "La Romanichelle", une pantomime de Paul Franck.

Mathilde de Morny (marquise de Belbeuf), était la fille du duc de Morny demi-frère de Napoléon III. Elle avait épousé le marquis Jacques de Belbeuf en 1881 et elle divorça en 1903. Sa liaison avec Colette date de 1905, fit un grand scandale. Sur cette photo Colette était nue sous ses guenilles, ce qui était interdit à l'époque, le corps devait être couvert d'un collant . Colette était encore la femme de Willy à cette époque.

COLETTE ET SON CHIEN 05 sepia.jpg
Une correspondance amoureuse dura jusqu'à la fin de leur liaison en 1911. Les échanges épistolaires continuèrent ensuite sous une forme pleine de tendresse et d'affection amicale.
Missy mourut en 1944 dans la misère et la solitude. Seul, Sacha Guitry lui vint en aide.
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Mathilde de Morny, était la fille du duc de Morny demi-frère de Napoléon III. Elle avait épousé le marquis de Belbeuf en 1881 et divorça en 1903. Sa liaison avec Colette qui date de 1905, fit un grand scandale.
colette lettre à Missy largeur.jpg
Lettre de Colette à Missy en 1911, où elle parle de ses chiennes après le départ de Missy "Ma raison de vivre"

17:59 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : marquis de belbeuf, missy, guitry | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

23/10/2008

Pierre de Coubertin : l'important c'est de participer...sauf pour les femmes !!!

PAR BERNARD VASSOR
TENNIS FEMMMES JEUX OFFICIEUX ATHENES 1906 LARGEUR.jpg
Des jeux olympiques officieux de femmes eurent lieu à Athènes contre la volonté du baron Coubertin. Mademoiselle Esmée Simiriotis remporta le championnat de "lawn-tennis"devant un parterre de têtes couronnées.
escrime féminine 05 largeur.jpg
On a attribué à Pierre de Coubertin beaucoup de maximes, qu'il n'aurait jamais prononcéés, dont "L'important c'est de participer" "Plus vite plus haut plus fort" ( c'est l'abbé Henri Didon ). Il s'est aussi déclaré avec un mépris condescendant pour les tenants de l'éducation physique égalitaire (Paschal Grousset co-auteur de certains romans de Jules Verne ).
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feminin haies.jpg

« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est à mes yeux, l'adulte mâle individuel. Les Jeux Olympiques doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs. »VELOCIPEDE femme hauteur.jpgVELOCIPEDE femme hauteur.jpg Cette déclaration du baron et son opposition farouche exprime son idée que les faibles doivent être écartés et que le bénéfice du sport ne doit être réservé  qu'aux forts.

La biographie que lui a consacré Daniel Bermont révèle certains "détails de l'histoire" passés sous silence habituellement :

« La théorie de l'égalité des droits pour toutes les races humaines conduit à une ligne politique contraire à tout progrès colonial. Sans naturellement s'abaisser à l'esclavage ou même à une forme adoucie du servage, la race supérieure a parfaitement raison de refuser à la race inférieure certains privilèges de la vie civilisée. » (The Review of the Reviews, avril 1901).

Colonialiste fanatique également, comme il l'avoue,  il a déclaré après les jeux de 1936 que les jeux de Berlin avaient été les mieux organisés. Le chancelier allemand Adolphe Hitler appuya une demande  pour lui attribuer le prix Nobel (de la paix ?)

 

Daniel Bermond, Pierre de Coubertin,librairie académique Perrin 2008 , ISBN 2262023492   

09:41 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : daniel bermond, pierre de coubertin, simiriotis | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

22/10/2008

MOEURS ANGLAISES : "LE BALLON A PIED"

PAR BERNARD VASSOR

moeurs anglaise le ballon à pied 08 largeur.jpg
Depuis quelques temps, on voit se développer dans toutes les classes de la société anglaise un jeu d'une brutalité extrême. Ce jeu consiste à lancer à coups de pied un ballon en caoutchouc recouvert d'une enveloppe de cuir, au dessus d'un but marqué par une longue perche mise en travers de deux poteaux. Situé à la hauteur d'environ cinq mètres du sol, de l'autre à repousser ce ballon, à l'empêcher de franchir cette perche.
Les parties durent quatre ou cinq heures. Deux camps sont formés d'environ seize joueurs chacun. Aussitôt que le ballon est lancé les deux camps se précipitent à la fois, l'un pour pousser le ballon, l'autre pour le rejeter. Les joueurs se mêlent entrépignant, se ruent sur la ballon, se poussent s'entrechoquent. Les coudes les poings, les pieds, la tête même tout est à l'oeuvre pour faire lâcher prise à l'adversaire. On se bat réellement, en poussant des cris, provoquant des corps à corps et terre à terre. Après la bataille on ramase les bléssés, il y a souvent des entorses, des membres démis, des jambes ou des bras fracturées. Dans certains établissements, il n'est pas permis de donner des coups de pieds sur les tibias de l'adversaire. Le jeu perd alors beaucoup de son intérêt. Les anglais appellent ce jeu barbare de ballon au pied "football"
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 Fort heureusement ce jeu ne se pratique pas en France. Nous nous contentons d'un sport nouveau : Le vélocipède au bois de Boulogne ( aménagé en 1852 ) qui vient d'être créé par l'architecte des jardins Jean-Charles Alphand sous l'égide du baron Hausmann.

09:00 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : football | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

21/10/2008

LE DEPART POUR CAYENNE DE FEMMES "PARTANT POUR GOUTER LE GRAND AIR ET LA LIBERTE DES FORETS VIERGES DE L'AMERIQUE"

PAR BERNARD VASSOR

Cayenne convoi de femmes partant 05 largeur.jpg
C'est à l'exemple anglais des convicts que la colonie Botany-Bay a été fondée en 1777.  Vingt pour cent étaient des femmes qui ont été envoyées dans des "usines à femmes" main d'oeuvre bon marché, en majorité dans des usines textiles. Soumises parfois à des brutalités comme les coups de fouet, les fers aux pieds, des journées de travail de 14 à 18 heures par jour, parfois dans de l'eau froide jusqu'aux genoux, sous la surveillance de gardiens impitoyable, ayant "la lanière facile".
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Suivant cet exemple, le gouvernement français eut la lumineuse idée d'envoyer en Guyanne, des jeunes filles "toutes fraîches et bien portantes" les mieux notées pour être employées à des travaux de leur sexe
C'était une faveur qui était accordée aux prisonnières françaises, car," ne va pas à Cayenne qui veut !"
Ces femmes, condamnées aux travaux forcés, d'après la loi du 30 mai 1854, subissaient leur peine dans des maisons centrales sous le second empire. . Si leur conduite donnait satisfaction, on les autorisait à se marier avec des condamnés qui eux aussi devaient avoir eu une attitude exemplaire. Après leur mariage, on donnait aux époux des concessions de terres dans les établissements du Maroni "qui sont situées dans les parties les plus saines du territoire". Les condamnés devenaient alors d'excellents colons...

15:14 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LES CAFES CHANTANTS

PAR BERNARD VASSOR

 
Avant les café-concerts, il y eut des cafés chantants en plein air, devant des kiosques à musique tenus par des cabaretiers. L'entrée était gratuite, mais un verre d'eau sucrée coûtait deux francs aux Champs-Elysées , et il fallait renouveler les consommations à l'Alcazar d'été ou aux Ambassadeurs.
 
Il y en avait pour tout le monde, vous pouviez entendre un ténor bossu ( avec une vrai bosse qu'il pouvait dévoiler à la demande), une chanteuse mauresque, ainsi nommée parce qu'elle est née à la Martinique, vêtue d'habits chinois !!!, un comique normand, le quadrille des clodoches,des clowns en caleçon rouge avec un maillot blanc,des ballerines comme à l'Opéra, et surtout les tyroliennes en véritable habits tyroliens. Les succès du moment en 1860 sont : "Les pompiers de Nanterre, le Sire de Framboisy, Ohé ! les p'tits agneaux, la chanson du Sapeur, j'ai le nez qui r'mue et le doigt de pied qui m'chatouille. Un public élégant ne craint pas d'assister à ces spectacles où Thérésa obtient
un véritable triomphe. Depuis quelques temps, grâce à un procès retentissant intenté par un auteur Ernest Bourget, les cafés chantants paient des droits d'auteur à une Association des auteirs et compositeurs créés pour l'occasion.

11:25 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

20/10/2008

On a tué des ours Russes à paris !!!

PAR BERNARD VASSOR

Abattoirs la Villette abattage des ours russes 05 largeur.jpg
Les abattoirs de La Villette en 1867.
 C'est Napoléon Ier qui avait fait construire les premiers abattoirs dans Paris. Avant, les animaux étaient tués n'importe où, dans des hangards, en pleine rue à proximité d'une boucherie ou dans des cours d'immeubles. C'est Napoléon III qui fit fermer l'abattoir de Montmartre (avenue Trudaine, remplacé par le collège Rollin devenu Jacques Decour aujourd'hui) pour ouvir de nouveaux lieux d'abattage, dont celui de La Villette construit par Baltard en 1865-1866. L'inauguration se fit en présence du couple impérial le 5 janvier 1867.
Abattoirs la Villette texte abattage des ours russes 05 lhauteur.jpg
Pour d'autres raisons, les animaux du jardin des plantes, dont les éléphants Castor et Polluxfurent à leur tour abattus et vendus dans des boucherie de luxe pendant le siège de Paris. C'est ainsi que l'on trouvait au menu de certains restaurants chics, du boudin d'éléphant, du cuissot de panthère, du steak de tigre, ou un petit peu plus coriace, du pot-au-feu de rhinocéros.

16:31 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : castor et pollux, baltard, napoléon iii | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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