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28/09/2008
HISTOIRE DE PARIS : RUE BERGERE
PAR BERNARD VASSOR
Plan de 1782
Les noms qui figurent ci-dessus ne sont pas toujours bien orthographiés...
Le quartier, situé au sud des égouts recevait tous les détritus et immondices de la ville. La rue dès 1652 s'appelait rue Bèrgère, ou ruelle Berger bien que ce ne soit qu'un chemin au milieu d'un marécage pestilentiel. Avant cette date on l'appelait rue du Clos du Hallier.
L'origine du nom, viendrait d'un Jean Bergier marchand taincturier de toiles de son état qui avait reçu de l'Hôtel Dieu à bail, une terre de labour sur le chemin de Montmartre, moyennant 20 livres tournoi de rente.
Les premières maisons furent bâties à partir de 1738. De somptueux hôtels habités par des personnages prestigieux, comme Le Normand de Mézière "commissaire des guerres" Le Normand d'Etiolles, le scandaleux fermier général, (grand amateur de "filles de l'Opéra", dont "la Vestris" et "la Raime"*) le mari de la Pompadour, Antoine Lévêque "garde général des Menus Plaisirs du Roi Louis XV". Mlle Georges la maitresse de Napoléon premier,avait occupé cet hôtel sous l'empire. A l'angle du faubourg Poissonnière on construisit "l'Ecole de Chant" en 1784, devenue plus tard le Conservatoire de Musique.
La maison numéro 4 sur le renvoi, passa de Douet au baron Hottinger régent de la Banque de France.
Au numéro six du plan, ce Dubois était un juge avant la révolution. Il y eut l'Hôtel Rougemont de Lovemberg avec son immense jardin qui disparut lors du percement en 1844, de la rue qui le nom de Rougemont.
*Louis Petit de Bachaumont, du
cénacle de madame Doublet, écrivit à ce propos, rappelant le mariage de
Le Normand d'Etiolles avec la Pompadour :
Pour réparer Miseriam
Que Pompadour causa à la France,
Son mari plein de confiance,
Vient d'épouser Rem publicam.
12:51 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : le normand de mezieres, mademoiselle georges, le normand d'etiolles, pompadour, baron hottinger | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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PARIS DISPARU : RUE DROUOT, L'HOTEL DE RUSSIE
PAR BERNARD VASSOR

C'était jusqu'au dix-huitième siècle un potager appartenant à de riches financiers. Pierre Crozat, écuyer du Roi en était le propriétaire. Il avait obtenu moyennant 500 livres plus une rente, le droit de traverser le rempart du boulevard de ceinture, par un passage souterrain reliant ce jardin jusqu'à son hôtel situé rue de Richelieu. Le jardin s'étendait jusqu'à la rue Taitbout. Quand Crozat vendit son terrain, il y avait fait construire un petit pavillon. Un hôtel fut bâti, qui passa de mains en mains de financiers à riches financiers, de la Reynière, au fermier général Laborde puis à Choiseul-Stainville. Ce fut ensuite sur cet emplacement en 1821, que l'on construisit en douze mois, le Théâtre de l'Académie Royale de Musique(l'Opéra Lapelletier). Au début du dix-neuvième siècle, le père de Victor Schoelcher était locataire au rez-de-chaussée, d'un magasin de porcelaine. Les étages supérieurs furent occupés par les salons du Jockey-Club, dont le but principal n'était pas l'amélioration de la race chevaline, mais, la proximité des petites danseuses de l'Opéra ! Ces membres avaient d'ailleurs imposé à la direction, pour leur satisfaction personnelle, de donner un ballet au troisième acte de chaque pièce jouée....
Appelée rue Neuve-Grange-Batelière, elle commençait là où commence notre actuelle rue Drouot qui prit ce nom en 1847. Après l'incendie de l'Opéra dans la nuit du 28 au 29 octobre 1873, le terrain fut vendu en 14 lots. Les immeubles reconstruits restèrent en place jusqu'au percement du dernier tronçon du boulevard Haussmann en 1923, qui fit disparître cet hôtel de luxe. La rue Drouot, désormais n'est plus à l'angle du boulevard des Italiens.
11:56 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : rue drouot, hôtel de russie, jockey-club, choiseul-stainville, crozat | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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27/09/2008
LES FAILLITES S'AMONCELLENT DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS
PAR BERNARD VASSOR
Au début de l'année 1884, une crise économique et industrielle provoque le chômages massif d'ouvriers de l'industrie et du bâtiment, ainsi que la crise du monde agricole et viticole (crise sucrière en Martinique). Cete crise a été précédée deux ans plus tôt par la faillite de "la Banque de l'Union Générale" présidée par Eugène Bontoux qui fait de sa banque une arme idéologique contre les banquiers protestants et juifs. Ceux-ci pour se défendre vendent leurs actions dans une société qui dépendait de la banque de l'Union Générale. Les cours s'effondrent, la bulle éclate. Bontoux est ruiné pour la deuxième fois, et avec lui des milliers de petits porteurs.
Juste un petit rappel : la grève des mineurs d'Anzun se termina le 16 avril 1884 (Germinal de Zola)
Dans cet article du 27 juin 1884, le tribunal de commerce annonce une série de faillites, 141 en tout rien que pour une semaine !!!
Ce sont des sociétés financières,une Compagnie d'assurances, des entrepreneurs de bâtiments et des commerçants de tous métiers.
Le magasin de deuil "Au Sablier" à l'angle du boulevard Montmartre et du faubourg est en liquidation judiciaire. A l'autre angle du boulevard et de la rue Drouot, c'est la "Société du Métropolitain électrique" qui doit céder la place à "La Compagnie fermière des Eaux de Vichy".
Cette dernière fut remplacée par le fameux "Café d'Angleterre". C'est aujourd'hui un fast-food....
14:58 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : metropolitain electrique, eaux de vichy | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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26/09/2008
La plaine ses nénuphars, autrement dit : LE YOSHIWARA
PAR BERNARD VASSOR
Mise à jour le 26 septembre 2008

a la valeur de mille pièces d'or"
L'atmosphère qui se dégage des arbres en fleurs
et de la lune qui boit dans ce Yoshiwara
crépusculaire n'a pas de prix"
C'était le nom au temps du Shogun Jyomitsu au XVIIème siècle, donné au quartier réservé aux courtisanes
A la fin du dix-neuvième siècle, personne ne s'était aventuré dans cette région inconnue du monde occidental.
Situé à l'extrême nord-ouest de Tokio, se trouvait une ville minuscule isolée du monde entier. On y entrait par une grille surmontée d'un saule pleureur, surnommé "le Saule de la bienvenue". Assez surprenant pour une ville interdite !
Des avenues étaient coupées à angle droit par des rues où les maisons de thé alternaient avec d'autres échoppes. Le milieu de la chaussée était occupé par une suite de jardinets de deux mètres de largeur environ, remplis de fleurs orné de fontaines et des lanternes de pierre aux formes élégantes. Des objets construits avec des brins de bambou, représentaient des scènes avec des animaux et des personnages faisant des bouquets et flânant au bord de ruisseaux.
Des lanternes rondes, rouge vif, en double rang courent le long des toits et des balcons.
La nuit venue, tout s'illumine, au rez-de-chaussée des maisons publiques s'exposent les dames accroupies sur des nattes, fumant, buvant du thé, causant, le tout étant très décent. D'autres maisons se contentent d'exposer sur un tableau, les photographies des hôtesses qui les habitent.
Le Yoshiwara possède aussi des maisons de briques et de pierre très luxueuses dont on peut apercevoir par les portes entrouvertes le luxe du décor. Aucun signe n'indique la destination de ces lieux, sauf peut-être quelques silhouettes gracieuses de femmes aux coiffures monumentales accoudées aux balcons, qui regardent les passant d'un air langoureux, ce qui n'est pas sans évoquer nos "fenestrières"de la rue Clauzel....
Comme partout dans le monde, il, existe dans la police un bureau spécial pour la prostitution, une police secrète ayant à leur service les maîtres de ces lieux. C'est également la police qui perçoit une taxe sur chaque membre du personnel.
Une douzaine de fonctionnaires sont chargés de la surveillance, aussi bien sanitaire que de maintien de l'ordre.
Dans une salle au rez-de-chaussée, deux scribes tiennent des registres. Des portes coulissantes laissent le passage aux candidates qui veulent devenir "Yujo" (filles de joie) accompagnées de leurs parents ou tuteurs, ainsi que le propriétaire du Kashi Zashiki(bordel) où la fille doit exercer. Tous cela se passe de la plus grande correction. La fille interrogée doit garder les yeux baissés, le propriétaire est lui aussi interrogé et les employés consignent consciencieusement tout cela sur le cahier de police. Il y a plusieurs grades dans la profession. Les tarifs, fixés par la loi sont en rapport avec la situation de ces dames : Oïranest le grade le plus élevé dans la hiérarchie, Shogi, est le plus commun, Joro, le plus joli et Youjola fille de joie ordinaire. Les maisons du Yoshwara rapportent quatre fois plus que celles de Tokio. On peut compter mille huit cents Shogi, chaque maison paye l'équivalent de 200 francs par an d'impôt au gouvernement, et chaque prostituée de 30 à 180 francs selon sa classe. Chacune dispose d'une servante et d'un appartement particulier artistiquement décoré.
Ces femmes ne disposent pas de la considération des japonais qui considèrent comme infamante leur condition. Mais certaines échappent, on ne sait trop pourquoi à l'opprobre. Une biographie d'une courtisane célèbre par sa beauté, la Marasaki dit que "son corps fut souillé, mais non son coeur".
Le spectacle le plus extraordinaire du Yoshiwara est offert trois fois par an, au printemps quand les cerisiers sont en fleurs, en été avec les iris, et en automne quand les chrysanthèmes, fleurs nationales du japon s'épanouissent dans toute leur beauté. Alors la Youjo,se pare de ses plus beaux habits, costumes magnifiquement brodés pailletés d'or, coifuures monumentales tenues par des épingles de nacre ou de métal précieux, sans oublier l'obi, qui est le signe obligatoire qui différencie la courtisane de la femme honnête. Chaussées de géta de 35 centimètres de hauteur, elles marchent en cortège lentement avec deux serviteurs pour guider leurs pas, invitent les passant à s'écarter pour laisser le passage de ces dames au visage d'une blancheur de neige, aux sourcils noirs, les lèvres fardées de rouge, le regard fixe. Elle ressemblent ainsi à des idoles.
Il y a là comme une réminiscence des cérémonies du culte phallique, des priapées antiques. C'est que le Japon, quoi qu'il fasse, reste le pays de l'exquis et il est impossible d'apporter des manières plus convenables dans une manifestation inconvenante étant donné la qualité des personnes. On ne peut méconnaître cependant le caractère poétique et gracieux, l'amour des fleurs et l'adoration de la nature.
D'après un texte traduit par FELIX REGAMEY.
Utagawa Kunishida, l'entrée par l'immense porte, seule issue du quartier des plaisirs de Yoshiwara, entre 1830 et 1844.
Les cerisiers en fleurs au clair de lune dans la quartier Nord.
Yoshiwara était situé autrefois au coeur de la capitale Edo, mais pour des raisons de morale publique, le "Nouveau Yoshiwara" fut transféré à Asukusa la deuxième année de l'ère manji en 1659. La rue principale appelée Nakanomachi,
était au printemps sur cette estampe plantée de cerisiers en fleurs éclairée la nuit par des lampions accrochés aux maisons "du monde flottant".
17:26 Publié dans Le Japon | Tags : yoshiwara, utagawa kunishida, edo, asukusa, nakanomachi | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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ANTOINE EMILE BLANCHE, EPHEMERE ELU DU XVI° ARRONDISSEMENT, MAIS DESTITUE POUR RAISONS FAMILIALES !!!
PAR BERNARD VASSOR
Antoine Emile Blanche a vu le jour le 1 octobre 1820, il est mort en 1893 le 15 août rue Berton à Passy.
Fils du docteur Esprit Blanchemort à Paris en 1852 (sur Wikipedia, on n'a pas peur d'annoncer qu'il soigna Maupassant!!!! qui je vous le rappelle était né..... en 1850).
C'est à cette date qu'Antoine Emile succéda à son père qui avait transféré sa clinique du vieux Montmartre rue Traînée, à Passy dans l'hôtel de la princesse de Lamballe. Sa thèse de médecine en 1848 portait sur : "Le Cathétérisme oesophagien chez les aliénés". Il avait inventé un mandrin spécialement destiné à ses malades.
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Après la Commune de Paris, aux élctions de juillet 1871, les habitants du seizième arrondissement avaient porté le docteur Emile Blanche au Conseil municipal de Paris. Mais....son beau-fère Léon Ohnet ayant lui aussi été élu au second tour de scrutin dans le neuvième arrondissement, un article stipulant qu'il ne pouvait y avoir deux personnes de même famille pour siéger au Conseil, un tirage au sort du Conseil de la préfecture désigna Léon Ohnet élu questeur du Conseil. Antoine Emile fut obligé de se retirer.
C'est ainsi que Léon Ohnet devint le seul maire bonapartiste parisien dans le neuvième arrondissement.
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La rue Traisnée ou Traînée à Montmartre devint la rue Norvin le 10 août 1868. Elle avait aussi porté le nom de rue Trenette, et figure sur des plans du XVII° siècle.
TABLEAU DU CONSEIL DE PARIS EN AOUT 1871 /
16:37 Publié dans Les peintres | Tags : emile blanche, leon ohnet | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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ALFRED SIRVEN, JOURNALISTE DE LA RUE DU FAUBOURG MONTMARTRE. SATYRISTE ET PAMPLETAIRE: LES ABRUTIS, LES IMBECILES,LES VIEUX POLISSONS.....
PAR BERNARD VASSOR
Né en 1838, mort en 1900, Alfred Sirven, journaliste est l'auteur de quelques livres évoquant les moeurs de ses contemporains.
Pendant la Commune de Paris, il fut rédacteur en chef du journal "Le Châtiment". (Directeur, Anatole de Montferrier) Les 17 premiers numéros parurent à Bordeaux. Les 22 numéros parus à Paris 17 rue du faubourg Montmartre, du jeudi 23 mars 1871 au jeudi 13 avril (par interdiction du Comité central de la Commune)la même année.
Le titre fut choisi en raison de l'admiration d'Alfred Sirven pour Victor Hugo, le titre était d'ailleurs souligné par deux strophes des .Châtiments du poète alors en résidence à Bruxelles.
Le dernier numéro annonçait la publication le lendemain d'un feuilleton intitulé :"Les Polissons de l'Empire".
Quelques ouvrages du même auteur :
Les Imbéciles
Les Crétins de Province,
Les vieux Polissons,
Les infâmes de la Bourse
Les Tripots d'Allemagne,
Les Mauvaises Langues,
Première à Dupanloup,
Journaux et journalistes
Les première étapes d'un Prisonnier,
(souvenirs de Sainte-Pélagie)
10:54 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : alfred sirven, le châtiment, 17 rue du faubourg montmartre | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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24/09/2008
HISTOIRE DE PARIS : UNE MAISON D'EPILATION EN 1850, CHEZ Mme MARIANA
PAR BERNARD VASSOR
En principe, les maisons à double entrées étaient des lieux de rendez-vous assez discrets.
La rue à l'origine (sous Louis XIII) était désignée sous le nom de : rue des Gravois, et chemin le long des fossés conduisant à Saint-Denis. La rue doit son nom à l' hôtel de Cléry qui y était construit longeant les fossés de la troisième ancienne porte Montmartre.
Le numéro 1 appartenait au fief de l'Arche-Saint-Mandé depuis le 26 novembre 1656. La rue fut ouverte officiellement en 1736. La partie qui va de la rue Poissonnière pour mener au boulevard Bonne Nouvelle portait le nom de rue Mouffetard en 1726.
Comme vous pouvez le constater, Mme Mariana était aussi experte en teinture et faisait disparaître les cheveux blancs, aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
21:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Mme Mariana, rue des Gravois, chemin le long des fossés conduisant à Saint-Denis, rue de Clery | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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23/09/2008
SERAPHINE DE SENLIS, LA FEMME QUI PARLE AUX ARBRES, AUX ANGES, ET A LA SAINTE VIERGE
PAR BERNARD VASSOR
Suite de l'article du 27 février 2007
La maison de Séraphine Louis à Senlis
Le film qui lui est consacré, interprété par Yolande Moreau sort en salle le 1 octobre 2008 .....Bande annonce Le film a été projeté en avant-première au cinéma Jeanne d'Arc de Senlis hier, le 22 septembre 2008.
Séraphine a vu le jour la même année que Camille Claudel. Tout comme elle, ses dernières années furent vécues dans un asile psychiatrique, où elle décéda en 1942, assommée par des doses massives de tranquillisants. Camille ne lui survécut que d'un an. Les privations de nourriture pendant la seconde guerre mondiale et les conditions de vie furent fatales à des milliers d'hommes et de femmes aliénés.
Sa technique toute particulière, consistait en l'utilisation de peinture Ripolin qu'elle mélangeait avec de l'huile d'éclairage volée dans les églises, de la terre de cimetière, et de son sang provenant de blessures qu'elle se faisait pour donner plus de vie à ses tableaux. Mais la sainte vierge lui ordonna d'arrêter de peindre et de reprendre ses ménages.
Son comportement étrange fut la cause de son internement à l'asile de Clermont d'Oise où elle mourut d'épuisement.
Elle fut inhumée dans la fosse commune .
La valeur de ses toiles, dépasse aujourd'hui bien souvent celle du Douanier Rousseau.
Une section du musée est consacrée à Thomas Couture, le peintre académique (professeur de Manet) de la rue Victor Massé.
Le musée de Senlis est fermé pour travaux, mais, une exposition au musée Mayol lui est consacrée jusqu'en janvier 2009 :
Musée Maillol - Fondation Dina Vierny
59-61, rue de Grenelle
75007 Paris Tel 01 42 22 59 58
21:30 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : SERAPHINE DE SENLIS, Seraphine Louis, YOLANDE MOREAU | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
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HISTOIRE DE PARIS : A LOUER DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT DE PARIS RUE DU FAUBOURG MONTMARTRE
PAR BERNARD VASSOR
Photographie Esther Abbou. D.R.
Cet énigmatique (c'est aujourd'hui "une boite de Pandores") bas-relief orne le mur du 21 de la rue du Faubourg Montmartre.
Cette maison fut construite par un maître paveur au temps de Louis XIV. Située à l'angle de la rue Grange-Batelière, une annonce parue vers 1750 nous apprend que la première Porte cochère après la rue Neuve Grange -Batelière rue du Faux-bourg Montmartre (sic) est à louer.
C'est ainsi que nous apprenons qu'il y a une écurie pour 8 chevaux; 2 remises, & de quoi placer une chaise de poste.
Paris depuis 1726 était délimité par une borne à l'entrée du faubourg Montmartre.
En ce temps là, au coin de la rue Bergère une "procureuse", une certaine Deloffre, la bien nommée, donait en sa maison un bel achalandage de femmes de petite vertu. Certains historiens prétendent que la Pompadour fut une pionnière de cet établissement. Ces mêmes historiens ajoutent qu'elle aurait eu un hôtel rue Bergère.
La concurente la plus sérieuse de la Deloffre, madame Georges, tenait son petit commerce au 22 de la rue du faubourg Montmartre.
17:45 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : DELOFFRE, madamùe Georges | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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