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21/06/2008

UNE INFORMATION DE LA SOCIETE DES AMIS D'ALEXANDRE DUMAS "LE PERE BIEN SÜR)

PAR BERNARD VASSOR

On ne peut pas être ami du Père Tanguy sans être amis d'Alexandre Dumas......

Nouvel adage de juin 2008

B.V.

LE D'ARTAGNAN la lettre d'information des Amis d'Alexandre Dumas.doc

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ACHILE MELANDRI, L'HYDROPATHE PHOTOGRAPHE DU 19 RUE CLAUZEL, COMMANDEUR CHARGE DES RELATIONS AVEC LA PRESSE D'ACHILE Ier ROI D'AURICANIE ET DE PATAGONIE

PAR BERNARD VASSOR

Mise à jour le 20 juin 2008

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Croquis chez Mélandri
Clauzel Street, au dix- neuf, par un instinct causeur
Au cinquième guidé, j'arrive sans tapage
J'entre, quand j'aperçois...un affreus personnage
Debout, nuque fixée à l'assujettisseur.
D'un sourcil ténébreux, hypocrite et...farceur
Il semble demender au ciel deux sous d'orage
Les mains tiennent la robe ouverte...douce image
Qui fait songer hélas ! à plus d'un confesseur.
J'allais fuir, mais soudain, la noire silhouette
Avec l'accent connu de Cadet-Pirouette
Dit : Laissez venir à moi les petits cent-francs ,
.......
Depuis ce jour, on voit devant des boutiques
Figés sous les éclats de rire les plus francs
Bazile, veuf enfin d'auréoles mystiques
Cabriol
................................................
Pseudonyme anagramatique de M Irlande, Mélandri est né le 7 novembre 1845, mort en Italie en 1905*.
Le journal "Les Hydropathes" du 25 juin 1879 en donne une bioigraphie hydropathesque et abracadabrantesque :
"Petit-fils de la princesse Coralli et fils du général Mélandri (inconnu au bataillon) qui prit une part active au soulèvement des Romagnes en 1854". Il donna des nouvelles au Tintamare sous le nom de M.Irlande ?Il a voyagé en Italie et en Angleterre d'où il est revenu avec la passion de la photographie animée. Il rêve de voire les images photographiques s'agiter sous son regard, agiter en un mot l'illusion du geste à la vérité prodigieuse de la copie par l'objectif.
Il fut un des précurseurs avec Emile Cohl du dessin animé.
Au Chat-Noir, il fut nommé par le roi d'AUricanie et de Patagonie, Achille Ier**, "Commandeur chargé des relations avec la presse"***
Il s'établit donc photographe au cinquième étage du 19 de la rue Clauzel. Son ateleir en 1879 est devenu le rendez-vous des écrivains et des peintres un peu fêlésde Montmartre et du quartier latin. C'est ainsi que l'on peut voire défiler en face de la boutique du Père Tanguy : André Gill, Jules Jouy, Coquelin Cadet(appelé ainsi, non pas parcequ'il était le jeune frère de Coquelin aîné, mais en raison du fait qu'il était né rue Cadet) le peintre de Pigalle Luigi Loir, Georges Lorin (l'auteur sous le pseudo de Cabriol de la caricature ci-dessus) Sarah Bernhardt qui lui fait de fréquentes visites rue Clauzel, et qui professe une véritable admiration pour le talent de Mélandri et ajoutons qu'il avait comme voisin au 17 rue Clauzel Guy de Maupassant. Il a écrit de nombreux romans en collaboration
*Michel Golfier, Didier Wagneur, Patrick Ramseyer
 Emile Goudeau, Dix ans de bohème, Champ Vallon 2000.

11:42 Publié dans La bohème littéraire | Tags : Guy de Maupassant, Sarah Bernhardt, André Gill, Jules Jouy, Coquelin Cadet, Emile Cohl, Didier Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

20/06/2008

EMILE POUGET "LE PERE PEINARD" A L'EXPOSITION DES INDEPENDANTS

PAR BERNARD VASSOR

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Après le portrait d'un commissaire de Police, voici celui d'un anarchiste Emile Pouget (1860-1931)
Natif de Rodez, il vint à Paris après la Commune dans les années 1875. Il fut employé dans un magasin de nouveautés etétait ce que l'on appelait à l'époque "un calicot". Ses conditions de travail ne le satisfaisant pas, il se mit à fréquenter des réunions publiques où des agitateurs politiques proposaient une propagande révolutionnaire à laquelle le jeune Emile (il n'avait pas vingt ans) adhéra tout de suite. Il prit part dit Paul Delesalle dans "Le Cri du Peuple" en 1931 à la fondation à Paris du premier syndicat d'employés. Au meeting du syndicat des menuisiers qui convoquait les chômeurs (dissout par la police) il fit partie du cortège qui avec Louise Michel dévalisa la boulangerie rue du Four dans ce que l'on peut appeler une émeute de la faim. Il fut quelques jours plus tard inculpé de pillage à main armée et condamné à huit ans de prison. Il purgea 3 ans à la centrale de Melun, Louise Michel écopa de douze ans !
A peine sorti après une amnistie, il fit paraître une brochure rappelant par son style "le Père Duchêne" de la Commune de Paris, ainsi qu'un almanach chaque année.
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Il obtint un succès considérable, et son influence fut telle qu'elle inquiéta les partis politiques tels ceux du "Parti Socialiste Ouvrier Révolutionnaire" qui dépêcha en toute hâte Jean Baptiste Clément à Charleville-Mézière, ville où le nombre de militants PSOR fondait, à mesure que les ventes du" père Peinard" progressaient chez les ouvriers.
En 1896, Pouget visite le salon des Idépendants. Il en fait un compte rendu dans son journal, sous le titre :
BALADE CHEZ LES ARTISSES INDEPENDANTS ( en 1893)
Il donne son avis sur les quelques salles sans intérêt à ses yeux. Mais c'est la salle 4 qui retient son attention :
"Ne poireautons pas parmi les niguedouilleries des trois premières salles.
Dare-dare ! Pour ziueuter des couleurs plus chouettes, des sujets moins gagas, foutons le camp chez des zigues qui n'ont pas du crottin aux mirettes, radinons dans la :
SALLE 4
Très épatantes les tartines de Luce (Maximilien). On est d'abord dans le Midi : le soleil plombe en plein; si ça continue, la mer va bouillir comme une soupe. Pan ! Le copain nous transporte ailleurs. Plus de soleil : du brouillard. Mais, ches les Engliches, comme chez les baffreurs d'aïoli, Luce est toujours à la coule.
Faut reluquer aussi les toiles de Lucien Pissarro, de Signac, de Gausson, de La Rochefoucauld, de Van Rysselberghe, de Petitjean, de Cross : c'est farci d'air et de lumière (...) Je gobe les machines d'Ibels. Celles de Bonnard ont des tons effacés qui sont très rupins et des lignes chouettement enroulées. Maurice Denis nonplus n'est pas dans un sac. Les campluches de Guilloux, c'est roublard, mais ça ne vaut pas chérot. (...)
Voilà un peintre bath et râblé : Anquetin*. Il nous montre tantôt un zigue qui suce un glass chez un mannezingue, tantôt une grenouille qui joue de la prunelle dans la rue, pour embobiner les passants, ou encore des typesses qui se pavanent dans un jardin.
Autre prolo : celui-là se trémousse devant un four assez chaud pour fricasser le Mont-Blanc en cinq minutes. Ca fait partie d'une série de dessins au crayon noir, de Charles Angrand**. Dans ces dessins faut pas chercher des détails; le camerluche s'est occupé des ensembles et il y a foutu de la poésie sans trouducuterie et du mystère sans battage."
Comme nous le voyons, la plupart de ces peintres avaient été des habitués de l'échoppe du père Tanguy, qui était bien seul et maolade du cancer de l'estomac qui le rongeait, dans sa petite boutique du 9 rue Clauzel, les clients ne se bousculaient pas pour acheter les van Gogh, les Cézanne les Pissarro qu'il exposait dans sa vitrine. Beaucoup étaient des amis de Vincent van Gogh, mort depuis trois ans, qui comme Signac, Anquetin, les Pissarro père et fils, Ibels, Valloton, soutenaient les revues anarchistes en leur fournissant gratuitement des lithographies ou des illustrations.
......................
*Louis Anquetin avait un atelier au 8 rue Clauzel (sur cour), adresse qui n'est jamais signalée par ses biographes. L'atelier existe toujours avec la même configuration. Il est aujourd'hui occupé par une de mes connaissance dans une autre vie. C'est un ancien libraire qui écrivit il y a une quarantaine d'années une bibliographie qui est toujours une référence : "La Bibliiographie des livres romantiques" par Marcel Clouzot. C'est en effet le frère du cinéaste Henri-Georges Clouzot. La dernière fois que je l'ai rencontré il était très malade, et ne marchait plus qu'à l'aide de béquilles.
.........
**Dans ce temps là les peintres amis, s'échangeaient leurs tableaux. Le seul confrère qui ait refusé un échange avec Vincent van Gogh est Charles Angrand. Ses héritiers doivent le maudire ! Angrand est un artiste injustement méconnu, son talent avait été signalé par le critique d'art Dujardin, qui en avait même fait (à tort) le créateur du cloisonnisme....
......
Je dois certaines informations à un ouvrage d'un ancien ami qui m'a été procuré par une amie :
Roger Langlais, Emile Pouget, Le Père Peinard, éditions Galilée Paris 1976.
Et bien sûr à l'Almanach du Père Peinard , désopilant ! dont la page de faux-titre est reproduite plus haut

17:05 Publié dans HISTOIRE | Tags : emile pouget, pere peinard, van gogh, pissarro, maximilien luce, ibels, bonnard | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

CELESTIN HENNION, UN "COMMISSAIRE SPECIAL" PUIS PREFET DE POLICE SOUS LA TROISIEME REPUBLIQUE PENDANT L'AFFAIRE DREYFUS

PAR BERNARD VASSOR

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Cet ouvrage collectif, publié aux "Publications de la Sorbonne" sous la direction de Dominique Kalifa et Pierre Karila-Cohen, Paris 2008 ISBN 978-2-85944-595-9, est consacré entièrement aux commissaires de Police au dix-neuvième siècle. J'ai consacré ce premier article à Célestin Hennion qui a fait l'objet d'une exposition au musée de la préfecture de Police, il y a deux ou trois ans et qui dépasse un peu la période du dix-neuvième. C'est sa petite Fille, Françoise Hennion,par ailleurs une de mes amies qui a supervisé cette manifestation, en présence de Marie-Cécile Proust, représentant le préfet de Police de l'époque (aujourd'hui premier ministre de la Principauté de Monaco). L'historien Jean-Marc Berlière,spécialiste du sujet a, au cours d'un colloque à la Sorbonne rédigé l'article présent dans cet ouvrage.
Célestin Hennion avait été placé en 1907 par Georges Clemenceau, à la tête d'un service spécial de la Sûreté générale, une brigade mobile, plus connue sous le nom de "Brigades du Tigre".
Nous pouvons lire dans cet ouvrage, sous la plume de Henri Manoury attaché au cabinet du préfet :
(...)Hennion, ancien sous-officier, n'ayant qu'une instruction primaire, était remarquablement intelligent et avait conquis un à un tous les échelons (...) Sa droiture et sa probité le faisaient respecter de tous.
 Il s'était distingué lors du boulangisme (...) il avait pris une part active aux enquêtes lors de l'affaire Dreyfus, et, de cela, Clemenceau lui savait gré. Totalement affranchi des traditions, Clemenceau dédaignant les préfet, donna la direction de la Sûreté générale au commissaire spécial dont il appréciait les services journaliers (..) 
Pendant l'affaire Dreyfus, il fut un des rares des services de police à rechercher la vérité en dépit des pressions dont il était l'objet. Il fut la cible privilégiée des anti-dreyfusards avec en tête Léon Daudet et Edouard Drumont  de "La Libre Parole".
L'article du livre cité plus haut vous donnera la biographie complète de Célestin Hennion.
J'ajoute pour terminer, qu'il fut le préfet qui interdisit la consommation de l'absinthe qui avait provoqué tant de drames au dix-neuvième siècle chez nos amis les peintres....
Le préfetr Hennion créa la diection des renseignements généraux et celle de la police judiciaire.
Une petite critique si je peux me permettre, les archives de la préfecture de Police recèlent des milliers de rapports destinés au "commissaire spécial Lombard". Cet homme bléssé au cours d'une manifestation, eut un pouvoir exhorbitant à la fin de l'Empire, sous la Commune de Paris, et au début de la troisième république. Il n'est pas mentionné dans cet ouvrage. Il n'avait de pas de compte à rendre au prefét de police, seul le ministre de l'intérieur était informé dans les grandes lignes. Il était le seul à connnaître le nom de ses informateurs, et il engageait d'autres agents pour contrôler ces dits informateurs, connus par des numéros ou des pseudonymes. Il fut écarté de ses fonctions malgré "les cartouches" qu'il possédait par l'arrivée du Préfet Gustave Macé, qui mit fin (provisoirement) à une guerre des polices et qui est à l'origine de la collection du musée de la Police (dans les même locaux que les archives)

09:40 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

19/06/2008

DANS LE CADRE DES JEUDIS DU BOCATA, A L'INITIAVE DE PATRICE JAMIN, UNE CAUSERIE AUTUR DE L'IMPRESSIONNISME

PAR BERNARD VASSOR

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A l'appel du 18 juin 2008, Patrice Jaminprofesseur à l'Atelier Jamin au 20 rue des Martyrs 75009 PARIS, une causerie a eu lieu, animée par un membre de l'association "Autour du Père Tanguy", dans le cadre chaleureux et sympathique du Bocata 31 rue Milton 75009¨Paris. Ce jour là les "Jeudis du Bocata" eurent lieu un mercredi !!!
Devant un public de connaisseurs et de "pratiquants confirmés",ont été évoquées les grandes étapes qui conduisirent à ce mouvement pictural qui a marqué un tournant dans l'histoire de l'Art au dix-neuvième siècle pour conduire à celui du vingtième siècle. Après un repas confectionné par Eusébio et un dessert pimenté par Carine la causerie fut suivie d'un débat animé. Vous trouverez des traces de cette soirée dans l'album BOCATA à droite de ce blog.
Les photographies sont due à Patrice Jamin et Danielle Grekoff.

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16/06/2008

EMILE SIGNOL ET "LA SOCIETE DE L'OIGNON"

DE LA SOCIETE DE L'OIGNON AU "DA VINCI CODE3 

PAR BERNARD VASSOR

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Le Christ et la femme repentie.

La Société de l'Oignon ainsi dénommée parce que ses membres se réunissaient régulièrement autour d'une soupe à l'oignon, spécialité du café Le Brébant. 

Bien plus qu'un cénacle, c'est plutôt une sorte de société secrète que ce "club" créé en 1825 par un groupe de peintres, dont le but était d'accaparer les commandes, les légions d'honneur, les médailles et tout régenter dans le domaine de l'Art. Emile Signol, né en 1804, mort en 1892,  fut un élève du baron Gros, il suivit les cours à l'école des Beaux-Arts. Prix de Rome en 1830, académicien en 1860.  Il exposa très tôt au salon, exclusivement des sujets religieux. Membre de l'Institut et  des jury influent des salons, il fut un farouche adversaire des peintres modernes. Un article de Henry de la Madeleine le décrit ainsi :

"Une des hontes de notre temps, c'est qu'un peintre de la force de M. Signol ait pu arriver à l'Institut. Ce que c'est, cependant, que la médiocrité soutenue, la docilité académique et la bêtise soumise ! N"avoir ni impression, ni idées ni exécution, mais garder bonne mémoire des pensums donnés à l'École des Beaux-Arts et pieusement conserver les recettes de la maison, cela suffit, paraît-il, pour vous conduire à tout. (...) Plusieurs générations se succèdent; petit à petit, la classe se vide, les professeurs meurent, et un beau jour le bonnet d'âne, resté seul, finit par monter en chaire. Sa profonde nullité a fait sa fortune.(..) Le Supplice d'une vestale obtient au Salon, cette année un succès de fou-rire. (..)mais que vais-je chercher là ? On ne peut pas plus s'occuper de la couleur de M. Signol, que de sa composition, que du choix des sujets. La Seule chose qu'on soit en droit de lui demander, c'est un peu de pudeur. Lorsqu'on peint comme lui, on se cache

Henry de la Madeleine 20 mai 1863

Ajoutons que Signol qui a exécuté  des fresques dans une église àRennes-le-Château. Certains comment dire ?  "ésotéristes" ont développé une thèse à ce propos selon laquelle il y aurait un lien avec l'église Saint-Sulplice, et une histoire de lettre sur une signature un N inversée au dos d'une toile qui pour des raisons obscures ressemblerait à une inscription  (INRI) retrouvée sur une croix surmontant la sépulture d'un curé (Béranger Saunière ) mort en 1917 ? Bref je n'y comprend pas grand chose, mais l'affaire a une ampleur telle, depuis 1960, que l'on retrouve des histoires de Sociétés secrètes, de Rose-Croix. Ce qui fait dire à un adepte : " Depuis 1960, le phénomène ne cesse de croître, provoquant un déferlement littéraire au contenu parfois sulfureux, mais hélas sans que soit apportée d'explication probante quant au mystère insondable qui entoure la fortune subite de Bérenger Saunière"

Un certain Gérard de Sède à l'origine du roman de Dan Brown "Da Vinci code" a été le romancier qui a mis en lumière l'histoire de Rennes-le-Château qui servit de base au succès de Dan Brown.

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22:30 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

UNE INFORMATION DU GIRB PAR NICOLE MOZET

 LE GIRB est "LE GROUPE INTERNATIONAL DE RECHERCHES BALZACIENNES", fondé en 1975. Nicole Mozet est la responsable d'un groupe de chercheurs universitaires et étudiants français et étrangers d'une dizaine de pays. 

Contact : nmozet@club-internet.fr 

Nicole Mozet me signale la parution d'un ouvrage d'Anne-Marie Baron :

Anne-Marie BARON

ROMANS FRANÇAIS DU XIXe SIÈCLE À L’ÉCRAN

Problèmes de l’adaptation

La question de l’adaptation laisse trop souvent les enseignants désarmés, alors que souvent les étudiants ont d’abord accès aux romans du XIXe siècle par le cinéma. La comparaison entre le texte et le film s’avère toujours un exercice fructueux, qui leur fait prendre conscience des contraintes propres à chacun des deux modes d’expression. Mais des préliminaires historiques et théoriques sont indispensables pour mener à bien cet exercice. Or les nombreux ouvrages parus ces dernières années sur l’adaptation ont été écrits par des théoriciens du cinéma dans un vocabulaire difficile d’accès pour les littéraires. Enseignants et étudiants ont besoin de démarches plus pratiques, mieux ciblées, et directement utilisables. Sémiotique et analyse littéraire, histoire de la littérature et histoire du cinéma doivent être étroitement associées à cet effet. Cet essai envisage le cas particulier des plus importants romanciers français du XIXe siècle – Balzac, Stendhal, George Sand, Flaubert, Maupassant, Zola (mais non Hugo, très adapté, à qui deux livres viennent d’être consacrés) et les problèmes spécifiques que chacun d’eux pose aux réalisateurs. Pour la première fois donc, la question de l’adaptation sera posée du point de vue de l’étude du roman, par une dix-neuvièmiste capable à la fois d’analyses littéraires et d’analyses cinématographiques, en termes plus didactiques que purement théoriques. Cet ouvrage devrait donc rendre de grands services aux professeurs français et étrangers, qui enseignent, partout dans le monde, le roman français du XIXe siècle.  

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