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15/06/2008

MULLARD, LE MARCHAND DE COULEUR PREFERE DE RENOIR

PAR BERNARD VASSOR

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Non loin de chez Mullard, dans l'atelier de Renoir 35 rue Saint Georges :
"La tasse de chocolat"
Renoir a aussi vécu tout près rue de La Rochefoucault, inauguration d'une plaque commémorative :

C'est un marchand dont nous ne connaissons que le nom. Son prénom ne figure pas dans les "Bottin" des archives de Paris. Renoir ne le cite que par son patronyme. Curieusement, Edouardle broyeur de la rue Clauzel au 6 est dans le même cas,(mais je vais quand même vous le donner en exclusivité et confidentiellement son prénom). C'est à cette adresse que Mullard devait en principe remplacer le patron d'un petit ouvrier, venu de Bretagne, qui était un ancien charcutier, mais nous aurons l'occasion d'en reparler. C'est donc au 6 rue Clauzel que Mulard s'installa en 1868. Il n'y resta que quelques mois, pour aller ensuite au 8 rue Pigalle. L'ouvrier d'Edouard fut licencié et alla s'installer comme concierge au 10 rue Cortot. Mais, c'est une autre histoire...

a suivre............

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LE PERE LATOUCHE, LE MARCHAND DE COULEURS DE LA RUE LAFFITTE

PAR BERNARD VASSOR

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Anne Distel classe Latouche parmi les quinze grands marchands à Paris dans les années 1870-1900. Il joua unn rôle capital dans l'évolution de la peinture moderne en s'impliquant dans la lutte pour la création de salons réservés aux refusés dont il fut le premier artisan.

Louis Latouche (1829-1884) fut un ami des impressionnistes qu'il soutint dans leurs démarches pour un nouveau salon des refusés en 1867 par une pétition dans son échoppe, signée par Sisley, Pissarro, Renoir et d'autres. Le premier salon avait été créé en 1863, et supprimé en 1864, pour les raisons que nous vons données dans l'article consacré au baron Niewerkerke. Il fut pendant une période, le marchand attitré de Pissarro, de Monet, du docteur Gachet, d'Amand Gautier, de Gauguin, de Bazille, Renoir, Sisley. Son adresse personnelle était au 12 rue de la Tour d'Auvergne, et l'adresse exacte de la galerie, 34 rue Lafayette. Il avait débuté dans une petite boutique rue Neuve Saint-Augustin dans les années 1860. Peintre lui-même, membre de "La Société Coopérative des peintres" organisatrice de la première exposition impressionniste chez Nadar en 1874, avec 7 toiles : une vue des quais de la Seine, le Clocher de Berck, la plage, marée basse à Berck etc.. A cette exposition, il est de garde un dimanche. Pour cette occasion il écrivit au docteur Gachet qu'il gardait le tableau de Cézanne "Une Moderne Olympia" mais qu'il ne répondait de rien, et qu'il craignait même que la toile ne soit retrouvée crevée !!!. Curieusement, seize ans avant Vincent van Gogh, il peingnit "Le Pont d'Asnières" et "La Seine à Asnières". Vincent, quand il se rendait à la galerie de son frère Théo, passait devant la rue Laffitte à l'angle de la rue Lafayette, mais hélas, le père Latouche était mort depuis deux ans déjà, mais sa boutique était encore ouverte, jusqu'en 1887, Mme Latouche étant la propriétaire, elle céda le fond à Contet. La boutique de la rue Laffitte était un lieu de réunion de ceux que l'on nommaient "les intransigeant" que l'on retouvaient aussi chez le Père Tanguy. Il était également encadreur. Le salon des Indépendants fut créé avec le soutien de Victor Hugo au seuil de sa mort, juste avant le décès de Louis Latouche. C'est à cette exposition que figura "L'Enfant mort" de Dubois Pillet qui fit un énorme scandale.

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12/06/2008

UN COLORANT ANCESTRAL,

Par bernard vassor

Depuis les temps les plus reculés, les Aztèques élevaient des cochenilles (cauchemar des jardiniers) prélevées sur des plantations de cactées uniquement réservés à cet usage. Ce parasite : le Dactylopus coccus (cochenille à carmin) vit sur des Opuntia ( figuiers de barbarie) et fournit un superbe colorant qui servait à décorer les plumes et les textiles des habitants des regions de l'Amérique centrale. Les Anglais et les Hollandais utilisèrent cette teinture pour leurs tissus les plus rares et précieux au dix-septième siècle. La découverte de l'aniline, colorant artificiel au début du dix-neuvième siècle (1825) remplaça en grande partie l'utilisation de ce colorant, sans toutefois l'égaler par la richesse sa profondeur, et la tenue dans le temps. Ce colorant naturel est encore utilisé dans l'industrie agro-alimentaire dans la fabrication de cosmétiques (rouge à lèvres) et ces cultures de cochenilles sur Opuntia existent encore au Pérou

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11/06/2008

ALFRED EMILIEN O'HARA, COMTE DE NIEUWERKERKE

PAR BERNARD VASSOR

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Le bel Emilien sculpteur (1811-1892) était hollandais par son père et français par sa mère. Sa première oeuvre fut une esquisse en plâtre de Guillaume le taciturne. Exposa au salon des marbres dès 1842,  IL exécuta des marbres de la princesse Murat, des bronzes de la marquise de Cador et de madame Conneau.
il fut le complice des frasques amoureuses du libidineux Louis Napoléon Bonaparte qui le nomma directeur général des Musées nationaux dès son accession au poste de "prince président" jusqu'en 1870 où il fut démis de ses fonctions pour prendre le titre de directeur des musées qu'il garda jusqu'au 4 septembre.
......................
J'ai décuvert dans des archives un épisode méconnu : Pendant la guerre de 1870, avant l'arrivée des prussiens à Paris, il fit déménager dans le plus grand secret  la Vénus de Milo qu'il fit emmurer dans un lieu qu'il était le seul à connaître (avec moi) Ce qui veut dire que s'il n'avait pas survécu, nous ne saurions aujourd'hui pas ou est passée la belle grecque sans bras.... 
Ses relations avec l'Empereur et sa liaison avec la princesse Mathilde (qu'il laissa tomber comme une vieille chaussette) lui permirent d'entrer à l'Institut et d'être fait sénateur. Contraint par des artistes à créer un salon des refusés en 1863, il, prit prétexte l'année suivante l'attentat contre le tzar en visite à Paris pour le supprimer.
Cézanne indigné lui écrira pour réclamer la réouverture de ce salon. La réponse du surintendant est nette :
"Ce qu'il demande (Cézanne) est impossible, on a reconnu tout ce que l'exposition des refusés avait de peu convenable pour la dignité de l'Art, et elle ne sera pas rétablie".
Après le 4 septembre le Louvre est investi par Gustave Courbet et Raoul Rigault (Nieuwerkerke était domicilié dans le musée) Emilien est chassé de son appartement. Réfugié à Versailles pendant la Commune de Paris, c'est Jules Dalou qui prit le poste vacant. Après la chute de la Commune, Emilien réintégra ses pénates jusqu'à la proclamation de la République qui provoqua sa démission. Curieusement, à son actif si l'on peut dire, il eut de l'admiration pour le peintre Courbet à qui il tenta sans succès de faire obtenir la Légion d'Honneur en 1866 !!! 

09:35 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

10/06/2008

JOHN CONSTABLE, UN MAITRE POUR LES ROMANTIQUES ET LES IMPRESSIONNISTES

Par Bernard vassor

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"Le monde est vaste, il n'y a pas deux jours

 qui soient semblables? ni même deux heures"

John Constable

"ADMIRABLE ET INCROYABLE "

"Ce Constable me fait un grand bien"

Delacroix au salon de 1824.

Voilà une phrase qui pourrait certainement être placée dans la bouche de n'importe quel impressionniste.  

John Constable (1776-1837) un paysagiste, fut parmi les premiers à utiliser une palette claire, et à travailler "sur le motif". C'est un de ses compatriotes un peintre "médiocre" Joseph Farington qui exhorta son ami à travailler directement d'après nature.Son influence est considérable, sur Paul Huet et Delacroix. Ses expositions ont été vues à Paris dès 1824. Charles Nodier qui a vu une exposition à Londres en 1821, déclare, admiratif : "C'est de l'eau, du ciel et de l'air". C'est Arrowsmith, un cafetier de la rue Saint-Marc qui conserve dans son échoppe des toiles de son ami, qui font l'admiration de peintres tels Diaz, Rousseau, Corot et Daubigny. C'est ce dernier, qui à Londres pendant la guerre de 1870, fera connaître à Monet celui qui l'avait le plus influencé. Pissaro réfugié lui aussi rencontra Monet à Londres et ils visitèrent ensemble les musées. Pissarro déclara dans une lettre : "Nous étions surpris surtout par les paysagistes qui étaient oplus près de nos recherches en plein air, la lumière et les effets fugitifs"*Sisley, un homme d'affaire décida de devenir peintre en découvrant des toiles de Constable et de Turner.

Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, Denoël 1979.

Constable, Le choix de Lucian Freud, galerie nationale du Grand Palais, Janvier 2003 

 A SUIVRE......

09:18 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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