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25/11/2007

Un fameux précurseur de la photographie totalement méconnu : G.J.'s GRAVESANDE

PAR BERNARD VASSOR

 
Cet ouvrage est daté de 1711, dans ce traité de perspective, nous donne une description de la "Chambre obscure pour le dessin". Après l'adjonction d'une lentille, par Descartes, et la description du jésuite Athanase Kircher, d'une chambre noire destinée à la projection et à l'agrandissement d'images obtenues à l'aide de cette lanterne, Gravesande y apporta des améliorations dont il donna une description précise, de sa "machine portative". Deux appareils de son invention sont décrites avec minutie, avec des systèmes de miroirs et un tuyau qui permettait de voire l'image sans laisser entrer la lumière dans la chambre..
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Nous savons que c'est l'opticien Vincent Chevalier qui mit au point la chambre qui permit à Daguerre de s'approprier la découverte de la photographie avec l'aide de François Arago qui en fit la promotion dans un rapport le 3 juillet 1839 à l'académie des sciences, qui passa sous silence les découvertes d’Hippolyte Bayard qui pour se venger et faire parler de lui imagina le premier canular photographique, se photographiant en "noyé suicidé". Le procédé de Bayard était totalement différent de celui de Daguerre en ce sens qu'il a été le premier avec peut-être Fox Talbot à obtenir des images sur papier.
Mise à jour le 12 septembre 2014.

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LE MYSTERE (provisoire) DE LA CITÉ MILTON

PAR BERNARD VASSOR

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La cité Milton commençait 25 rue Milton et prenait fin 41 rue de la Tour d'Auvergne, dernier domicile de Victor Hugo avant son départ en exil. Cette publicité retrouvée dans mes archives indique une citée qui eut une existence très éphémère. En effet la cité pas plus que la rue Milton ne figure pas sur les plans de Paris de 1860. Une partie de la rue Milton a été ouverte en 1868,  une autre, après les travaux du percement de la rue Hippolyte Lebas, de la prolongation du passage Saint-Guillaume. La rue Neuve-des-Martyrs devenue rue Morée, puis rue Manuel rejoignit la rue Milton. A l'emplacement actuel de la cité Charles Godon, anciennement passage Bossuet. La rue Neuve-Fenelon puis passage Fénelon est devenue la Cité Charles Godon en 1957 du nom du fondateur de l'école dentaire Française.
( j'espère que vous vous y retrouvez !!!) 
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Plan du quartier au moment de la création de la Nouvelle-Athènes.  

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24/11/2007

LA RUE DU FAUBOURG MONTMARTRE AU TEMPS JADIS

PAR BERNARD VASSOR

Une brève notice anecdotique pour servir à l'histoire de cette voie :

Lettres de la Ville de Paris

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Une borne portant cette inscription était placée en 1726, à l'entrée du fauboug Montmartre
 qui portait cette inscription.
Ce chemin figure sur les plus anciens plans de Paris. Au numéro 1 (actuel), il y avait une petite maison à un étage,  qui fut habitée par un nommé Tronchin, inventeur de la table pliante. De l'autre côté de la rue, à la fin du règne de Louis XV, s'ouvrit un café qui porta sous Charles X le nom du limonadier de l'époque qui s'appelait Vachette. "Les salons de Vachette, à l'exception de ce UE LES NUITS DE CARNAVAL Y PRODUISENT D4INSOLITE? C'était là aussi une petite maison qui fut agrandie petit à petit, et finalement s'appeler "le Brébant", dont nous reparlerons plus tard.
Au numéro 4, c'était un fermier général, Maurel de L'Epinot qui y logeait, la cité Bèregère au numéro 6 fut ouverte en 1825. Au 7, c'était le comédien Arnal qui y vécut*.
Au numéro 21, était le Couvent de la Visitation. vendu pendant la révolution au titre de la confiscation des biens du clergé, la maison fut reconstruite en 1819. Un curieux bas relief datant de 1720 fut conservé, et placé sur la façade à l'angle de la rue de la Grange Batelière... On peut encore le voire aujourd'hui sur le mur du commissariat de Police.
 
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 Au 42, au XVIIIè siècle, c'était l'emplacement du "Grand Salon", un bal, qui fut ensuite remplacé par une caserne, avant l'ouverture d'un passage qui prit une partie du nom des propriétaires, les soeurs Deveau, c'est aisi qu'il fut nommé successivement : "Cour des Deux Soeurs", "Cour des Chiens", "Cul-desac Coypel", et enfin "Passage des Deux Soeurs".
*Ne me dites pas que Lautréamont y est mort, ce sera l'objet d'un autre article.....
 A SUIVRE..................

07:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

19/11/2007

L'ÉTRANGE ET MACABRE MAURICE ROLLINAT

PAR BERNARD VASSOR

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Dans sa retraite de Fresselines
"Elle est, je crois, très nature, cette promenade à travers les ténèbres, d'un poète horriblement triste et que la névrose hallucine jusqu'à la folie :
"Où vais-je ?
Nuit noire comme un drap de morts,
Sois plus épaisse !
Je ris de votre acharnement
Car l'horreur est un aliment
Dont il faut qu'effroyablement,
Je me repaisse."
   
Poète et musicien, (1842-1903), une fée s"est penchée sur son berceau: George Sand. Une autre sera comme il le dit lui-même : "J'ai beaucoup remercié l'excellente Sarah bernardt, qui a voulu être l'occasionneuse de mon succès prévu par elle , je dois le dire, aussi complet qu'il a été".
Son père François Rollinat, député en 1848, était un ami proche de George Sand. Le jeune Maurice apprit le piano pour lequel il avait de grandes dispositions. Il écrivit des poèmes qu'il présenta à George Sand qui lui apporta son soutien. Il publie son premier recueil "dans les Brandes" en 1877, qu'il dédie à sa "marraine littéraire". Il fréquentait le salon de Nina de Villard rue des Moines, où l'interprétation de ses poèmes, où ceux de Baudelaire qu'il avait mis en musique provoquait sur les auditeurs une forte impression. Edmond de Goncourt lui-même fit état de son passage dans l'atelier de décervelage de la rue des Moines. Après avoir rejoint les "hydropathes" d'Emile Goudeau, il se produisit au Chat Noir de Rodolphe Salis. Il fut très demandé dans les salons parisiens, et anima de façon lugubre les soirées de Paul Eudel rue Victor Massé, en face du Chat Noir, dans la maison sculptée qui avait été décrite avec emerveillement par Théophile Gauthier en 1844. Il reçut et fréquenta chez eux beaucoup d'amis et leur donna à entendre ses nouvelles oeuvres qui produisirent une forte impression qu'il était impossible d'oublier par la suite. L e jeune Oscar Wilde en est témoin. La parution après de nombreux refut d'éditeurs fut obtenue grâce à Sarah Bernhardt qui recut les principaux directeurs de journaux pour leur faire entendre son protégé.  Ce fut alors un déferlement de critiques négatives et positives, mais qui lui assurèent une célébrité après la publication du recueil qui atteignit des tirages rares pour de la poésie. En pleine gloire, il se retira dans un village de la Creuse avec sa compagne Cécile Pouettre, une comédienne cultivée et riche. Maurice souffre de céphalées qui accélèrent ses propres névroses, angoisse de la mort, et de la décomposition du corps après celle-ci. En 1903, Cécile Pouettre meurt brutalement. Rollinat fit plusieurs tentatives de suicide. Il se laissa mourrir, refusant tous les soins en 1903.
"Quand on aura fermé ma bière,
Comme ma bouche et ma paupière,
Que l'on inscrive sur ma pierre :
"Ci-gît le roi du mauvais sort.
Ce fou dont le cadavre dort,
L'affreux sommeil de la matière
Frémit pendant sa vie entière
Et ne songea qu'au cimetière.
Jour et nuit, par toute la terre,
I1 traîna son cœur solitaire
Dans l'épouvante et le mystère,
Dans l'angoisse et dans le remord.
Vive la mort ! Vive la mort !""
  

23:25 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LA PENDULE A AIR COMPRIMÉ, UNE INVENTION SANS LENDEMAIN

PAR BERNARD VASSOR

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Le 20 janvier 1882, le Moniteur Officiel de l'Électricité, publiait une nouvelle surprenante : désormait nous pourrions pour cinq centimes par jour recevoir l'heure à domicile par des horloges pneumatiques, découvertes de l'inventeur Victor Popp.
Plus besoin de remontage, de remise à l'heure ou de réglages. la mise à l'heure était automatique. Pour cela, il fallait disposer d'une station centrale, une canalisation et des cadrans publics et particuliers. "Plus besoin de balancier ni organes de remontage, suppression de tout mécanisme compliqué et délicat"
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19:25 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

JULES BASTIEN-LEPAGE, UN AMI D'ÉMILE ZOLA

PAR BERNARD VASSOR

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Né à Damvilliers (Lorraine) en 1848, il est mort à Paris en 1884. Enfant d'une famille de culivateurs très pauvres (ou de riches propriétaires terriens selon d'autres sources), il entre à l'age de quatorze ans dans l'administration des Postes. Son goût pour le dessin et ses dispositions artistiques lui font suivre les leçons de Cabanel qui le remarque, et obtint qu'il puisse exposer au salon de 1870, année où il découvrit à la galerie Martinet, des toiles de Manet. Ce sera pour lui une révélation. Rentré chez lui, à Damvilliers, il dit avoir voulu oublier tout ce qu'il avait appris (de Cabanel) pour se consacrer à l'étude de "la nouvelle peinture". Pendant la guerre Franco-prussienne, il s'est engagé dans une compagnie de Francs-tireurs. Une blessure l'immobilise pendant deux ans. Il se remit à peindre et se spécialisa dans le portrait. Il fit ainsi les portraits de Sarah Bernhardt, de Juliette Drouet et de Gambetta. Ami de Zola, cela n'empêcha pas celui-ci de le critiquer sévèrement, l'accusant d'affadir l'impressionnisme et : "que l'on a tort de l'acclamer comme un maître, cela n'est pas sain" (avec un pareil ami, pas besoin d'ennemis !). C'est Huysmans qui fut son plus farouche détracteur le traitant de Grévin de cabaret, et de Siraudin de banlieue,  

15:55 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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