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23/09/2007
LOUIS ANQUETIN , INVENTEUR DU CLOISONNISME AVEC EMILE BERNARD
par BERNARD VASSOR
Le café avenue de Clichy
Louis Anquetin 1861-1932. converti au divisionnisme. avec Toulouse-Lautrec et Émile Bernard Anquetin et Bernard. Ils découvrent dans l'art japonais une nouvelle esthétique dans la recherche de couleurs et de la simplicité. Deux toiles vont marquer la naissance de la nouvelle peinture qu'ils vont appeler le cloisonnisme : Le Bateau au soleil couchant et Les Chiffonnières du Pont de Clichy . La Société des Artistes indépendants fondée en 1884 vit la participation deus ou trois ans plus tard de Signac, Seurat,Maximilien Luce, Guillaumin. Toulouse-Lautrec et Vincent Van Gogh.
Anquetin, fera partie de groupes anarchistes qui gravitaient autour de Zo d'Axa, de Jean Grave, et d'Octave Mirbeau. Il participa à plusieurs revues, dont : La Feuille, et l'En Dehors.
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FELIX VALLOTTON, LE NABI CLAIRVOYANT
PAR BERNARD VASSOR
Le promenoir des Folies-Bergères
A SUIVRE.............
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19/09/2007
LA PEAU DE CHAGRIN EDITIONS DE L'ORIGINAL
NICOLE MOZET DU GIRB, ME SIGNALE :
Dans la collection Balzac des éditions de l’originale http://www.debalzac.com, Andrew Oliver poursuit son travail, texte après texte dans un ordre chronologique : c’est aujourd’hui La Peau de chagrin, ce sera prochainement les Romans et contes philosophiques (après Le Dernier Chouan, Physiologie du mariage, Scènes de la vie privée). Je rappelle le principe de cette collection : le texte de l’édition originale dans le livre et les documents (très nombreux — variantes, bibliographie, etc.) sous la forme d’un cdrom joint). Voir les conditions d’achat sur le site et faites souscrire les bibliothèques de vos universités et autres institutions.
23:52 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
ALEXIS MERODACK JEANEAU LE SYNTHETISTE
PAR BERNARD VASSOR
A la fois admirateur des nabis, de Toulouse-Lautrec, il reprit à son compte le terme de synthétiste inventé par Gauguin lors de l'exposition universelle de 1889 au café Volponi. Théorie qu'il developpa dans différentes revues à partir de 1914.
23:20 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
HENRI-GABRIEL IBELS LE NABI "JOURNALISTE"
PAR BERNARD VASSOR
Ibels a vingt ans quand il rencontra Bonnard Serusier, Lugné Poe, Denis et Ranson.
Il est l'un des cinq membres fondateurs du groupe des nabis. Familier de "l'Os à Moelle" il fréquenta les milieux anarchistes comme Valloton et Fénéon et fit de nombreuses affiches et estampes offertes aux acheteurs de revues d'extème gauche. Il fit également de nombreux programmes de théâtre et de cabarets. Il expérimenta différentes techniques lithographiques. Amateur de cirque comme son ami Toulouse-Lautrec, il fréquenta les ouvriers et les artistes forains avec qui il se lia d'amitié. Un peu comme Picasso un petit peu plus tard.
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L'ILE DE LA JATTE : CHARLES ANGRAND
PAR BERNARD VASSOR
Né en Normandie, à Criquetot-en-Caux
Après sa rencontre avec Seurat qu'il accompagnait dans ses déplacements à Asnières et Courbevoie, Charles Angrand( 1854-1926) va porter à la perfection la technique de division des touches et du mélange optique.
Ami de Aman-Jean, Camille Pissarro, Armand Séguin, d'Adolphe Albert, Paul Adam, Gustave Kahn, Félix Fénéon, ils se réunissaient chez Signac boulevard de Clichy. Il fut un des principaux peintre du groupe néo-impressionniste. Sa première exposition parisienne date de décembre 1884 au salon des Artistes indépendants 45 boulevard des Batignolles. Je l'ai classé abusivement dans "les amis de Vincent" pour la simple raison que il avait refusé d'échanger une de ses toiles contre une de Vincent van Gogh !!!
C'est Charles Angrand lui-même qui raconte à Coquiot que Vincent avait vu sa toile "Les poules dans la basse-cour" en dépôt chez le père Tanguy, et qu'il (Vincent) avait été attiré par "sa lourdeur de pâte". Ils eurent une discussion dans le "café du Théâtre", boulevard des Batignolles, qui n'aboutit pas. Angrand, les néo-impressionnistes Paris 1970
15:05 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/09/2007
JONGKIND A PARIS : "LE VERLAINE DE LA PEINTURE"
PAR BERNARD VASSOR
MONTMARTRE EN 1860
Les rues cerclées en ovales, correspondent en haut la rue de l'Empereur est l'actuelle rue Lepic, et la rue Bréda est la rue Henry Monnier.
Johan Barthold Jonkind 1819-1891 né à Latrop aux Pays-Bas. Il est arrivé à Paris en 1846 où il a fréquenté l'atelier d'Isabey. Il disposait d'une pension royale versée par son pays. Il habitait alors au 1 place Pigalle, où Narcisse Diaz de la pena une fois devenu riche grâce à sa peinture se fera construire un magnique hôtel. En plein coeur du quartier Bréda fréquenté par les lorettes, il la proie des jeunes de "la Belle sexes" comme il l'écrit à srs amis. Sa vie de débauche, les consommations importantes d'alcools forts et l'abus des vins de Bordeaux vont le conduire à une douce folie. Mais sa gentillesse et sa bonté, fit qu'il fut toujours entouré d'amis qui le soutinrent sans relache. Ajoutez à cela un talent de peintre incomparable qui lui valut l'admiration de ses collègues. En 1852, il fait une demande au comte Neuwierkerke (l'amant de la princesse Mathilde) afin d'obtenir une pension qui ne lui sera pas accordée. En 1855, il retourne dans son pays natal où il envoyait
à son marchand de tableaux préféré Pierre-Firmin Martin, dit le Père Martin, établi rue de Mogador, puis rue Laffitte et enfin rue Saint-Georges au 29. Pour le tirer de la misère, et de payer ses dettesdes amis comme Isabey, Corot et Felix Cals organisèrent une vente à son profit. Une fois ses dettes effacée, Jongkind revient à Paris et rencontre une veuve Mme Joséphine Fesser qui l'a pris en charge comme un enfant. Il fait de fréquents voyages dans toute la France avec madame Fesser. La guerre de 1870 le surprend à Nevers. Il revient à Paris le 26 mars 1871, le jour des premières éléctions de la Commune de Paris. Dans une lettre à un ami, il se plaint de'être empêché de passer place Vendôme et rue de la Paix en raison des barricades et des Gardes nationaux. Il habite alors rue de Chevreuse, mais veut tout de même retourner dans son quartier préféré : le quartier Bréda. Edmond de Goncourt lui rendit visite le 4 mai 1871 : "
Dans des quartiers perdus (rue de Chevreuse, près de Montparnasse) J'ai été un des premiers à apprécier le peintre*. Figurez-vous un grand diable de blond aux yeux bleus, du bleu de la faïence de Delpht, à la bouche tombante, peignant en gilet de tricot et coiffé d'un chapeau de marin hollandais. Il nous fait voir des esquisses des rues de Paris, du quartier Mouffetard, des abords de Saint-Médard, où l'apothéose des couleurs grises et barboteuses du plâtre de Paris (...) il nous montre cela bonifacement en patoisant en hollando-français. (..)Pendant ce temps, tourne autour de lui avec les caresses et les paroles qu'ont les mères pour les enfantsune femme qui l'a sauvé de la faim, de la folie, une courte femme aux cheveux argentés, aux moustaches drues, un ange de dévouement, qui a l'air d'une matrule de maison de tolérance. (...)Jongkind a parlé, il s'est animé au sujet de la politique de la Commune. Tout à coup, son langage se brouille et se hollandise ses paroles deviennent bizares, incohérentes. Il y est question d'agents de LouisXVI, de choses horribles dont le peintre aurait été témoin."
à apprécier le peintre*. Figurez-vous un grand diable de blond aux yeux bleus, du bleu de la faïence de Delpht, à la bouche tombante, peignant en gilet de tricot et coiffé d'un chapeau de marin hollandais. Il nous fait voir des esquisses des rues de Paris, du quartier Mouffetard, des abords de Saint-Médard, où l'apothéose des couleurs grises et barboteuses du plâtre de Paris (...) il nous montre cela bonifacement en patoisant en hollando-français. (..)Pendant ce temps, tourne autour de lui avec les caresses et les paroles qu'ont les mères pour les enfantsune femme qui l'a sauvé de la faim, de la folie, une courte femme aux cheveux argentés, aux moustaches drues, un ange de dévouement, qui a l'air d'une matrule de maison de tolérance. (...)Jongkind a parlé, il s'est animé au sujet de la politique de la Commune. Tout à coup, son langage se brouille et se hollandise ses paroles deviennent bizares, incohérentes. Il y est question d'agents de LouisXVI, de choses horribles dont le peintre aurait été témoin."
Après la fin de la Commmune, le 12 juillet 1871 Jongkind écrit à un de ses amis :"Ils ont passé de bien mauvais moments depuis leur retour à Paris. Toutes les fenêtres et carreaux ont été brisés lors de l'explosion de la poudrière du Luxembourg (le 24 mai, les versaillais ont bombardé la capitale qu'ils avaient assiégé, tirant des obus incendiaires,, qui ajoutés aux incendies allumés par les insurgés ont fait certains quartiers de Paris un véritable brasier) Jongkind poursuit dans son sabir :"lorsque la poudrière a sauté, votre mère et moi et d'autres locataires étions decendu dans le colldor par derrière la bouti de Rochette le charbonnier, tandis qu'on ne pouvait pas sortir dans la rue force des fusillades des obus et des boules de canon, la maison de notre boulangère au coin de la rue Vavin et Notre-Dame-des-Champs n'existe plus. Voilà revenu de la grande frayeur et la grande ville a reprise ses mouvements habituels de ces millide voitures et circulation. Une dame de sa connaissance loue des vilocipèdes au jardin du Luxembourg (...) Espérons que nous aurons la paix après de pareilles desastres"
Quand la poudrière du Luxembourg a explosé, sur son chevalet, Jongkind avait une toile : Canal intérieur de la ville de Dordrecht. Sur le chassis de cette toile, il a noté : "Mercredi 24 mai 1871, aggratinée de vitre ou tout esst casser dans apprtement 5 rue de Chevreuse troisième étage par explosion de la poudrière jardin du Luxembourg à Paris 2 heures après-midi"
Ce que ne sait pas le peintre, c'est que pendnt ce temps les troupes versaillaises fusillent des milliers de parisiens sans autre forme de procès. Pour la légalité, une cour prévôtale a été installée dans une anexe du palais du Luxembourg, où les condamnations à mort sont expédiées en quelques minutes. Les suppliciés sont conduits contre un muret qui cerne le bassin du Luxembourg. Le flâneur qui aujourd'hui peut remarquer des traces de balles contre deux des murs derrière les chaises où l'on peut lire si l'on veut dess poèmes de Rimbaud.....
suivre...
*A l'écouter, Edmond a été le premierà tout découvrir !
Jongkind Biographie illustrée, François Auffret, Maisonneuve et Larose 2004
Goncourt Journal, Robert Lafont 1994
a suivre...
*A l'écouter, Edmond a été le premierà tout découvrir !
Jongkind Biographie illustrée, François Auffret, Maisonneuve et Larose 2004
Goncourt Journal, Robert Lafont 1994
17:40 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UNE VOISINE DE GUYONNET-MERVILLE TRES INCONVENANTE, N'EST-CE PAS MONSIEUR DE BALZAC !!!
PAR BERNARD VASSOR
Bibliothèque nationale de France, département des estampes.
Cette demoiselle Macon ! C'en est trop ! Vos fréquentations chez maître Guyonnet-Merville étaient mon cher Honoré vraiment inconvenantes. C'est dans cette rue que le jeune Balzac après des études de droit a travaillé comme gratte-papier, dans l'espoir de sa famille de le voir succéder un jour à ce patron qui servira pourtant de modèle dans les romans de Balzac qui lui a dédié : "Un épisode sous la terreur"
UN EPISODE SOUS LA TERREUR A MONSIEUR GUYONNET-MERVILLE, Ne faut-il pas, cher et ancien patron, expliquer aux gens curieux de tout connaître, où j'ai pu savoir assez de procédure pour conduire les affaires de mon petit monde, et consacrer ici la mémoire de l'homme aimable et spirituel
Groupe International de Recherches Balzaciennes, Groupe ARTFL (Université de Chicago), Maison de Balzac (Paris). Balzac. La Comédie humaine. Edition critique en ligne [En ligne]. [Consultation du 3 juillet 2004]. Disponible sur internet : http://www.paris.fr/musees/balzac/furne/presentation.htm
La rue Coquillière
Elle bordait le mur d'enceinte de Philippe Auguste et devait son nom à une famille des XIIème et XIIIépme siècle, un acte de vente de 1292 indique que Pierre Coquillier a vendu à Gui de Dampierre une maison dans cette rue qui était alors "esdifiée"Robert et Adam Coquillier y avaient des maisons voisines. Un fermier-général y eut un hôtel à deux portes donnant sur les rue Coquillière et rue du Platre. Il confia l'éducation de son fils à un precepteur nommé Jean-Jacques Rousseau . A l'angle de la rue du Bouloi, un hôtel nommé Casse-noisettes abritait un apothicaire marchand de couleurs donc. Le nom de Casse-noisette était la corruption du nom d'un propriétaiire : Gigot de Crissenoi, nommé par déeision Brise-noix, Casse-noix, puis Casse-noisette. Parmi les héritiers, on compte Mme Angélique-Nicole Langlois, seconde épouse de Talma. Tout près de l'hôtel Bullion, donnant aussi rue Coq-Héron reconverti en salle des ventes en 1780. A l'enseigne de l'Epée-de-Bois, deux filles galantes la Dumoulin et la Virville faisaient les quatre-cents pas de la rue du Jour à la rue du Bouloi et arpentaient de long en large la rue Coquillière.
16:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
PROMENADE HISTORICO-LITTERAIRE
Notre association AUTOUR DU PERE TANGUY
ORGANISE :
UNE PROMENADE SUR LES PAS DE LA REINE MARGOT
SAMEDI 29 SEPTEMBRE 2007 A 14 HEURES,
DEVANT LE CAFÉ « LE FUMOIR » ,PLACE SAINT-GERMAIN L’AUXERROIS
Le nombre de places étant limité, il est indispensable de réserver votre participation
à : marber@noos.fr
Visite entièrement gratuite par notre amie Chantal Chemla.
12:55 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
RUE DE LA LUNE : AH ! C'EST DU PROPRE MONSIEUR DE BALZAC !!!
PAR BERNARD VASSOR
Cette carte de visite publicitaire, indique clairement la profession de la praticienne de cette rue qui a une longue tradition de "tolérance"
ILLUSIONS PERDUES PAR LE GIRB
Groupe International de Recherches Balzaciennes, Groupe ARTFL (Université de Chicago), Maison de Balzac (Paris). Balzac. La Comédie humaine. Edition critique en ligne [En ligne]. [Consultation du 3 juillet 2004]. Disponible sur internet : http://www.paris.fr/musees/balzac/furne/presentation.htm Il faut vous dire que l'endroit a une longue tradition de galanterie depuis des temps immémoriaux. La partie située près de la rue Poissonnière prèsdes anciens remparts de la ville, s'appelait "Le Champs-aux-femmes, à l'époque de Louis XIV. La rue fut ouverte en 1630 A l'angle de la rue de la Lune deux maisons tricentenaires faisaient commerce dans une spécialité fort recherchée et jouxtait la Compagnie colonelle des Gardes-françaises. Une autre maison fut fondée en 1820, elle succédait au commerce d'un galant qui vendait ses charmes aux dames fortunées. Il se faisait appeler Henri de Renneville et dit-on ne dédaignait pas les faveurs de leurs maris. Ensuite, c'est une rebouteuse qui ne craignait pas de se transformer en hétaïre, une fois la guérison de ses patients était assurée. Vers 1690, on trouve au milieu de cette rue un monsieur Claude du Plaisir qui fut obligé de déménager car les marcheurs de nuit prenait au mot la maison de ce fort honnête homme ! La plupart de ces maisons avaient une double entrée, donnant de l'autre côté sur le boulevard.
12:00 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : BALZAC | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
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