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18/09/2007

UNE VOISINE DE GUYONNET-MERVILLE TRES INCONVENANTE, N'EST-CE PAS MONSIEUR DE BALZAC !!!

PAR BERNARD VASSOR

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Bibliothèque nationale de France, département des estampes.
Cette demoiselle Macon ! C'en est trop ! Vos fréquentations chez maître Guyonnet-Merville étaient mon cher Honoré vraiment inconvenantes. C'est dans cette rue que le jeune Balzac après des études de droit a travaillé comme gratte-papier, dans l'espoir de sa famille de le voir succéder un jour à ce patron qui servira pourtant de modèle dans les romans de Balzac qui lui a dédié : "Un épisode sous la terreur"
UN EPISODE SOUS LA TERREUR A MONSIEUR GUYONNET-MERVILLE, Ne faut-il pas, cher et ancien patron, expliquer aux gens curieux de tout connaître, où j'ai pu savoir assez de procédure pour conduire les affaires de mon petit monde, et consacrer ici la mémoire de l'homme aimable et spirituel

Groupe International de Recherches Balzaciennes, Groupe ARTFL (Université de Chicago), Maison de Balzac (Paris). Balzac. La Comédie humaine. Edition critique en ligne [En ligne]. [Consultation du 3 juillet 2004]. Disponible sur internet : http://www.paris.fr/musees/balzac/furne/presentation.htm

La rue Coquillière

Elle bordait le mur d'enceinte de Philippe Auguste et devait son nom à une famille des XIIème et XIIIépme siècle, un acte de vente de 1292 indique que Pierre Coquillier a vendu à Gui de Dampierre une maison dans cette rue  qui était alors "esdifiée"Robert et Adam Coquillier y avaient des maisons voisines. Un fermier-général y eut un hôtel à deux portes donnant sur les rue Coquillière et rue du Platre. Il confia l'éducation de son fils à un precepteur nommé Jean-Jacques Rousseau . A  l'angle de la rue du Bouloi,  un hôtel nommé Casse-noisettes abritait un apothicaire marchand de couleurs donc. Le nom de Casse-noisette était la corruption du nom d'un propriétaiire : Gigot de Crissenoi, nommé par déeision Brise-noix, Casse-noix, puis Casse-noisette. Parmi les héritiers, on compte Mme Angélique-Nicole Langlois, seconde épouse de Talma. Tout près de l'hôtel Bullion, donnant aussi rue Coq-Héron reconverti en salle des ventes en 1780. A l'enseigne de l'Epée-de-Bois, deux filles galantes la Dumoulin et la Virville faisaient les quatre-cents pas de la rue du Jour à la rue du Bouloi et arpentaient de long en large la rue Coquillière.

Commentaires

cher B.V, est ce un piège farceur ?je n'ai jamais entendu parler de cette Mademoiselle LANGLOIS, seconde épouse de TALMA..Il se maria deux fois, la première avec JULIE CAREAU, la deuxième avec sa partenaire de la Comedie Francaise, CAROLINE VANHOVE, et vécut enfin avec MADELEINE BAZIRE (que bizarrement il appelait CAROLINE) Elle lui donna trois enfants mais il ne l'épousa pas. Il y eut bien en 1808 une BAZIRE à la COMEDIE FRANCAISE, mais sans rapport. CAROLINE VANHOVE se para légitimement du nom de MADAME TALMA jusqu'au jour où elle épousa le COMTE DE CHALOT..

Écrit par : jean darnel | 18/09/2007

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