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05/08/2007

STENDHAL DANS UNE MANSARDE

PAR BERNARD VASSOR

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C'est entre la rue de Grenelle et la rue Saint-Dominique (aujourd'hui partie du boulevard Saint-Germain), qu'était l'Impasse Sainte-Marie, aujourd'hui, impasse Paul-Louis Courrier , que Henry Beyle, décrit la mansarde où il vivait au dernier étage "de l'escalier indigne (...)la fenêtre était inclinée à 45°."...(....)J'ai appris depuis que j'étais menacé d'une hydropisie de la poitrine"
 ..............................
Vie de Henry Brulard, ed Folio.
Contribution de Cécile Meynard :"Mansardes, pensions et gargotes parisiennes dans l'imaginaire d'Honoré de Balzac et de Stendhal" au troisième Congrès International de la Société d'études romantiques et dixneuvièmiste les 7-8- et 9 juin 2007.

15:50 Publié dans Les écrivains | Tags : STENDHAL | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Jean-Baptiste Antoine Guillemet 1843-1918

"Mon bon ami,
Vous seriez bien aimable de me dire le jour où vous pourrez me donner une heure de causerie (de 3 à 6 par exemple) en tête à tête, soit à votre atelier*, soit ailleurs. J'ai besoin pour mon prochain bouquin de notes sur les marchands de tableaux et sur les amateurs, j'ai songé à vous. Jarriverai avec du papier et un crayon (...)
Cordialement Emile Zola"

Lettre de Zola demandant à Guillemet sa collaboration pour l'écriture de "l'Oeuvre" le vingt avril 1885 :
"Les marchands de couleurs font des crédits très long et perdent peu parcequ'ils vendent très cher, (..) Baudry à dû 60 000 francs à son marchand de couleurs. Ils salent les vieilles notes. Il y a les chics et les pas Chics (...)
(Note de Guillemet)"medium_La_Seine_a_Conflans.jpg

 

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11:15 Publié dans Les peintres | Tags : Brame, Petit, Sedelmeyer, Le père Martin, Aubourg, Villerville, Courbet | Lien permanent | Commentaires (7) | | | | Digg! Digg

Le japonisme et Siegfrid Bing

PAR BERNARD VASSOR
mise à jour le 5 août 2007 
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Né le26 février 1838 à Hambourg, Siegfrid Bing suit en 1854 sa famille qui s’installe à Paris. Elle possède une entreprise de porcelaine et une fabrique de chapeaux à Lima !

Très rapidement, Siegfrid mettra au point un système ingénieux pour produire de la porcelaine et des objets d’Art dans ses ateliers du 48, rue du Faubourg Saint Denis et qui remportera de nombreux prix lors d’expositions universelles.

En 1869, Bing présente à l’Union Centrale des Beaux Arts Appliqués, des céramiques d’inspiration japonaise pour les vendre dans sa boutique du faubourg. La guerre de 1870, le siège de Paris et la Commune vont l’obliger à s’exiler à Bruxelles. De retour à Paris en septembre 1871, il va "dé-germaniser" son prénom et choisir de se nommer Samuel. Il fait alors une demande de naturalisation qu’il obtient du Maréchal Mac-Mahon sans difficulté.
Il va dès lors orienter son commerce dans les articles d’Extrême Orient. Il ouvre un magasin au 13 rue Bleue où il vend des "japonaiseries" et devant le succès remporté, il installe 19 rue Chauchat une boutique plus grande dédiée uniquement aux objets et articles qu’il importe du Japon.

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L’immeuble construit au 18ème siècle étant trop petit, Bing demandera à l’architecte Louis Bonnier de lui construire un immeuble à l’angle de la rue Chauchat (n°19) et de la rue de Provence (n°22) pour accueillir de nouvelles œuvres dans un genre inconnu alors. Ce sera le premier lieu au monde consacré à l’Art Nouveau. Il voyagera aux Etats-Unis, en Angleterre, en Belgique, au Japon bien sûr, pour propager les nouvelles techniques artistiques et industrielles.

Il meurt en 1905, laissant à son fils Marcel un empire.

L’immeuble « Art nouveau » démoli dans les années 1925, sera remplacé par un autre style « Art Déco » ! C’est aujourd’hui un bureau de poste.

Une information en avant-première : un nouveau centre culturel japonais va s’installer dans le quartier Saint-Georges pour y exposer des estampes et autre objets du monde de l’éphémère.





10:40 Publié dans L'art japonais : BING | Tags : siegfrid bing, 13 rue bleue, 19 rue chauchat, la ségatori, louis bonnier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

04/08/2007

A LA GRACE DE DIEU, 119 RUE MONTMARTRE PARIS DISPARU. UNE ENSEIGNE DU DEBUT DU XVIIe SIECLE

PAR BERNARD VASSOR

Mis à jour le 4 août 2007 

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 Des historiens du début du XXéme siècle ont cru dater cette enseigne entre 1716 et 1720. Elle portait le même nom que le célèbre cabaret de la Courtille appartenant à Gilles Desnoyers au 129 rue du faubourg du Temple. : "La Cour de la Grâce de Dieu".  La rue Montmartre alors était un  quartier très riche qui abritait la Compagnie des Indes, rue de Bourbon*, au 116 actuel se trouvait la Compagnie de la Traite des noirs, non loin des Messageries royales, le Bureau du Transport, un des sept bureaux de la loterie nationale inventée et tenue par Casanova lui-même. Des entreprises appelées "chasse-marée", qui étaient des rouliers chargés du transport de poisson de pêche et des huitres qui venaient des côtes de Normandie, des côtes de Normandies.  C'est là aussi que s'établissaient les écaillères.
Atget qui a photographiée cette enseigne vers 1900, la situe au numéro 121 ? Rochegude se contente de signaler une curieuse enseigne au 119.... La maison a été démolie en 1963, l'enseigne se trouve aujourd'hui au musée Carnavalet.
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Avant la démolition, nous apercevons vers 1920, la grille de l'enseigne dans le fond, derrière le comptoir.
  
*Aujourd'hui rue d'Aboukir 

21:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : A LA GRACE DE DIEU, CARNAVALET, ROCHEGUDE, Compagnie de la Traite des noirs, Compagnie des Indes, Casanova, Atget | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

ADOLPHE GOUPIL, LE PREMIER "PATRON" DES FRERES VAN GOGH A PARIS.

PAR BERNARD VASSOR

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12, Boulevard Montmartre associé à Rittner en 1829

15, Bd Montmartre,  associé à Viber 1834
19, Bd Montmartre, en 1850, puis à partir de 1860 avec Van Gog et Cie.

24, Bd des Capucinesl, 1893
Place de l'Opéra, 1870
7, Rue de Lancry, 1841-50

9 rue Chaptal associé à l'oncle Cent à partir de 1860
Des ateliers de reproduction photomécanique des images sont installés dans un vaste bâtiment industriel de la proche banlieue

nord de Paris, à Asnières.

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Vincent van Gogh, “l’oncle Cent" ’associé de Goupil à partir de 1861. Les frères van Gogh, ont été les employés de Goupill, rue Chaptal pour Vincent, et boulevard Montmartre pour Théo….  

A suivre.............. 

10:00 Publié dans Les marchands de tableaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

03/08/2007

JEANNE ROZEROT, LA FEMME DANS L'OMBRE

PAR BERNARD VASSOR

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JEANNE ROZEROT EN COMPAGNIE DE L'AMI DES ZOLA : ALFRED BRUNEAU
Elle a vingt et un ans quand elle entre, engagée par Alexandrine la femme d'Emile Zola, comme lingère. Jeanne devint la maîtresse de l'écrivain quelques temps après. Il est partagé entre l'amour de sa femme et son autre amour pour celle qui lui appporte la jeunesse et la fraicheur. Jeanne s'installa au 66 rue Saint-Lazare et eut deux enfants avec
Emile : Denise et Jacques.
Les éditions Gallimard ont publié : Émile Zola, Lettres à Jeanne Rozerot 1892-1902 . Édition de Brigitte Émile-Zola
et d’Alain Pagès. 
A lire aussi : Evelyne Bloch-Dano, Madame Zola, éditions Grasset, 1999. 
Parution à l'automne de la traduction américaine de Madame Proust, par l'écrivain Alice Kaplan, chez University of Chicago Press. Tournée de trois semaines aux USA, sur invitation du service culturel de l'Ambassade, organisée par l'Alliance française.

 

11:00 Publié dans Histoire littéraire | Tags : Alain Pagès, Alexandrine, Emile Zola, JEANNE ROZEROT, Evelyne Bloch-Dano | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

ALFRED BRUNEAU

PAR BERNARD VASSOR

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Bruneau Louis Charles Bonaventure Alfred,(1857-1934). Violoncelliste, compositeur, entré aux Concerts Pasdeloup en 1876. Puis au Théâtre Lyrique il crée son premier opéra. Il rencontra Emile Zola en 1888 avec qui il noua une profonde relation d'amitié jusqu'à la mort tragique rue de Bruxelles de l'auteur des Rougon-Maquart.. Les deux hommes vont avoir une étroite collaboration, Bruneau écrivant des oeuvres musicales d'après les romans de Zola. Après la mort de celui-ci, Alfred devint le directeur de l'Opéra Comique, membre du Conseil supérieur du Conservatoire, puis Inspecteur général de l'enseignement musical. Il est inhumé au cimetière des Batignolles. 

10:30 Publié dans LES MUSICIENS | Tags : ZOLA, ALFRED BRUNEAU, Concerts Pasdeloup | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Le marche des martyrs, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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C'est pendant la Commune de Paris, le 15 avril 1871, que fut ouvert le Marché des Martyrs, place Choron. C'est l'administrateur délégué Bayeux-Dumesnil, qui donna  l'autorisation. Il avait été nommé après la démission de tous les élus de l'arrondissement : Arthur Ranc, et Ulysse Parent, les 5 et 6 avril. Bayeux-Dumesnil fut remplacé quinze jours plus tard par Guérin et Portalier, tous habitaient le neuvième arrondissement.

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Le président de la Commission du vieux Paris, ayant jugé "qu'aucun objet  n'était à retenir de cette construction pouvant présenter un intérêt pour l'histoire de Paris", une photographie ne fut même pas demandée !
Le hasard fait que j'ai trouvé ces documents à deux semaines d'intervalle aux "Archives de la Seine" boulevard Serrurier.

 

 

00:35 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : Arthur Ranc, Ulysse Parent, Guérin et Portalier, Bayeux-Dumesnil | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

02/08/2007

LE MORTIER D'OR RUE DES LOMBARDS, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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L'établissement d'un droguiste à l'enseigne du Mortier d'Or,(de la Barbe d'Or aussi disent certains historiens) fut fondé en 1689 et passe pour occuper l'emplacement du Poids-du-Roi. Comme vous le savez déjà, les épiciers, droguistes apothicaires étaient également marchands de couleurs. A côté du Mortier d'Or, il y avait le "Fidèle Berger" un confiseur. La rue se partageait entre épiciers, confiseurs, qui camouflaient des officines d'usuriers (prêts sur gage).  

La rue au XIIéme siècle s'appelait de l'Aiguillerie dans sa partie est, rue de la Lamperie dans la partie ouest, plus tard rue de la Buffetterie, puis sous Louis XIII, la rue de la Pourpointerie. Pourtant, c'est sous Philippe Auguste que des prêteurs sur gage venus d'Italie, de Gênes, Venise, Pise, Florence, ou Sienne, Ils furent désignés par la population sous le npm de Lombards. Le père de Boccace faisait partie de cette corporation (l'auteur du Décameron son fils, était né à Paris par hasard à Paris selon le marquis de Rochegude), il avait pignon sur rue. Le nom de rue des Lombards apparait vers 1650, alors que les habitants de Paris lui donnaient déjà depuis plus de deux siècles. L'hospice Sainte- Catherine était situé à l'angle de la rue Saint-Denis et servait d'asile aux bonnes sans place. Les religieuses catherinettes étaient également chargées d'enterrer tous les morts exposés à la morgue du Châtelet qui n'avaient pas été réclamés... La rue avait au début du règne de Louis XIV "Le-Poids-du-Roi" juré-peseur que nommait les épiciers et les apothicaires qui étaient chargés de vérifier les poids et mesures, les poinçons, les étalons d'usage légal.

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Voici une liste d'enseignes visibles au début du XVIIIéme siècle. Rappelons que la numérotation des rues de Paris n'est apparu dans sa forme actuelle qu'à partir de 1804. Nous constatons que contrairement à ce qui est dit par des historiens du XIXéme, le "Poids-du-Roi ne se trouvait pas à l'emplacement du Mortier d'Or. 
Quelques noms de prêteurs "Lombards", monayeurs, changeurs du XIIIéme au XVIéme : 
Perruzzi, Bardi, Spini, Scali, Biccio, Lusciato (mouche)Ciapponi, Boccacio (Boccace), Spifame etc.. 
Le numéro 44 de la rue, est occupé aujourd'hui par une échoppe de tatoueur et de"body-percing" 

09:00 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : MORTIER D'OR, BOCCACE, LOMBARDS, MARCHANDS DE COULEURS, POIDS-DU-ROI, ROCHEGUDE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

01/08/2007

A PROPOS DE MICHEL SERRAULT

 

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Notre ami Jean Darnel, membre de notre comité scientifique nous annonce :

signalez pour les inconditionnels de Michel SERRAULT, ce très grand acteur, que je lui consacre MARDI 7 AOUT, de MIDI à 13H30, sur la fréquence F.M.95 point 6 à la RADIO une émission spéciale, avec ses camarades qui ont joué pendant 6 Ans avec lui au THEATRE DU PALAIS ROYAL. J'ai la bonne fortune de disposer de la bande intégrale radiophonique du spectacle Bande privée puisque la Radio n'avait rien fait..J'en passerai des extraits.C'est mon cadeau à votre belle Association...

Note du rédacteur :

Merci pour cette information. Nous n'allons pas manquer cet évènement. B.V. 

19:55 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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