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26/02/2007

LE CABARET PELLORIER DE L'ACADEMIE FRANCAISE..

Par Bernard Vassor

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LE CAFE PELLORIER DE L’ACADEMIE FRANCAISE.
C’était en 1819 que Pellorier ouvrit  175 rue Saint-Jacques, ce cabaret « aux quarante tonneaux »comme il y avait quarante académiciens.
Composé d'une seule salle, c'était également un établissement distilateur. Fréquenté par un célèbre étudiant de soixante dix sept ans nommé Paragot, poète, il avait composé ces vers  :
"Quand je viens le soir à l'Académie,
Que j'demande un verr', on me le sert gaiement,
Et j'entend causer droit anatomie,
Par des hommes qui cas', mais caus' savament.
Tous les étudiants le connaissent et le tutoient et lui offrent de l'asinthe. Paragot a également composé deux complaintes :"Monseigneur l'archevêque, et Le Choléra Morbus. Le garçon de café, un nommé  Hilaire et surnommé poigne d'acier ce qui nous renseigne sur la manière de traiter les clients récalcitrants.

Plus tard dans le siècle, Rimbaud fréquenta avec Verlaine  l’académie d’absinthe , ce qu’il appelait l’Académie d’Absomphe.

Il écrit à son ami Ernest Delahaye :                                                                                      Rimbaud avec l'ombre de Verlaine medium_Rimbaud_avec_l_ombre_Verlaine_05_sepia.jpg

"Vive l'académie d'Absomphe, malgré la mauvaise volnté des garçons ! C'est le plus délicat et le plus tremblant des habits, que l'ivresse par la vertu de cette sauge de glaciers, l'absomphe. Mais pour après se coucher dans la merde.

Jumphe 1872"    

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