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22/10/2006

Alexandre Privat d’Anglemont

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né le 21 août 1815 à Sainte-Rose, Guadeloupe, fils de la demoiselle Elisabeth Desmarais, mulâtresse libre, et probablement d'un père gentilhomme qui ne l'aurait pas reconnu. Sainte Rose, une des plus petites iles de la Guadeloupe. Sa famille l'envoya à Paris pour y poursuivre des études. De petite bourgeoisie, son père dirigeait une scierie. Privat ne remit jamais les pieds sur son île. La tête couverte d'une chevelure rousse et épaisse à la manière de Dumas, les yeux gris-verts avec une barbe abondante.medium_PRIVAT_PORTRAIT.jpg

Il était considéré par ses amis comme un homme bon, généreux, athée, anticlérical passionné, jusqu'à son dernier souffle, il refusera catégoriquement la présence d'un prêtre.

Il connaissait tous les cabaretiers par leur noms, et tous les cabaretiers l'aimaient et prêtaient l'oreille à ses sornettes, surtout les cabaretières. Il obtenait d'eux ou d'elles un bouillon à force d'éloquence ou par quelques-uns de ces expédient inoffensifs. Un des grands moyens de séduction était les billets de spectacle qu'il se procurait auprès des secrétaires de théâtre pour obtenir un repas

Privat mourut dignement témoigne un de ses amis qui assista à ses funérailles :"Je me rappelle encore la tête ébouriffée de Michel Masson nous apprenant avec douleur que nous n'irions pas à l'église; la volonté de Privat ayant été expresse sur ce point.

Et quand le convoi fut  arrivé au boulevard extérieur,, je vis avec stupeur Baptiste, le garçon de la Brasserie (des Martyrs), nu-tête, en petite veste, souliers décolletés et tablier relevé à la ceinture, se glisser dans le cortège :-Vous m'excuserez, me dit-il en arrivant au cimetière (Montmartre) si je suis venu en costume, mais le patron n'a pas voulu me donner la permission, et j'ai dû m'échapper...J'aurai mieux aimé perdre ma place que de ne pas accompagner jusqu'au bout un homme comme celui-là"

Le jeune Alexandre recevait chaque mois une pension qu’il s’empressait de dilapider en quelques jours en compagnie de jeunes femmes et d’amis qui partageaient sa vie de débauche. Une fois le pécule mensuel fondu dans la caisse des cabaretiers, les marchands de vins et d’autres poches de demoiselle peu farouches, Privat vivait, de petits articles au journal « Le Siècle » . C'est Banville qui a présenté Privat à Baudelaire dans le jardin du Luxembourg. Ami d'Eugène Sue, de Musset, de Delacroix,de Balzac,  de Dumas (père).

Il collaboré au Mousquetaire de Dumas à la Maison dorée, au Corsaire et au Figaro

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Cet ouvrage anonyme est attribué par la B.nf à Charles Baudelaire, Alexandre Privat d'Anglemont, Georges-Marie Dairnvaell (?), Fortuné Mesuré et à l'abbé (défroqué) Alphonse-Louis Constant (plus tard Eliphas Lévi) la couverture est de Nadar ; [B.N. Rés.p.Yf.388

Une anecdote curieuse inconnue de la plupart des librairies anciennes : Dans un recueil d’articles paru en 1854, Privat a inséré sous son nom deux sonnets ( à Madame Dubarry) que lui avait donné Baudelaire et qu’il avait déjà vendu au journal de Villerglé de Saint Alme l le Corsaire-Satan . Ces pièces ont donc été en édition pré-originale et originale dans le recueil de Privat d’Anglemont Paris anecdotes (1854) c’est à dire trois ans avant « les Fleurs du Mal ». Ce don est contesté par beaucoup d'historiographes...?

Historiographe des petits métiers les plus insolites : Le fabricant d'asticots, la loueuse de voitures à bras, la cuiseuse de légumes, le peintre de pattes de dindons, les loueurs de viande, les reveilleurs, le marchand de feu, le pâtissier ambulant, la fabrique de café à deux sous, manufacture de pipes culottées, l'éleveur de fourmis, l'exterminateur de chats, le fabricant de cr^tes de coq, la loueuse de sangsues, le fabricant d'os de jambonneaux.....Véritable enquêteur des  bas-fonds, marcheur infatigable, ses longues jambes le menaient aux hospices de nuit dont il était client parfois bien involontairement. Héritier de Pierre Gringoire et de François Villon Les lieux les plus insolites, les promenades nocturnes medium_PRIVAT_faux_titre.jpgles tavernes louches les petits cafés de banlieue la moindre baraque en bois qui servait de marchand de vins était répertoriée les  bordels sinistres, les bouges où l’on dormait « à la corde ».Connu de tous les cabaretiers de Montmartre à Montrouge, son repaire était le cabaret du cimetière des Innocents, dans la rue aux Fers : Chez Paul Niquet,le quartier généralmedium_Privat_Paul_Niquet.jpg02.jpg que son ami Gérard de Nerval a décrit dans « les Nuits d’Octobre ». La liste de ses amis, figure dans de nombreuses chroniques d’historiographes de la Bohème parisienne, d’Henry Murger, Nadar, Poulet-Malassis et Delvau, ses amis les plus proches. La Brasserie des Martyrs et Dinochau, "Au Petit Rocher" faisaient partie d'un circuit savamment étudié.

                                            ci-contre Chez Paul Niquet

Il  est mort dans le lieu qui semble avoir été réservé à tous les artistes un peu originaux. à l’hospice Dubois, rue de l’Acqueduc le 18 juillet 1859. ( Un très important article du bulletin de la société Histoire et Vie du dixième arrondissement)
Les gens de lettres feraient bien de sortir de l’oubli, cet original, parfois mal embouché , mais surtout unique en son genre et le Grand-Maître de la bohème littéraire.

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La cité des chiffonniers 
Un chapitre savoureux d'un récit extrait d'un ouvrage Alexandre_Pothey_Privat_s_embete_052.pdf

Paul Niquet gérard de Nerval (nuits d'octobre)Paul_NIQUET_Nerval_nuits_d_Octobre.pdf

Une controverse fait rage à propos d'une "Magnifique trouvaille sur PRIVAT d'ANGLEMONT" Présentation et publication d'une nouvelle récemment découverte de Privat d'Anglemont intitulée La grande coquette - source principale de La Fanfarlo de Baudelaire "Magnifique trouvaille sur PRIVAT d'ANGLEMONT Willy Alante-Lima"

Une réponse est donnée dans

 Pour vous faire une idée, voici le texte par la bibliothèque de Lisieux :

http://www.bmlisieux.com/archives/fanfarlo.htm 

Le bulletin d'études parnassienne :  printemps 1996:  No. 17 Peter J. Edwards: Une collaboration théâtrale inconnue: Théodore de Banville et Alexandre Privat d'Anglemont, avec une pièce inédite, Entre l'arbre et l'écorce.  http://www.mta.ca/banville/bulletin.html 

Un site sur Sainte Rose 

Généalogie et Histoire de la Caraïbe (Pavillon 23, 12 avenue Charles de Gaulle, 78230 Le Pecq). Dans le n°172, Bernadette et Philippe Rossignol retrouvent le grand-père d'Alexandre Privat d'Anglemont , personnage quasiment inconnu des encyclopédies contemporaines, mais littérateur apprécié pour pour ses articles dans «Le Siècle». Il était né à Sainte-Rose (Petites Antilles) en 1820. Il s'éteignit à l'hospice Dubois (Paris) en 1859.

Dans le Parnasse Satyrique du XIX° siècles, plusieurs pièces signées Privat d'Anglemeont sont de Charles Baudelaire, avec en annexe l'appréciation suivante : "M.Privat  d'Anglemont était doué d'une excessive sensibilité littéraire, qui le poussait à produire sous son nom celles des poésies de ses amis dont le succès pouvait être douteux. On a de lui non-seulement des vers de M.Baudelaire, mais des vers de Banville, et des vers de Gérard de Nerval, car le sonnet sur madame du Barry, est de monsieur Gérard de Nerval*quoique M.d'Anglemont se soit rendu célèbre en le signant. (...) en revanche, il est l'auteur avéré des sermonts de l'abbé Mullois, et du Manuel de la charité.

Ballade des célébrités du temps jadis.

Dites-moi sur quel Sinaï

Ou dans quelle manufacture

Est le critique Dufaï?

Où? sur quelle maculature

Lalanne met-il sa rature?

Où sont les plâtres de Dantan,

Le Globe et La Caricature?

Mais où sont les neiges d'antan!

Où Venet, par le sort trahi,

 A-t-il trouvé sa sépulture?

Mirecourt s'est-il fait spahi?

Mantz a-t-il une préfecture?

Où sont les habits sans couture,

Et Malitourne et Pelletan?

Où sont Clesinger et Couture?

Mais où sont les neiges d'antan!

Où sont Rolle des Dieux haï,

Bataille, plus beau que nature,

Cochinat, qui fut envahi,

 Tout vif, par la même teinture

Que jadis Toussaint-Louverture,

Et ce Rhéal qui mit Dante en

Français de maitre d'écriture?

Mais où sont les neiges d'antan!

Envoi.

 Ami, quelle déconfiture!

Tout s'en va, marchands d'orviétan

Et marchands de littérature:

Mais où sont les neiges d'antan!

Novembre 1856. Banville, Odes funambulesques

 

*De Baudelaire en réalité

22:40 Publié dans Portrait type de la bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

21/10/2006

Une balade au dix-neuvième, sur les pas des frères Goncourt

Un voyage à l’envers, du 1 rue Laffitte au 43 rue Saint Georges*

Une promenade à l'envers*

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Démarrons notre promenade au 1 rue Laffitte, dans la cour du restaurant « La Maison Dorée », où différentes rédactions de journaux se sont succédées. La première feuille, a été après février 1848, l’Evènement , fondé par Froment-Meurice, avec Paul Meurice pour directeur et Charles et François Hugo, ce qui donne une idée de l‘orientation politique de cette publication. Supprimé après le coup d’Etat du 2 décembre, est créée par un cousin des frères Goncourt, un quotidien littéraire qui prendra sa suite dans ses locaux, le Journal « Paris » qui était titré Paris-lundi, Paris-mardi, chaque jour de la semaine définissait le titre. C’est le mercredi que Jules et Edmond fournissaient leurs articles. Revenons sur le boulevard des Italiens, la maison mitoyenne qui occupe l’angle de la rue Laffitte est le glacier Tortoni (1804-1894). Sur le trottoir d’en face  était l’hôtel de Brancas dessiné par Belanger occupé par la marquise d’Hetford et de Lord Sémour. Nous revenons sur nos pas, en traversant la rue Laffitte, au numéro 2 le superbe Hôtel d’Aubeterre du XVIII° siècle, avec un perron et quatre marches est la propriété de Lord Hedford en 1820. A quelques pas, à l’angle de la rue Lepelletier (numéro 1 hôtel de Bospin sous Louis XVI), le concurrent direct des frères Verdier (patrons de la Maison Dorée) était le café Riche.  Au 1 de la rue Lepelletier, étaient installés les bureaux du National, au 2 chez un nommé Salmon, était logéé  la Saint Huberty*( Antoinette-Cécile Clavel). Il nous faut un peu d’imagination pour imaginer, à la place de l’immense immeuble de style Art déco, construit pour la Bnp lors du percement du boulevard Haussmann :  rue Lepelletier, au 5 hôtel Terray de Rozières***(1738) 7 Hôtel de la duchesse d’Albuféra, veuve de Suchet, au 9 le compositeur dramaturge Grétry y habita, au 11 , le salon des Italiens, le premier cercle fondé sous Louis XVI , au numéro 12, une galerie du passage de l’Opéra (1833), ouvert sur l’hôtel de Gramont. Revenons sur le boulevard des Italiens où la deuxième galerie du passage de l’Opéra, conduisait à l’entrée de l’Opéra Lepelletier.

En nous tournant vers les numéros impairs, était à l’angle de la rue Favart, « la Librairie Nouvelle »<!--[if !supportEmptyParas]--> lieu de rendez-vous à jour fixe des Goncourt avec Flaubert,  Roger de Bauvoir et Théophile Gautier, les élégantes pour se donner un vernis culturel, venaient s’y montrer. Le financier Mirès, venant de Bordeaux arrive à Paris en 1836. Il s’associe à un autre bordelais Polydore Millaud. L’ascension des deux hommes est fulgurante. Mirès propriétaire de l’Hôtel des Princes rue de Richelieu et de maisons boulevard des Italiens, fait percer un passage au numéro 7.... <!--[endif]-->

*Titre d’un article du Journal Paris-mercredi :"Du 43 rue Saint Georges au 1 rue Laffitte"

**Edmond de Goncourt : La Saint Huberty, d’après ses papiers et sa correspondance Dentu 1888

***Marquis de Rochegude, guide pratique à travers le vieux Paris, ed Champion, Paris s.d. <!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

A suivre…..

Reprenons notre voyage avec Mirès qui venait de marier sa fille avec le prince de Polignac. Après ces noces, l'Empereur lui-même lui remet la Légion d'honneur. Haussmann signe un arrêté autoriant l'ouverture au  public du passage qui portera le nom de Passage Mirès. Malhereusement pour lui, l'ascension de ce baron de la finance va être stopée net  en décembre de la même année par la plainte d'un baron italien nommé Pontalba Mirès malgré ses relations sera condamné à 5 ans de prison. Le public débaptisera alors le passage pour le nommer Passage de Mazas....puis passage des Princes. ( Hortense Schneider qui triomphait au théâtre des Variétés, avait bénéficié pour d'autres raisons du même surnom de Passage des Princes, allez savoir pourquoi ?) A l'angle du boulevard et de la rue de Richelieu, le vénérable café Cardinal.

En nous retournant, essayons d'oublier l'immeuble de la Bnp pour nous retrouver avant le percement du boulevard Haussmann, à l'époque où le boulevard des Italiens rejoignait la rue Drouot. La maison d'angle du Duc de Choiseul , cette voie était alors la rue Grange Batelière, ce qui fait que bien des maisons ont changé de rue sans changer de place, d'où les nombreuses erreurs des historiens de Paris dont celle de la société historique de la ville qui a situé la demeure de la Taglioni et fait mettre un panonceau au numéro 4 de la rue Grange Batelière. Marie Taglioni a bien vécu dans un appartement donné par le Marquis de las Marismas del Guadalquivir au 4 rue Grange Batelière (vous suivez jusqu'ici ?) mais cette portion de rue est devenue la rue Drouot en 1847, donc Marie Taglioni a bien vécu au numéro 4 de l'actuelle rue Drouot . Pour simplifier les choses, la petite portion de rue qui s'appelait rue Pinon dans la prolongement de la rue Grange Batelière a été babtisée rue Grange Batelière avant de devenir la rue Rossini, ouf.....

A  cet angle donc au rez de chaussée, le père de Victor Schoelcher avait un grand magasin de porcelaine. Juste au dessus, les salons du Jockey-club siégeaient à deux pas de l'Opéra Lepelletier dont la sortie donnait sur la cour de l'hôtel Aguad 5ACTUELLEMENT MAIRIE DU IIX°o. Traversons la rue Drouot pour nous diriger sur le boulevard Montmartre.. Jetons un coup d'oeil sur le trottoir d'en face à l'angle de la rue de Richelieu à ce qui fut  l'hôtel Lecoulteux  à l'époque du directoire. Un glacier Napolitain, Garchi, avit fait de cet espace un lieu un lieu public à la mode, dont les terrases des jardins changeaient de couleurs grace à un savant jeu de verres teintés. Un sieur Perrin loua Frascati pour y transporter la salle de jeu de l'hôtel d'Augny après le rachat par Aguado qui en fit sa résidence principale.. Les jardins de Frascati conduisaient de le rue de Richelieu à la rue Vivienne, la nuit, de nombreux feux d'artifice y étaient tirés. Si nous levons la tête aujourd'hui, nous apercevons tout en haut de l'immmeuble, juste sous les toits, les fenêtres d'un appartement qui était occupé par un homme qui se cachait de ses créanciers et que son tailleur (le tailleur Buisson) lui louait,...enfin lui cédait car le locataire avait trouvé un moyen de paiement original pour l'époque : la Réclame ! C'est ainsi qu'en toute bonne conscience Balzac réglait ses notes de son tailleur en monaie de singe, mais qui passera à la postérité grace aux romans de l'Illustre écrivain.

Boulevard Montmartre numéros pairs la première maison d'angle était le bureau des Petites Affiches puis du journal Le Gaulois d'Arthur Meyer, fondateur du Musée Grévin à 50 mètres de là.

A suivre..... 

Mais avant, arrêtons nous devant le 16 boulevard Montmartre, hôtel construit en 1756 pour être la résidence de l'ambassadeur d'Autriche Mercy d'Argenteau qui y reçu Marie-Antoinette. Le comte Mercy fut aussi l'intermédiaire entre Fersen et la Reine. Certains auteurs signalent que c'est lui qui fournissait l'encre sympathique achetée chez un apothicaire de la rue Saint Honoré (la pharmacie existe encore aujourd'hui près de la fontaine du Trahoir à l'angle de la rue de l'arbre Sec)  Plus tard, la Levasseur rivale de la Saint Huberty qui vécut au premier étage, avant que celui-ci fut réservé au Grand Cercle,  salle de jeux pour militaires en  retraite ou vieux barbons disait-on et rentiers d'un certain age. "Nana", une nuit, en sortant du théâtre des Variétés aperçoit les salons du Grand Cercle (appelé aussi cercle des Ganaches) très illuminés. C'est du balcon du premier étage de l'hôtel Mercy d'Argenteau que fut tiré le feu d'artifice par Ruggieri le jour de la première de Guillaume Tell à l'Opéra Lepelletier en août 1829. Pour éviter que la "populace" n'encombre le boulevard, la police avait barré l'accès des deux côtés du boulevard Montmartre, la rue Vivienne n'étant pas encore percée. Pour donner le signal on attendait plus que Rossini habitant le 10 du boulevard à l'emplacement du passage Jouffroy...Un petit homme rondouillard, devant le cordon de police boulevard des Italiens trépignait et sautait en levant les bras au ciel :-"yé souis yachomo Lossini" disait-il aux policiers qui lui répondirent la phrase classique :-"et moi, je suis le Pape peut-être"

A suivre.... 

17:35 Publié dans Du 1 rue Laffitte au 43 rue Saint Georges | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

20/10/2006

FEMMES REMARQUABLES

 

Nous avons reçu de nombreuxtémoignages de satisfaction et de félicitations pour la qualité des intervenantes et de l'historien de la Commune. 

Pour le moment, aucune nouvelle des édiles de la mairie du 3° qui n'ont pas jugé utile d'assister à cette réunion organisée (bénévolement) à leur demande. La préparation d'une conférence demande pour les chercheurs, et conférenciers, plusieurs semaines de travail....un petit mot de gratitude ne serait pas superflu.

 

Pierre Aidenbaum 

et Chrisitine FREY

Ont le plaisir de vous inviter à la conférence-débat

sur deux femmes remarquables dont des lieux du 3e

porteront bientôt les noms de :

 

 

Nathalie Lemel (1827-1921) et Elisabeth Dmitrieff (1851-1918)

 

Communardes et fondatrices, de l’Union des Femmes pour la Défense de Paris

1ère organisation féminine en France

Le mercredi 18 octobre 2006 à 18h30

Salle Odette Pilpoul - Mairie du 3e arrondissement

Avec Claudine Rey, auteur des Femmes et la Commune de Paris

Yvonne Singer-Lecoq, première biographe d'Elysabeth Dmitrieff

Alain Dalotel, historien, auteur des Femmes sur les barricades

Sylvie Braibant, journaliste, biographe d’Elisabeth Dmitrieff

Dominique Desanti, écrivain, journaliste biographe.

Animé par Bernard Vassor.

 

 

 

Mairie du 3e Arrondissement - 2, rue Eugène Spuller - 75003 Paris

Rens. 01 53 01 75 30


 

 


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11:25 Publié dans Elysabeth Dmitrieff Nathalie Lemel conférence déba | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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