20/06/2012
La première reconnaissance posthume de Vincent van Gogh, par le critique Julien Leclerc.
Par Bernard Vassor
La toute première exposition des toiles de Vincent envisagée par son frère fut organisée non pas comme il est dit dans l'article chez le père Tanguy, mais dans un appartement que Théo avait loué, 6 cité Pigalle au premier étage, son logement du 8 de la même cité étant trop petit. C'est avec l'aide d'Emile Bernard que l'accrochage avait été organisé. Nous n'avons pour le moment peu d'informations sur la date et la fréquentation de cette exposition., bien que de nouvelle informations m'aient été communiquées, sans toutefois avoir eu de confirmation....
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05/09/2010
Vincent van Gogh, le Tambourin et les tziganes....
Par Bernard Vassor
Sur cette affiche publicitaire pour le "cabaret" de la Ségatori, nous voyons bien que beaucoup ont confondu avec l'ancien établissement situé rue de Richelieu un an plus tôt, dont les serveuses portaient un costume folklorique de "bolonaises"; dans ce que l'on appelait alors une "brasserie de femme", où les serveuses revêtues de costumes folkloriques servaient la clientèle, masculine, pour cette brasserie.
C'est sans doute, impregné de cette ambiance que Vincent tomba en arrêt devant un campement de bohémiens en partance pour les Saintes-Marie de la mer, et qui lui donna l'occasion de peindre cette toile superbe.
Vincent lui-même, n'aura-t-il pas été un de ces vagabonds, errant de ville en village, de Bréda en Hollande au quartier Bréda à Paris, des mines de charbon du Borinage en passant par Londres Bruxelles Anvers Amsterdam, jusqu'à Arles, Saint-Rémy de Provence pour terminer sa vie dans un champ de blé à Auvers-sur-Oise ?
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06/03/2010
Octave Mirbeau et Vincent Van gogh
Octave Mirbeau et Tanguy suite…. :
La préface de ce « roman de l’automobile", publié aux éditions du Boucher par la Société Octave Mirbeau, Pierre Michel* indique clairement l’importance que « L’imprécateur au cœur fidèle* » accordait aux peintres de la rue Clauzel, entre Claude Monet et Vincent Van Gogh. Dans le chapitre « En Hollande » Mirbeau, sur les traces de Vincent, évoque la curieuse coïncidence entre la ville de sa naissance (entre Anvers et Bréda), et le quartier Bréda où le peintre hollandais fit sa métamorphose artistique. ( Au musée du Prado à Madrid, il y a une grande toile intitulée : La Reddition de Bréda ).
Ce roman de voyage vaut aussi par les anecdotes, et par un étrange chapitre dans l"édition princeps, supprimé sans explication dans les éditions suivantes intitulé : « Avec Balzac » où Octave Mirbeau, sur la foi d'une anecdote que lui avait raconté Rodin, qui lui même les tenait du peintre Gigoux, amant de la femme de Balzac Evelyne Hanska qui a un lien avec les derniers instants de Balzac.........
Bonne lecture…..
*Pierre Michel, réédition de la 628 E 8, éditions du Boucher . http://www.leboucher.com/
** Biographie e Mirbeau par Jean-François Nivet et Pierre Michel :
*Jean-François Nivet et Pierre Michel : Octave Mirbeau, L’imprécateur au cœur fidèle, librairie Séguier, Paris 1990
Mise à jour le 06/03/2010
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05/03/2010
Octave Mirbeau protecteur de la famille Tanguy
Par Bernard Vassor
Mirbeau Octave-Marie-Henri, 16/02/1848 à Trévière (Calvados)_21/01/1917 rue Beaujon
Domicles montmartrois : 4 rue de Laval (aujourd'hui rue Victor Massé) et rue Bochart de Saron au siège du journal "L'en Dehors"
*Journaliste écrivain, dramaturge, critique d’art au flair exceptionnel. Après des études chez les jésuites de Vannes, il « monte » à Paris ou il s’installe dans un logement de la Chaussée d’Antin pour y terminer des études de droit. Bals, soupers fins, aventures galantes, occupent la majeur partie de son temps, résultat : couvert de dettes, dans l’impossibilité de se présenter aux examens de fin d’année, il se résout à réintégrer le logis familial. Ayant tiré le mauvais numéro au tirage au sort, il est enrôlé dans le 49°régiment de mobiles de l’Orne au 4°bataillon. Il est nommé lieutenant, et sera entraîné pendant la guerre franco-prussienne dans la débâcle, malade épuisé, il sera soigné à l’hôpital du Mans puis errera de ville en ville pendant la durée de la guerre et la Commune. Accusé de désertion, il sera blanchi, mais gardera pour le reste de sa vie une rancoeur envers les institutions. Sur le moment, il n’eut pas de grande sympathie pour la Commune, dont il jugeait les chefs « qui étaient des bandits et des farceurs comme tous les hommes politiques » mais sa sympathie allait à »la masse si mélancolique et silencieuse qui avait cru en elle et qui y voyait un peu de bonheur et de justice ». Quand à Thiers, caricaturé sous les traits de monsieur Quart ( les trois autres fractions vivant en Harmonie, étant madame Dosne sa belle-mère, et ses deux filles dont l’une était sa femme.) le portrait comme celui que Balzac à fait de lui trente ans auparavant n’est guère flatteur : « dépourvu d’âme, de cœur et de sensibilité, (…)quelque chose qui marche, marche, digère, gesticule et pense selon des mécanismes soigneusement calculés » Grâce à un ami rencontré dans un bastringue pendant sa jeunesse studieuse, il obtient un poste d’employé de préfecture. Il fait ses débuts journalistique dans une feuille bonapartiste « L’Ordre de Paris » en 1872. Ses début de dramaturge, une pochade pornographique, cosignée avec Maupassant, sera jouée le 19 avril 1875 chez le peintre Maurice Leloir en présence de Flaubert et de Tourgueniev, et qui fera rougir de honte, la "chaste" Valtesse de la Bigne.
Protégé d’Arthur Meyer il collaborera à tous les journaux de « l’homme au caniche ». malgré son anticléricalisme, jusqu’à « l’Affaire », ou leurs opinions divergèrent. Il dissèqua avec une lame acérée la société de cette fin de siècle. Protecteur des impressionnistes, visionnaire, il a été un des premiers à acheter des Van Gogh en 1891. Les Iris et Les Tournesols, (vendus 240 millions de francs en 1987) pour 600 francs. Pour ne pas subir les foudres de sa Xanthippe* de femme, il demande au père Tanguy d’aller toucher de sa part chez son éditeur Charpentier, en prenant la précaution de lui envoyer une lettre dans laquelle il lui expliqueait que ces toiles lui étaient offertes en remerciement des articles qu’il avait accordés a Vincent.
Des milliers d’articles de journaux, une éphémère carrière politique, des dizaines de romans, d’innombrables pièces de théâtre, des revirements multiples ……
Après sa mort, sa veuve, avec la complicité de la girouette Gustave Hervé, fit paraître un « Testament Patriotique » ultime trahison d’Alice-Mirbeau-Xanthippe.
Voici une lettre de la veuve Tanguy adressée à Andries Bonger, frère de Johanna, la femme de Théo. Bonger avait été quand il habitait Paris l’intermédiaire entre sa sœur et les époux Tanguy (orthographe respectée :
**Paris le 15 Février 1894
Mon cher Monsieur Bonger je vous écrit cette petite lettre pour vous avertir que mon proprietaire veut me forcer a continuer mon bail. comme vous avez que c etaient mon mari qui fesaient la couleur pour ses peintres et ni etant plus tout est mort cher monsieur si vous vouliez bien m envoyer la liste des tableaux qui sont a vous le plutot possible car cependant je ne dois rien au proprietaire mais je dois lui faire savoir que les tableaux que jaie ne m apartiennent pas
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Mon cher Monsieur Bonger
J aimerai bien que vous veniez a Paris si sa vous étaient possible mais si non vous serez bien aimable de m envoyer la liste car de mon coté je ne l'aie pas trouvé nul part et ne sais si vous lavez remise a mon pauvre mari tant qu'a la vente des tableaux
Nous voyons toujour de temps en temps quelque curieuxqui viennent les voir mais point acheteur si vous voulez bien en faire part a madame Vanghog et dites moi ce que vous décidez ou si Monsieur Bernard père veut bien se charger de prendre la responsabilité tant qu'à moi je me débats vis a vis du propriétaire le plus que je peut mais il parait d'après les renseignement que j aie pris auprés d un homme d affaire il est en droit de me faire continuer le bail encore trois ans vue que ne connaissant pas les affaire j ai signé le bail avec mon mari.
cher Monsieur Bonger
vous savez qu'en perdant mon mari j aie tout perdu et je suis a la vieille de tomber dans la plus profonde misère car vous savez que nous n avons pas déconomie Je crois avoir pour protecteur Monsieur Octave mirbeau qui comme vous allez le voir a fait un si bel article au sujet de mon mari Dans lecho de paris car c'est trés genti de sa part et je vous envoie le journal pour que vous en preniez lecture jaie eue l'honneur d'avoir eue la visite de Madame Mirbeau et elle m a promis que son mari s'interresserai a moi Je vous pris de croire monsieur que j aie beaucoup de chargrin et que je perd bien mes forces mais heureusement que jaie mes enfants avec moi dont jen aie pas a me plaindre je suis toujours moins seul cher Monsieur a bientot le plaisir De vous voir ou sinon une réponse le plutot possible bien des choses a votre dame ainsi qua madame Vangohg. je ne lui ait pas écrit vue que je naie pas son adresse recevez Mr mesrespect bien sincère votre toute Devouée Veuve Tanguy 9 rue Clauzel.
*Xanthippe était le surnom donné par Vincent à l'épouse du père Tanguy. Faisant référence à la femme de Socrate qui avait la réputation d’être une mégère
SOURCES :
La formidable biographie de Mirbeau :
*Jean-François Nivet et Pierre Michel : Octave Mirbeau, L’imprécateur au cœur fidèle, librairie Séguier, Paris 1990
L’Écho de Paris, 31 mars 1891
L’Écho de Paris 13 février 1894 : chronique nécrologique du père Tanguy
Avec l'autorisation de Pierre Michel.
**Don du musée Van Gogh d’Amsterdam
Archives personnelles
mise à jour le 05/03/2010
16:50 Publié dans Vincent Van Gogh | Tags : pierre michel, van gogh, andries bonger, johana bonger, octave mirbeau | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
07/08/2009
Vincent van Gogh, une vie pour l'art : un film documentaire.
Par Bernard Vassor
12:09 Publié dans Vincent Van Gogh | Tags : van gogh, teio meedendorp | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/11/2007
A PROPOS DE "L'HOMME A LA PIPE" DE VINCENT VAN GOGH
PAR BERNARD VASSOR
09:50 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/08/2007
VAN GOGH ET LE JAPONISME
13:30 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg