03/03/2010
Nagai Kafu, le premier "naturaliste" japonais.
Par Bernard Vasssor
永井荷風 (1879-1959)
Nagai Kafû, (plutôt connu sous son prénom, Kafû), fortement influencé par les auteurs français (Zola, Maupassant ...) comme un grand nombre de ses compatriotes écrivains du début du vingtième siècle, a été l'un des fondateurs du naturalisme à la Japonaise. Dans un roman publié en 1918, son expérience libertine lui servit de support pour décrire le monde des maisons de thé, des geishas, des artistes et des marchands d'art. On y suit avec amusement les pérégrinations d'un mauvais peintre, Uzaki Kyoseki, intendant subalterne et obséquieux d'un grand peintre, Uchiyama Kaiseki, et du fils de ce dernier, Kan, un garçon oisif, fauché et débauché. Entraîné malgré lui par ce fils de bonne famille, Uzaki tente en vain de le remettre sur le droit chemin, tout en tombant lui-même dans les pièges d'une vie de plaisirs et dans les bras des geishas. (kafû avait longuement fréquenté le "Yoshiwara"quartier interdit d'Edo). Satirique et rocambolesque, ce récit est aussi destiné à illustrer le déclin d'une époque : la beauté et les talents des geishas ne sont plus qu'un mythe et les descriptions des maisons de thé sont souvent sordides. Complétant le portrait de personnages libertins, une nouvelle bourgeoisie arriviste s'impose, dont la façade conventionnelle dissimule mal les scandales financiers ou sexuels. Aucun des personnages ne sort indemne ou ennobli de ce roman au dénouement tragi-comique.B.Longre : http://www.sitartmag.com/kafu.htm
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http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&...
Nagai Kafu (1879-1959) est considéré un des auteurs japonais les plus importants de ce siècle. Il est le plus connu en Amérique pour un conte étrange "A l'est du fleuve", qui est inclus dans Kafu, d'Edouard Seidensticker le Scribbler.
« Élégant, érotique, aristocratique, l'écriture de Kafu a une saveur spéciale et complexe» est écrit dans le guide d'un lecteur de la littérature japonaise. « Séduisant, antisocial pourtant capable du grand enthousiasme, Kafu demeure une voix unique et personnelle. »
Informations biographiques
Chantre du quartier des plaisirs, Nagaï Kafû (1879-1959) est l'un des écrivains japonais les plus anticonventionnels de sa génération. Ayant appris en France,en 1902 le goût de la liberté, et découvert Emile Zola il refusa son inscription à "L'association des écrivains japonais" de tandance fasciste, émettant le vœux d'être enterré au cimetière des prostituées et ne cessant jusqu'à sa mort (viveur impénitent) de fréquenter les petites danseuses d'Asajusa qu'il a su dépeindre dans ses romans et ses nouvelles bien dignes des estampes d'Hiroshige et Kunisada qu'il admirait tant.
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Présentation de l'auteur et de ses œuvres disponible à la page 197 du Dictionnaire de littérature japonaise de Jean-Jacques Origas et à la page 158 d'Un siècle de romans japonais de Georges Gottlieb.
Liens Internet
•Mise à jour le 03/03/2010
17:27 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/06/2009
Un "Jean Lorrain" ou bien "Octave Mirbeau"japonais : NAGAI KÂFU
Nagai Kafû
永井荷風 (1879-1959)
Nagai Kafû, (plutôt mieux connu sous son prénom, Kafû), fortement influencé par les auteurs français (Zola, Maupassant, Mirbeau ...) comme un grand nombre de ses compatriotes écrivains du début du vingtième siècle, est l'un des fondateurs du naturalisme à la Japonaise. Dans ce roman publié en 1918, son expérience libertine lui sert de support pour décrire le monde des maisons de thé, des geishas, des artistes et des marchands d'art. On y suit avec amusement les pérégrinations d'un mauvais peintre, Uzaki Kyoseki, intendant subalterne et obséquieux d'un grand peintre, Uchiyama Kaiseki, et du fils de ce dernier, Kan, un garçon oisif, fauché et débauché. Entraîné malgré lui par ce fils de bonne famille, Uzaki tente en vain de le remettre sur le droit chemin, tout en tombant lui-même dans les pièges d'une vie de plaisirs et dans les bras des prostituées.
Satirique et rocambolesque, ce récit est aussi destiné à illustrer le déclin d'une époque : la beauté et les talents des geishas ne sont plus qu'un mythe et les descriptions des maisons de thé sont souvent sordides. Complétant le portrait de personnages libertins, une nouvelle bourgeoisie arriviste s'impose, dont la façade conventionnelle dissimule mal les scandales financiers ou sexuels. Aucun des personnages ne sort indemne ou ennobli de ce roman au dénouement tragi-comique.
B.Longre : http://www.sitartmag.com/kafu.htm
http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.columbia.edu/cu/cup/catalog/data/023111/0231117906.HTM&sa=X&oi=translate&resnum=4&ct=result&prev=/search%3Fq%3DNagai%2BKaf%25C3%25BB%26hl%3Dfr%26lr%3D%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr-FR:official_s%26sa%3DG
Nagai Kafu (1879-1959) est considéré un des auteurs japonais les plus importants de ce siècle. Il est le plus connu en Amérique pour un conte étrange de "A l'Est du fleuve", qui est inclus dans Kafu d'Edouard Seidensticker le Scribbler. « Élégant, érotique, aristocratique, l'écriture de Kafu a une saveur spéciale et complexe» Thomas Rimer dans le guide d'un lecteur de la littérature japonaise le décrit comme : « Séduisant, antisocial pourtant capable du grand enthousiasme, Kafu demeure une voix unique et personnelle. »
Informations biographiques
Chantre du quartier des plaisirs, Nagaï Kafû (1879-1959) est l'un des écrivains japonais les plus anticonventionnels de son époque. Ayant appris en France, au début du siècle, le goût des libertés, il refusa son concours à l'association des écrivains japonais d'orientation fasciste, émettant le vœux d'être enterré au cimetière des prostituées et ne cessant jusqu'à sa mort (viveur impénitent) de fréquenter les petites danseuses d'Asajusa qu'il a su dépeindre dans ses romans et ses nouvelles bien dignes des estampes d'Hiroshige et Kunisada qu'il admirait tant.
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Présentation de l'auteur et de ses œuvres disponible à la page 197 du Dictionnaire de littérature japonaise de Jean-Jacques Origas et à la page 158 d'Un siècle de romans japonais de Georges Gottlieb.
Liens Internet
• Biographie de Nagai Kafû
Bibliographie des œuvres de Nagai Kafû traduites en français
• La Sumida (隅田川)
• Le Renard (狐), dans Neuf nouvelles japonaises
• Interminablement la pluie (雨瀟瀟)
• Du côté des saules et des fleurs (腕くらべ)
• Le Bambou nain (おかめ笹)
• Feu d'artifice (花火), dans Anthologie de nouvelles japonaises tome I
• Chronique d'une saison des pluies (つゆのあとさき)
• Voitures de nuit (夜の車)
• Une Histoire singulière à l'est du fleuve (墨東忌憚)
• La Décoration (勲章), dans Anthologie de nouvelles japonaises contemporaines tome I.
• Le Secret de la petite chambre (四畳半襖の下張)
• Le Jardin des pivoines
• Conte d'été, dans France-Japon n°43-44.
• En eau peu profonde (Asase), dans Les Cahiers de l'Oronte n°11
Mise à jour le 9 juin 2009
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09:44 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
18/04/2008
JIPPENSHA HIKKU, LE ALFRED DELVAU JAPONAIS
PAR BERNARD VASSOR
On ignore tout des débuts de Jippensha Hikku. 1765-1831,au siècle du shogunat Tokugawa( son véritable nom était Shigeta Tadakazu) Il avait passé sa jeunesse à Edo (Tokio) tout en étant né dans la province de Suruga. Il vécut surtout à Osaka. Il exerça beaucoup de petits métiers : marchand de bois, marchand d'encens, auteur dramatique à Osaka sous le pseudonyme de Chikamatsu Yoshichi. Il laissa dans l'histoire du Japon la réputation du plus grand original qui ait jamais existé. Un caractère indépendant, rebelle à toute convention sociale, il écrivit plus de deux cents oeuvres pleines de surprises, de folies, mais aussi de débauches.Décrivant le compôrtement de courtisanes et de leurs clients dans les maisons réservées des quartiers "chauds" En 1804, un livre présentant de manière insolente des personnages politiques lui valut une condamnation aux fers... Le livre qui le rendit célèbre "Le Hiza Kurige" (A pieds sur le Tôkaïdo) narre l'histoire de deux touristes stupides Yaji et Kidachi dont les aventures drôlatiques faisaient rire aux larmes les japonais. Ce en quoi on peut le comparer à "l'aimable faubourien*" qu'était Alfred Delvau, est la description humoristique, presque un guide, de la région de Edo à Osaka par la route du Tôkaïdo.
* C'est le titre de l'étude que Réné Fayt a consacré à Alfred Delvau : René Fayt Un aimable faubourien Alfred Delvau (1825-1867) The Romantic Agony et Emile Van Balberghe Libraire 1999
10:00 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Tags : Jippensha Hikku | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/08/2007
NOUVELLE ADRESSE DU SITE MAUPASSANTIANA
Nouveau site Maupassantiana de Noëlle Benhamou :
Le site Maupassantiana fait peau neuve. Il est désormais accessible à l’adresse suivante : http://www.maupassantiana.fr Merci de bien vouloir changer vos liens et favoris, ainsi que l’adresse électronique pour toute correspondance
webmaster@maupassantiana.fr. Comme vous pourrez le constater, la page d’accueil a été légèrement modifiée et des rubriques ont changé de place. Le moteur de recherche ne fonctionne pas encore et certains liens et documents ne sont plus accessibles pour l’instant. D’autres ont été créés, notamment dans la Bibliographie : section Prolongements, et Documents. Le chantier continuera à la rentrée.
Les anciens numéro de la revue Maupassantiana sont disponibles sur :
http://www.maupassantiana.fr/Revue/archives_revue.html
Pour les heureux lecteurs de ce blog, voici en avant-première un extrait du dernier numéro du 1 août 2007 :
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Evénements : Mort de Michel Serrault
Michel Serrault (1928-2007) vient de mourir. Si l’on connaît la plupart des films dans lesquels il se rendit célèbre, on ignore souvent qu’il avait joué plusieurs fois dans des films tirés d’œuvres de Maupassant. Il était apparu, avec son complice Jean Poiret (1926-1992), dans La Terreur des dames de Jean Boyer en 1956, adaptation de « Ce cochon de Morin », où les deux comédiens interprétaient des gendarmes, et Noël-Noël le rôle titre de Morin. Quelques années plus tard, Carlo Rim fit appel au duo d’humoristes pour incarner Sauvage et Morissot du conte « Deux amis », diffusé à la télévision en 1963. Le comédien devait collaborer à la seconde série d’adaptations des contes pour France Télévisions mais son état de santé ne lui permit vraisemblablement pas de participer au tournage.http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=7381
01:00 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Tags : MAUPASSANT, NOELLE BENHAMOU, MICHEL SERRAULT | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
24/06/2007
LEON DIERX, UN PRINCE DES POETES ELU EN 1898
PAR BERNARD VASSOR
23:45 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
23/06/2007
PARUTION ; GAUTIER, ECRITS SUR NERVAL
Une information du site fabula
Gautier, Ecrits sur Nerval
Parution
Information publiée le mercredi 13 juin 2007 par Camille Esmein (source : MICHEL BRIX)
Théophile Gautier, L'Hirondelle et le Corbeau. Ecrits sur Gérard de Nerval, introduction et notes de Michel Brix et Hisashi Mizuno, Bassac, Plein Chant, "L'Atelier du XIXe siècle", 2007, 221 pages.
Texte de la p. 4 de couverture : « Nos écritures étaient soeurs comme nos coeurs étaient frères ». Théophile Gautier n'a pas ménagé à Nerval les marques d'amitié de toutes sortes. Après la fin tragique de l'auteur d'Aurélia, en janvier 1855, il a évoqué plusieurs fois l'ami disparu, dans des articles qui ont fondé la postérité littéraire de celui-ci ; par surcroît, avant 1855, chaque fois qu'une pièce de Gérard se trouvait représentée sur une scène parisienne, Gautier ne manquait pas de consacrer à Nerval son feuilleton dramatique. Curieusement, cet ensemble est, dans sa totalité, resté mal connu. On trouvera ici réunis, pour la première fois, ces textes. Ils composent, au fil des années, la chronique littéraire d'une amitié, avant de poursuivre un dialogue interrompu par la mort. Ils attestent, jusque dans leurs recoupements, que Gautier n'a pas cessé d'attirer l'attention de ses contemporains sur le génie de Nerval. Enfin, ils témoignent de la finesse et de la qualité du regard critique de Gautier : c'est un Nerval non seulement fraternel, mais aussi étonnamment moderne, qui nous apparaît à la lecture de ces pages.
11:10 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
16/06/2007
QUELQUES DOMICILES ET LIEUX PARISIENS FREQUENTES PAR GERARD DE NERVAL EXISTANTS OU DISPARUS
APPEL POUR L'ORGANISATION DU BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE
DE GERARD LABRUNIE
PAR BERNARD VASSOR
en voici tout de même quelques uns : Il est né au 96 rue Saint-Martin, puis il part pour Mortefontaine où il passe son enfance. Il revient vivre avec son père au 72 rue Saint-Martin. 1820, il est externeau lycée Charlemagne. 1826, il séjourne chez sa tante à Saint-Germain-en Laye où il achève la traduction de Faust. 1826 à 1828 il est apprenti dans une imprimerie et travaille chez un notaire. 1830, assiste à la première d'Hernani.1831, fait un premier séjour à Sainte-Pélagie pour tapage nocturne.1831, il fait la connaissance de Gérard Papion du Château avec qui il établi une correspondance. 1832, il fait partie du "Petit Cénacle" de Jehan Duseigneur, d'abord au cabaret de la mère Saguet près du Moulin de Beurre, puis au Petit Moulin Rouge avenue de la Grande armée.. Il fait un nouveau séjour à Sainte-Pélagie au moment du complot de la rue des Prouvaires. 1832, Gérard est étudiant en médecine, pendant la terrible épidémie de choléra morbus, il fait des visites de malade avec son père. C'est sans doute en 1833 que Gérard aperçoit Jenny Colon pour la première fois. Mort du grand-père de Nerval qui hérite de trente mille francs. Il fait alors des voyages dans le midi de la France et en Italie. En 1834 il habite chez son ami Célestin Nanteuil 15 rue de Vaugirard, La même année il va vivre 6 rue du Paon. Avec Alexandre Dumas, il fonde "Le Monde Dramatique"L'année suivante, il demeure au début de l'année avec Camille Rogier au 5 rue des Beaux-Arts, puis, c'est le fameux emménagement au 3 impasse du Doyenné avec Houssaye, Esquiros, Ourliac etc... Mme de Feuchère achète la maison d'Antoine Boucher, "Le Bal des Truands". En 1836, Le Monde Dramatique sombre, emportant avec lui le reste de l'héritage. il va habiter chez Gautier rue Saint-Germain, puis à la barrière de Passy. Le 11 septembre 1836 le transfert des corps de sa mère madame Labrunie née Laurent du cimetière Montmartre au Clos Nerval à Mortefontaine. 1837, c'est au 91 (?) rue Coquenard *qu'il vit avant de déménager à la fin de l'année au 23 rue Caumartin, à l'Hôtel Caumartin.En 1839 Gérard en proie à des difficultés financières accepte une mission en Autriche pour le gouvernement de Louis-Philippe. Il passe par Genève, Lausanne, Berne, Augsbourg, Salzbourg puis Vienne où à l'ambassade, il fait la connaissance de Marie Pleyel. Il fait le trajet inverse en partie à pied, faute de moyens ! Gérard déclare son amour à Jenny....1838 Jenny se marie avec le flutiste Louis-Marie-Gabriel Leplus. 1838, il rejoint Dumas à Francfort et visite l'Allemagne, se documente sur Kotzebue et Carl Sand
1840 il va au 14 rue de Navarin dans la maison avec un grang parc qu'occupe Gautier d'avril 1840 à janvier 1841. (Balzac signale un logement au 2 rue de Navarin dans une maison haute et étroite)
1841, rue de Miromesnil a lieu sa première crise de folie, il est conduit chez Mme de Saint-Marcel 6 rue de Picpus d'où il ressort pour presque aussitôt faire un séjour chez le docteur Esprit Blanche, place du Château d'Eau à Montmartre.
Nous n'avons pas d'adresse pour l'année 1842, mais il semble qu'il soit resté à Paris 10 rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel ?
1843, il fait un long voyage en orient, il passe Noël à Nimes dans la falille de son ami Rogier.
1844 Voyage en Hollande avec Ardène Houssaye, il habite 6 rue Pigalle, puis au 2 rue des Rosiers à Montmartre.
1845. Vit chez Rogier 39 rue de la Victoire (ou bien 36 ?) Voyage en Algérie
1846, 16 rue de Douai.
1847, 39 rue de La rochefoucault
1848, il fonde avec Esquiros, Marc Fournier et Alexandre Weil "Le club des Augustins", avec Heine, il revoit les traductions de l'écrivain allemand. Il reçoit des soins du docteur Ley 45 allée des Veuves (avenue Matignon), puis du docteur Aussandon 48 rue Notre-Dame-de-Lorette.
Il habite 4 rue Saint-Thomas-du-Louvre jusq'à la fin décembre 1851.
1851 il va habiter au 9 rue Montyon, (curieuse coïncidence, ce sera quelques années plus tard le cabinet du docteur Gachet, auteur d'une thèse sur la Mélancholie....) A la fin de l'année, il demeure 20 rue de Lille.
1852, il s'installe 66 rue des Martyrs, puis à l'hôtel de Normandie rue du Chantre, rue Neuve-des-Bons-Enfants, chez Gautier 14 rue de Navarin, chez Staler 24 rue Bréda et à la maison municipale de santé du docteur Dubois pour érysipèle 110 rue du faubourg Saint-Denis (aujourd'hui le 200) il termine cette année au 9 rue du Mail.
1853 nouveau séjour pour"fièvre" à la maison Dubois; vient habiter 2 rue du faubourg Montmartre. Il est conduit d'urgence à l'hospice de la Charité puis à la clinique du docteur Blanche, sorti en mai, y retour,e en octobre. Il va vivre chez sa tante Labrunie 54 rue Rambuteau puis à Saint-Germain-en-Laye.
Son dernier domicile parisien connu est le 13 rue Neuve-des-BonsEnfants. Son ami Charles Asselineau fut le dernier à le rencontrer vivant rue du Bouloi, au Café de l'Epoque à l'angle du passage Véro-Dodat.
D'après les textes établis par Albert Beguin et Jean Richer, Oeuvres, Gerard deNerval bibliothèque de la pléïade Paris 1966
(*A VERIFIER)
11:45 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
06/05/2007
SIGNATURE D'UN OUVRAGE DE DOMINIQUE DESANTI
16:00 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
22/04/2007
Henri Bauër fils naturel d'Alexandre Dumas
Par Bernard Vassor
15:44 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
08/03/2007
Quel scandale !!! La femme d'un peintre, Léonie Biard, surprise en flagrand délit d'adultère avec un Pair de France...VICTOR HUGO
Par Bernard Vassor
A madame Léonie :
On voit en vous, pur rayon,
La grâce à la force unie,
Votre nom, traduction
De votre double génie,
Commence comme lion,
Et finit comme harmonie.
Après des études, à l'Institution Fauvel, c’est en 1835 que Léonie d’Aunet rencontre Auguste Biard, peintre qui bénéficie de commandes de Louis-Philippe. De20 ans plus agé qu’elle, il devient son amant en 1838. Ils se marièrent en juillet 1840, après le retour d’une mission scientifique au Spitzberg dont elle est la seule femme, et Biard le peintre de l’expédition. Victor la rencontre certainement dans les salons de Fortunée Hamelin 58 d'Hauteville (futur hôtel Bourienne)
. Elle collabora à la revue Les Modes parisiennes, tenant la chronique de mode comme elle l’avait déjà fait dans l’Événement signant du pseudonyme de "Thérèse de Blaru". Adèle l'aida à faire publier son "Voyage au Spitzberg" chez Hachette, qui obtint un beau succès.
". Léonie d'Aunet mourut à Paris le 21 mars 1879 (elle habitait 66 rue de Bondy) quatre ans avant Juliette Drouet.**
**Qui fut la dernière informée de cette liaison de sept ans, elle mit Hugo en demeure de faire un choix. C'est le coup d'Etat et son exil qui décida pour lui !
***Alphonsine Masson mériterait un article à elle seule. Femme exaltée, membre d'un cercle qui "a retrouvé la sciencee bafouée de Mesmer". Elle perdit tout à coup sa faculté de médium pour se convertir à la religion chrétienne. Elle en profite pour écrire un livre : Ma Conversion paru en 1864
10:35 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg
12/08/2006
Quelques artistes de la bohème japonaise
Nagai Kafû
永井荷風 (1879-1959)
Nagai Kafû, (plutôt mieux connu sous son prénom, Kafû), fortement influencé par les auteurs français (Zola, Maupassant ...) comme un grand nombre de ses compatriotes écrivains du début du vingtième siècle, est l'un des fondateurs du naturalisme à la Japonaise. Dans ce roman publié en 1918, son expérience libertine lui sert de support pour décrire le monde des maisons de thé, des geishas, des artistes et des marchands d'art. On y suit avec amusement les pérégrinations d'un mauvais peintre, Uzaki Kyoseki, intendant subalterne et obséquieux d'un grand peintre, Uchiyama Kaiseki, et du fils de ce dernier, Kan, un garçon oisif, fauché et débauché. Entraîné malgré lui par ce fils de bonne famille, Uzaki tente en vain de le remettre sur le droit chemin, tout en tombant lui-même dans les pièges d'une vie de plaisirs et dans les bras des geishas.
Satirique et rocambolesque, ce récit est aussi destiné à illustrer le déclin d'une époque : la beauté et les talents des geishas ne sont plus qu'un mythe et les descriptions des maisons de thé sont souvent sordides. Complétant le portrait de personnages libertins, une nouvelle bourgeoisie arriviste s'impose, dont la façade conventionnelle dissimule mal les scandales financiers ou sexuels. Aucun des personnages ne sort indemne ou ennobli de ce roman au dénouement tragi-comique.
B.Longre : http://www.sitartmag.com/kafu.htm
http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.columbia.edu/cu/cup/catalog/data/023111/0231117906.HTM&sa=X&oi=translate&resnum=4&ct=result&prev=/search%3Fq%3DNagai%2BKaf%25C3%25BB%26hl%3Dfr%26lr%3D%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr-FR:official_s%26sa%3DG
Nagai Kafu (1879-1959) est considéré un des auteurs japonais les plus importants de ce siècle. Il est le plus connu en Amérique pour un conte étrange de à l'est du fleuve, qui est inclus dans Kafu d'Edouard Seidensticker le Scribbler. « Élégant, érotique, aristocratique, l'écriture de Kafu a une saveur spéciale et complexe, » des états Thomas Rimer dans le guide d'un lecteur de la littérature japonaise. « Séduisant, antisocial pourtant capable du grand enthousiasme, Kafu demeure une voix unique et personnelle. »
Informations biographiques
Chantre du quartier des plaisirs, Nagaï Kafû (1879-1959) est l'un des écrivains japonais les plus anticonventionnels de sa génération. Ayant appris en France, au début du siècle, le goût des libertés, il refusera son concours à l'association des écrivains japonais d'orientation fasciste, émettant le vœux d'être enterré au cimetière des prostituées et ne cessant jusqu'à sa mort (viveur impénitent) de fréquenter les petites danseuses d'Asajusa qu'il a su dépeindre dans ses romans et ses nouvelles bien dignes des estampes d'Hiroshige et Kunisada qu'il admirait tant.
———
Présentation de l'auteur et de ses œuvres disponible à la page 197 du Dictionnaire de littérature japonaise de Jean-Jacques Origas et à la page 158 d'Un siècle de romans japonais de Georges Gottlieb.
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