« 2014-08 | Page d'accueil
| 2014-11 »
29/10/2014
Parution début novembre 2014 : DICTIONNAIRE DE LA CRITIQUE D'ART A PARIS (1890-1969)
Par Bernard Vassor
Gustave Geffroy. Source: Gallica.bnf.fr (mise à jour)
Cet ouvrage deviendra vite indispensable aux doctorants et historiens de l'art. Il comprend près de six cents notices, dont trois cents détaillées sur les principaux acteurs qui ont œuvré dans le champ de la critique d'art à Paris dans le cadre chronologique délimité d'un côté par l'émergence dans l'ultime décennie du XIX° siècle d'un nouveau type de critique d'art en lien avec la floraison des "petites revues" symbolistes et par la création de deux grandes revues littéraires et artistiques le Mercure de France et la Revue blanche, de l'autre côté par la disparition au cours des années 1960 de toute une génération d'auteurs ayant marqué le monde de l'art depuis une quarantaine d'années. L'ouvrage comprend également un certain nombre d'articles thématiques sur les éléments essentiels à la constitution historique du champ de la critique d'art (galeries, musées, expositions, éditions d'art, etc.). Trois autres parties complètent la chronologie : un répertoire des principales collections et séries sur l'art publiées de 1890 à 1970, un index des périodiques, un index général des noms propres dans lequel sont répertoriés tous les artistes et les auteurs cités dans le dictionnaire et ses annexes.
................................
Claude Schvalberg, chercheur indépendant est un libraire spécialisé en histoire de l'art à l'enseigne de "La porte étroite" qui a consacré avec une cinquantaine de spécialistes, de nombreuses années de recherche à l'élaboration de ce dictionnaire.
DICTIONNAIRE DE LA CRITIQUE D'ART A PARIS (1890-1969), sous la direction de Claude Schvalberg avec une préface de Jean-Paul Bouillon. Presses universitaires de Rennes 2014, 640 pages.
ISBN 978 2 7535 3487 2
10 rue Bonaparte
Paris 75006
DR Bernard Vassor
18:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/10/2014
Découverte de la photographie, suite.
Par Bernard Vassor
Mes derniers articulets sur le rôle de Daguerre concernant la paternité d'un procédé dont il s'était attribué seul le mérite. La controverse était née peu après la proclamation du rapport à l'Académie des sciences par François Arago qui était une apologie presque exclusive des travaux de, Daguerre, selon les écrits du scientifique incontestable Marc-Antoine Gaudin (1804-1880)qui se livra lui-même à de nombreuses améliorations du daguerréotype écrivit : "Enfin Arago procède à une apologie presque exclusive des travaux de Daguerre , ce qui le conduit premièrement à minimiser le rôle de Nièpce, deuxièmement à négliger les avantages des positifs direct sur papier de Bayard* dont il connaissait pourtant les réalisations, troisièmement à rejeter le procédé de négatif papier de Talbot, c'est à dire à sous-estimer l'intérêt de la reproductibilité des épreuves photographiques" (ce qui est impossible avec le daguerréotype qui ne mérite pas le nom de photographie pour cette dernière raison). Le neveu de Joseph Nicéphore, Abel Nièpce de Saint-Victor (1805-1870) qui avait poursuivi les travaux de son oncle après avoir suivi les cours de chimie de Chevreul, inventa le premier procédé photographique sur verre en 1847 et fut également, avant Henri Becquerel le découvreur en 1858 des effets de la radioactivité (divulgués en 1896) et dont la postérité ne retient que le nom de Becquerel. Un membre de l'Académie des sciences, Jules Chevrier (1816-1883) s'indigna lui aussi des agissements de Daguerre s'appropriant seul la découverte et de l'effacement des tablettes de l'Histoire du nom de Nièpce que Chevrier considère comme l'égal de Gutenberg et de Maso Figuerra. Chevrier date de 1823 les premiers résultats obtenus par Nièpce, de ce qu'il a appelé la gravure héliographique.
Lettre adressé au graveur parisien François Lemaitre ( le premier associé de Nièpce) désigné dans l'article 8 des bases du traité provisoire que messieurs Nièpce et Daguerre, s'engagent à ne choisir aucune autre personne que monsieur Lemaitre, pour faire ladite application )
Le 27 janvier 1827 Nièpce annonce les résultats obtenus par son procédé sur des plaques de cuivre vernies.
L’opticien qui approvisionnait Daguerre était Vincent Chevalier, celui-là même chez qui Nicéphore Niépce commandait ses lentilles. C’est en effet par l’intermédiaire de Chevalier que Daguerre avait obtenu l’adresse de Niépce. c'est l'opticien Charles-Louis Chevallier (1804 - 1859) qui créa une chambre pliante à mise au point à crémaillère. Cette invention fut suivie, en 1841, par le premier appareil en cuivre muni d'un objectif de focale F:3/6 qui donna des daguerréotypes circulaires de 94 mm de diamètre alors que l'autrichien Pierre-Guillaume Voïgtländer (1812 - 1878) fabriquait un objectif avec un double système de lentilles.
*Hippolyte Bayard avait informé l'illustre physicien Jean-Baptiste Biot (1764-1862) de sa découverte le 13 mai 1839 et lui avait communiqué des images obtenues avec son procédé, puis le 20 mai il lui adressa de nouvelles épreuves qui furent montrées à François Arago. Hippolyte Bayard organisa ensuite une exposition à l'hôtel des ventes, comme le rapporte un compte rendu de l'Académie royale des beaux-arts dans sa séance du samedi 2 novembre 1839. Le secret du procédé rappelons le fut divulgué le 19 août après qu'Arago eut fait verser une rente viagère de 6000 francs à Daguerre, et 4000 francs au fils de Nièpce qui avait accepté que le nom de son père soit effacé de l'acte définitif du contrat passé entre lui et Daguerre en 1837. Daguerre s’acharnera à démontrer que Nièpce n'était pour rien dans cette affaire. Ajoutons pour ce qui concerne Arago, qu'il fit obtenir une aumône à Bayard pour le faire taire et ne pas faire d'ombre à son protégé, avant que celui-ci ne se rebelle en publiant avec amertume son auto-portrait de noyé suicidé....
Un livre formidable et différentes archives collectées notamment sur GALLICA m'ont servi de base pour l’essentiel de cet article.
André Rouillé, La photographie en France, 1816-1871 Editions Macula Paris 1989.
17:43 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
14/10/2014
Une bien étrange histoire ! Légende ou réalité ?
Par Bernard Vassor
La maison des Chevalier père et fils, Vincent et Charles, ingénieurs opticiens "depuis 1740"
69 Quai de l'Horloge.
Nous avons rappelé dans des articles précédents le rôle capital joué par cette famille dans la découverte de la photographie, sans qui Daguerre n'aurait pas eu l'occasion d'entrer en contact avec Nicéphore Nièpce le véritable inventeur de ce qu'il avait appelé l'Héliographie.
L'histoire suivante a été relatée par plusieurs historiens, dont le célèbre Louis Figuier, vulgarisateur scientifique contemporain des Chevalier qui pour la rédaction de ses ouvrages a forcément fréquenté les magasins "ateliers" du Palais-Royal ou du quai de l'horloge.
L'histoire se déroule pendant l'hiver 1825. Dans "la montre"* de la boutique était présentée un chambre obscure. Un jeune homme "pauvrement vêtu" entre et demande le prix de l'objet qu'il convoitait. Devant la mine déconfite du jeune homme qui n'avait pas la somme nécessaire, Charles Chevalier lui demande la raison de son désarrois et pourquoi il tenait tant à acheter sa caméra obscura. Le jeune homme alors sortit de sa poche un papier représentant les toits de Paris d'un réalisme inouï, jamais rencontré à cette époque. Devant la stupéfaction de l'opticien, l'homme sortit de son autre poche une fiole contenant un liquide coloré qu'il lui tendit en lui disant : Voilà la liqueur que j'utilise, je vous la donne. Charles Chevalier en tremblant prit le flacon dont il répandit le contenu sur une feuille de papier qu'il exposa dans une chambre noire. Comme de bien entendu il n'obtint aucun résultat, car ignorant la façon de procéder, il n'avait pas sensibilisé le papier dans le noir absolu. L'histoire ne dit pas si l'opticien fit cadeau au jeune homme d'une chambre noire, mais ce qui est certain c'est que personne ne le revit jamais.
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/10/2014
Un curieux article concernant la découverte de la photographie.
Par Bernard Vassor
Ce journal daté de septembre1835 consacre un long article très élogieux au peintre décorateur Louis-Jacques Mandé Daguerre. Dans la première partie l'auteur de l'article parle à propos du Diorama (qui était situé dans l'actuelle rue de la Douane) de véritable chef-d'oeuvre utilisant toute la gamme des louanges à sa disposition consistant en de grandes toiles translucides peintes en trompe l’œil et animées par des jeux de lumière. Ce procédé avait été découvert en association avec le peintre Charles Marie Bouton dont le nom comme plus tard celui de Niépce disparut des tablettes de l'Histoire !!!
La suite est bien plus curieuse était dans la description du changement de couleurs de la fresque à la tombée de la nuit qui avait la propriété de conserver la lumière dans l'obscurité après en avoir été imprégnée le jour par sa propre lumière au milieu de la nuit. Le journaliste ignorait certainement le phénomène de la phosphorescence pourtant connu par les alchimistes depuis le moyen-âge. Dans leurs recherches, les apprentis sorciers avaient découvert des substances ou composés chimiques comme l'alun, l'arsenic le bismuth, le phosphore, le minium, des sels de plomb, de fer, d'argent et de bien d'autres possédant la faculté d'éclairer dans l'obscurité. Il est établi que Daguerre malgré son talent n'était pas un scientifique, et qu'il ignorait tout de la chimie.
Plus insolite encore, l'auteur qui signe F. poursuit : Aujourd'hui ces découvertes l'on mené à une découverte analogue, plus étonnante encore s'il est possible , il a trouvé dit-on le moyen de recueillir sur un plateau préparé par lui l'image produite par la chambre noire, de manière qu'un portrait, un paysage, une vue quelconque projetés sur ce plateau par la chambre noire ordinaire y laisse son empreinte en clair et en ombre et présente ainsi le plus parfait des dessins. Une préparation mise par dessus cette image la conserve pendant un temps indéfini. Les sciences physiques n'ont jamais présenté une oeuvre comparable à celle-ci.
Un petit rappel, après la mort de Joseph Nicéphore Nièpce en juin 1833 un contrat fut signé entre Louis Daguerre et Isidore Nièpce pour l'exploitation du procédé inventé inventé par l'Hermite de Saint-Loup de Varennes et pour le lancement d'une souscription pour la réalisation du matériel. Grâce à ses relations, Daguerre une fois de plus s'appropria seul cette invention qui devait plus à l'opticien Chevalier et à Nicéphore Nièpce.
Le nom de Daguerre figure sur la Tour qui n'est pas de Eiffel.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2011/03/...
18:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Le portrait au physionotrace, précurseur du daguerréotype et de la photographie.
Par Bernard Vassor
Source BnF GALLICA
Le physionotrace était un instrument inventé par Gilles-Louis Chrétien, violoncelle à l’Opéra et non pas comme l’écrivent certains par celui qui devint son associé, puis son concurent Edmé Quenedey. Gilles-Louis Chretien mis au point son appareil avec le peintre dessinateur Jean Fouquet. L’appareil inventé en 1786 ou 87 (?) permettait de projeter l’ombre d’un profil sur une feuille de papier transparent (en général de couleur bleue, ne me demandez pas pourquoi..) afin d’en décalquer les contours. L’intérieur de ce profil était interprété et coloré par un artiste. Ceux de Gilles-Louis Chretien était bien sûr l’œuvre de Jean Fouquet.
Quenedey quand à lui, gravait à l’aquatinte et à la roulette un médaillon qu’il remettait à l’acquéreur moyennant la somme de 24 livres avait le dessin original avec la planche gravée et douze épreuves de celle-ci.
Le physionotrace était basé sur le principe du pantographe amélioré d’un système complexe de parallélogrammes se déplaçant en tous sens. Un article du « Bulletin de la Société de l’Art français » de 1908, un dessin démontre que le procédé est une application spéciale du pantographe de Langlois monté sur un châssis vertical.
Cette invention connut tout de suite un succès considérable; au salon de 1793, on exposa plus de cent portraits, puis en l’an IV, il y eut douze salles dans chacune cinquante portraits furent présentés au public en présences des physionocrates.
L’engouement pour ce procédé fut de brève durée, malgré l’exportation outre-atlantique par un nommé Saint-Mesmin, élève de Chretien et de Quenedey qui fonda une société physiognotrcacique à Philadelphie ayant pour principaux clients des politiciens, des militaires et des français immigrés.
12:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/10/2014
A l'insu de leur plein gré, ils sont synesthésistes !!!
Par Bernard Vassor
Origine physiologique de l'Impressionnisme :
"— Le préjugé du dessin. Étant admis que,
si l’œuvre picturale relève du cerveau,
de l’âme, elle ne le fait qu’au moyen de l’œil
et que l’œil est donc d’abord,
tout comme l’oreille en musique."
(Synestésie : simultanéité de sensations de deux organes)
............
.......
Un autre jésuite, le Père Louis-Bertrand Castel né à Montpellier (1688-1757) publie quelques ouvrages scientifiques originaux : Traité de la pesanteur universelle (1724),La Mathématique universelle (1738), Optique des couleurs (1740) et, dans Nouvelles expériences d'optique et d'acoustique 1735), il décrit une machine de son invention : LE CLAVECIN OCULAIRE (de telle manière qu'un sourd puisse jouir et juger de la beauté d'une musique et réciproquement qu'un aveugle puisse juger par les oreilles.)au moyen duquel il prétendait en variant les couleurs, affecter "l'organe de la vue comme le clavecin affecte celui de l'ouïe par la variété des sons." L'art de peindre les sons et toutes sortes de musique (1725)
Un théologien, le Père Marin Mersenne (1588-1648) établit le premier les principes de la synesthésie entre l'ouïe et la vue.La note grave est représentée par la couleur noire, la note la plus aiguë est le bleu qui s'évapore comme s'il retournait vers le ciel la dominante est le vert, la note la plus agréable. On doit veiller dans la suite des sons ait une égale beauté dans la liaison des couleurs. Il indique également que les genres de la musique grecque diatonique =vert,
chromatique=jaune, en harmonique=rouge. Les notes les plus aiguës sonnent clair, les graves ont l'air sombre.
Sa théorie s'applique aussi au domaine instrumental : bleu pour la basse, jaune pour la flûte, rouge pour la trompette et le violon. Rouge qui correspond au sol, est la quinte le caractère violent du rouge est défini. Le jaune correspond au mi .
http://www.liceoeqvisconti.it/museo/il-museo-dia-kircher/...
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Un fameux précurseur de la photographie totalement méconnu : G.J.'s GRAVESANDE
PAR BERNARD VASSOR
Willem Jacob 's Gravesande est né le 27 septembre 1688 à Bois-le-Duc.Il meurt le 28 février 1742 à Leyde , Son père, Dirk Storm van 's Gravesande, était intendant des domaines du prince d'Orange. Du côté de sa mère, il descend du professeur Joannes Heurnius. Il est issu d'une famille nombreuse. En 1720, il épouse Anne Sacrelaire. Ses travaux scientifiques sont considérables.
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/10/2014
Emile Zola, Lettres à Alexandrine (1876-1901). Date de mise en vente le 2 octobre 2014.
Par Bernard Vassor.
Edition établie, présentée et annotée par Brigitte Emile-Zola et Alain Pagès, avec la collaboration de Céline Grenaud-Tostain, Sophie Guermès, Jean-Sébastien Macke et Jean-Michel Pottier.
Editions Gallimard, 816 pages, ISBN 978 2 07 013921 7.
Docteur en médecine, Brigitte Emile-Zola est l'arrière-petite-fille de l'écrivain. Auteur de nombreux articles sur son aïeul et d'études qui lui permettent d'exploiter le contenu de ses archives familiales, elle a notamment publié Mes étés à Brienne, un ouvrage consacré à la figure de son grand-père Jacques-EmileZola (Editions du Frisson esthétique, 2008)
Professeur à l'Université de la Sorbonne nouvelle-Paris 3, directeur des Cahiers naturalistes, Alain Pagès est responsable de "l'équipe Zola" de l'Institut des Textes et manuscrits modernes CNRS. Auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du naturalisme ou de l'engagement de Zola au sein de l'affaire Dreyfus dont le dernier paru : Zola et le groupe de Médan. Histoire d'un cercle littéraire Perrin 2014) *
Il a assuré en collaboration avec Brigitte Emile-Zola la publication des lettres adressées à Jeanne Rozerot (Gallimard 2004)
Céline Renaud-Tostain, Maître de conférences à l'Université d'Evry-Val d’Essonne, elle est l'auteur de plusieurs études portant sur l'oeuvre de Zola, de Mirbeau, de Jules Renard et de Romain Rolland.
Sophie Guermès, Professeur à l'Université de Bretagne Occidentale, elle est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la littérature des XIX° et XX° siècles dans ses rapports avec le christianisme.
Jean-Sébastien Macke, Docteur ès lettres, il a consacré plusieurs études aux relations entre Emile Zola et le musicien Alfred Bruneau.
Jean-Michel Pottier, Maître de conférences à l'Université de Reims Champagne-Ardenne, il est l'auteur de nombreuses études sur Rosny aîné dont il a édité le Journal (Du Lérot, 2008)
................
Résumé :
Cet ouvrage annoté comprend les 318 lettres adressées par Emile Zola à son épouse Alexandrine qui constituent le dernier et plus grand ensemble de manuscrits encore inédits de Zola.
. Leur divulgation intégrale représente un événement éditorial de la longue histoire de l'édition des Œuvres complètes. Conservées par l'arrière-petite-fille de l'écrivain, ces lettres ne devaient pas être rendues publiqueS avant le début du XXI° siècle, conformément à une volonté émise par le docteur jacques-Emile Zola, le fils d'Emile Zola. Seuls jusqu'ici quelques rares chercheurs ont pu les consulter. Cette édition de la correspondance intime nous permet d'observer encore mieux l'évolution à la fois intellectuelle, psychologique et affective du grand écrivain lors d'une période charnière de sa vie.
La première partie touche à sa vie amoureuse et affective après la découverte par Alexandrine de la liaison de Zola avec Jeanne Rozerot. Alexandrine prendra alors l'habitude de faire des séjours réguliers en Italie. Les lettres que lui adresse Zola sont un long chemin pour retrouver la confiance brisée et le pacte amoureux qui les unissait.
La seconde partie touche à l'engagement politique du romancier. Il s'agit bien entendu de l'affaire Dreyfus avec un compte rendu détaillé de l'évolution et de sa conviction pour son engagement qui aboutira à son célèbre "J'accuse". Restée à Paris pendant l'exil de son mari, Alexandrine représentera son époux dans un monde intellectuel profondément divisé. par l'Affaire.
Alain Pagès est un récidiviste :
* http://www.paperblog.fr/6988189/alain-pages-histoire-d-un...
http://www.paperblog.fr/5901968/ils-ont-tue-zola-a-propos...
17:13 Publié dans A l'ombre des moulins et des guinguettes | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg