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19/01/2013

Top chef : Les confitures du docteur Moreau et les belles dames de l'île Saint-Louis

Par Bernard Vassor

Ary Scheffer,Maryx

Maryx ou Maris, (1822-1891) née Joséphine Bloch. Avec ses deux sœurs c’était, dit Privat d’Anglemont, « ce qu’il y a de plus joli et sans calembourg (sic..) une bouchée de roi : Ce sont les Maryx, c’est-à-dire les plus beaux modèles des ateliers de Paris. Peintres et sculpteurs, vous avez trouvé votre rêve dans les formes exquises dans ces admirables filles, et votre écueil dans la transparence des tons de leur peau. Figurez-vous lecteur, le plus beau type juif qui puisse se voir, des yeux pleins d’ardeur et de rêves impossibles, des cheveux à faire blanchir le fameux noir aile de corbeau, le nez pur, des lèvres, des bras, des pieds, des mains d’une finesse biblique à désespérer tous les poètes objectifs et tous les peintres coloristes. En un mot, si vous voulez voir le beau, mais le vrai beau, le type oriental dans la pureté, prenez les Maryx, et les plus délicieuses créations des peintres de la Judée s’animeront à vos yeux. » Dans sa biographie de Charles Baudelaire Théophile Gautier, Joséphine est présente dès la septième ligne de l’introduction pour faire l’éloge de cette superbe Maryx qui a posé route jeune pour la Mignon regrettant la patrie (1841)d’Ary Scheffer et plus tard pour«La Gloire distribuant des couronnes » de Delaroche et dans « La Madeleine du Christ déposé de la croix de Fernand Boissard de Boisdenier dont Gautier a fait un compte rendu dans son « Salon de 1847 », indiquant au passage qu’au changement de tableau, «  il ne sera pas aussi haut placé ». Dans  ce même ouvrage, Gautier s’étend très longuement sur la statue de Clessinger « La Femme piquée par un serpent » dont le modèle n’est autre que Aglaé Sidonie Joséphine Sabatier, l’autre égérie de l’Hôtel Pimodan, la maîtresse du banquier Mosselman plus connue sous le nom de la Présidente.  

medium_hotel_de_lauzun_13.jpg

 

Sans cette jeune fille, Fernand Boissard son ami depuis 1837, n’aurait pas été averti du départ de Roger de Beauvoir de l’appartement de l’hôtel de Lauzun ou Pimodan. En effet, Maryx  habitait dans les combles, cet endroit même peut-être où Baudelaire fut logé quelques années plus tard, en 1847-1849. Donc, il n’y aurait pas eu lieu de parler de ces fameux repas de confitures vertes qui font rigoler. Une pâte faite à partir de résine de marijuana mélangée à du miel et souvent des pistaches

Lire aussi :

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2006/11/...

Jacques Moreau de Tours (1804-1884)

 

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La canne, la savate, le chausson et la boxe française. Les deux frères précurseurs.

Par Bernard Vassor

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Deux frères, Charles et Hubert Lecourt ouvrirent à Paris deux grandes salles de culture physique. L’une passage des Panorama au numéro 27 était tenue par Hubert qui fut le professeur de « canne » de Théophile Gautier, qui selon Ernest Daudet était un véritable virtuose de cette discipline. L’autre gymnasium était tenu par Charles au 9 rue de Tournon.

Charles qui avait créé et édité une méthode sur l’art de la Savate ou du chausson. Pour populariser ce sport, il organisa des rencontres internationales (salle Montesquieu et salle Valentino) avec des boxeurs adeptes de la boxe anglaise dont les règles n’acceptaient que les coups portés par les poings. Dans ces combats, les anglais avaient toujours le dessus. Charles Lecour imagina alors de combiner la savate et la boxe anglaise. La boxe française était née.

La salle du passage des Panorama offrait aux « sportsmans » les appareils de gymnastique propres à développer leur force physique. Des cordes à nœuds, des barres fixes parallèles, des trapèzes, des barres de suspension. Et pour la musculation toute une gamme d’haltères utiles aux « culturistes ».

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