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25/09/2012
Une communication d'Alain Pagès directeur des Cahiers Naturalistes
Par Bernard Vassor
http://www.cahiers-naturalistes.com/
Le Pèlerinage littéraire de Médan, le 7 octobre prochain, accueillera, comme
vous le savez, M. Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, et Mme
Kelly Basilio, professeur à l'université de Lisbonne. -- Vous trouverez sur
le site des Cahiers naturalistes des informations précises vous indiquant
comment se rendre à Médan, par la route, ou en train depuis la gare St
Lazare (à Villennes, un service de navettes gratuites assurera le transport
jusqu'à Médan).
France-Inter vient de diffuser 2 émissions consacrées à Zola, le 8 et 18
septembre, de 18 h 10 à 19 h, sous le titre : « Emile Zola, le parcours d'un
écrivain engagé ». Vous pouvez écouter ces émissions sur le site de France
Inter où elle sont rediffusées : http://www.franceinter.fr/player
En voici le contenu, tel qu'il est donné sur le site de France-Inter :
1ère partie :
Vérité, éd. Livre de poche, 1996 ; "Lettre à Paul Cézanne", 9 février 1860,
extrait de sa Correspondance, ed. GF Flammarion ; "Celle qui m'aime",
extrait de Les Contes à Ninon (1864), éd. Gallimard, coll. La Pléiade ;
article à propos de Gustave Doré, publié initialement dans Le Salut public
en 1865, extrait du recueil Mes Haines (1866), éd. GF Flammarion ; préface à
la seconde édition de Thérèse Raquin (15 avril 1868) ; Thérèse Raquin,
chapitre XXI, éd. Gallimard, coll. Folio classique, 2001 ; extrait de
l'article "J'accuse", publié initialement le 13 janvier 1898 ; les "Adieux"
de Zola au journal Le Figaro, un article paru le 22 septembre 1881.
Documents : voix de Jacques Emile-Zola et Alfred Dreyfus (archives INA).
2ème partie :
Lectures d'extraits de La Fortune des Rougon (1871) ; L'Assommoir (1876) ;
Nana (1880) ; Au bonheur des Dames (1883) ; Germinal (1885) ;La Bête humaine
(1890).
Une émission de télévision de la série « L'Ombre d'un doute » sera consacrée
prochainement aux problèmes soulevés par les circonstances de la mort d'Emile
Zola : elle devrait être diffusée sur FR3 le 24 octobre.
Du côté des blogs littéraires, je vous invite à consulter le blog de
Philippe Oriol, responsable de la SIHAD (Société d'histoire de l'affaire
Dreyfus) dont Ph. Oriol s'efforce actuellement de relancer l'activité :
http://laffairedreyfus.wordpress.com/
Je vous signale aussi le blog de Bernard Vassor, « Autour du Père Tanguy »,
d'une grande richesse, et où vous trouverez notamment une présentation du
dernier numéro des Cahiers naturalistes :
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2012/09/...
Enfin, l'une des adhérentes de la Société littéraire des Amis d'Emile Zola,
Mme Martine Hanotelle, possède une collection en très bon état de l'édition
illustrée des Ouvres complètes de Zola publiée en 1906 (édition dite « ne
varietur »). Cette collection se compose de 19 volumes. Elle souhaiterait la
vendre. On peut la joindre à l'adresse suivante :
martine.hanotelle@orange.fr
18:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/09/2012
Un projet de numérotage des rues de Paris par Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos.
Par Bernard Vassor
DES CHIFFRES ET DES LETTRES
5 ans après avoir écrit le célèbre roman épistolaire en 4 volumes, publié chez Durand Neveu le 23 mars 1782, dans un message adressé au Journal de Paris daté du 22 juillet 1787 le capitaine d'artillerie Choderlos de Laclos expose un projet de numérotage des rues de Paris jusqu'alors inexistant.
Rappelant les difficultés pour les étrangers la difficulté d'en connaître assez les rues pour être assuré de pouvoir arriver aux lieux où l'on veut se rendre.
Si certains remédient à cet inconvénient en se faisant conduire en voiture, mais bien souvent les cochers ignoraient eux aussi la position des rues depuis l'agrandissement de la ville et de ses limites depuis la construction de la nouvelle enceinte.
La métode proposée est simple et peu coûteuse; il ne demanderait de la part de l'administration que de faire ajouter à l'écriteau sur lequel est le nom de chaque rues une lettre et un numéro et de la part des habitants que de connaître les lettres et les chiffres.
Paris sur un plan serait considéré comme un carré de 4000 toises de côté et divisé en 2 parties égales traversées par la rivière qui les sépare, la Seine devenant le côté commun des deux parrallélogrammes égaux situés sur les deux rives droite et gauche. Un système de partition assez compliqué dont chacune de ces divisions donnera un quartier de Paris qui devraait ainsi en compter 20.
Chaque quartier formé est numéroté en observant d'affecter les numéros impairs aux rues dont la direction tend au paralélisme de la rivière et les numéros pairs à czelles qui se rapproche davantage de la perpendiculaire en ayant soin de commencer ces numéros au bordde la rivière en suivant son cours.
Des lettres seront afféctées aux différents quartiers.
Choderlos de Laclos conclue en ces termes :
"Je le répète, ce projet me paraît utile et le moyen est simple et peu coûteux. Je crois qu'il sauverait d'un grand embarras aux étrangers, et quelques fois même à la plus grande partie des habitants."
Le numérotage retenu en 1805 par le préfet Frochot n'est pas très éloigné de cette conception.
12:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
22/09/2012
Le carmin, un précieux colorant ancestral
Par bernard vassor
Depuis les temps les plus reculés, les Aztèques élevaient des cochenilles (le cauchemar des jardiniers) prélevées sur des plantations de cactées uniquement réservés à cet usage. Ce parasite : le Dactylopus coccus (cochenille à carmin) vit sur des Opuntias ( figuiers de barbarie) et fournit un superbe colorant qui servait à décorer les plumes et les textiles des habitants des regions de l'Amérique centrale. Les Anglais et les Hollandais utilisèrent cette teinture pour leurs tissus les plus rares et précieux au dix-septième siècle. La découverte de l'aniline, colorant artificiel au début du dix-neuvième siècle (1825) remplaça en grande partie l'utilisation de ce colorant, sans toutefois l'égaler par la richesse sa profondeur, et sa tenue dans le temps. Ce colorant naturel est encore utilisé dans l'industrie agro-alimentaire dans la fabrication de cosmétiques (rouge à lèvres) et ces cultures de cochenilles sur Opuntia existent encore au Pérou et dans d'autres contrées du monde, notammant aux Canaries.
La culture des opuntias et l'élevage des cochenilles s'étendait sur de grandes surfaces, car l'obtention du carmin exige de grandes quantités d'insectes (plusieurs dizaines de kilos pour quelques grammes) pour récuperer l'acide carminique servant à l'utilisation d'un colorant couleur cramoisie. Les insectes une fois récoltés étaient broyés finement, dilués dans de l'eau, la solution était filtrée plusieurs fois. Ensuite, il fallait ajouter de la cendre de bois et de la soude végétale (riche en potasse) pour précipiter après macération à l'alun l'obtention de la précieuse poudre rouge.
Mise à jour le 22 septembre 2012
10:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
15/09/2012
"Dernières nouvelles" d'Emile Zola.....
Par Bernard Vassor
La Société littéraire des Amis d'Emile Zola, organisatrice du Pèlerinage de Médan, édite Les Cahiers naturalistes, revue critique et littéraire, qqui paraît à raison d'un volume par an et reproduit notamment les discours prononcés à Médan.
Dossiers présentés dans ce numéro 86 :
1) Zola et la foule.
2) La langue littéraire en 1880.
3) Etudes littéraires et historiques.
Le Pèlerinage de Médan. Il aura lieu le dimanche 7 octobre à Médan. Orateurs invités : M. Vincent Peillon (Ministre de l'Education nationale) et Mme Kelly Basilio (professeur à l'Université de Lisbonne). On peut se rendre à Médan par la route (autoroutes A13 ou A14) ou par chemin de fer (train à la gare St Lazare à 13 h 53 pour Villennes d'où une navette gratuite vous conduira à Médan...).
10:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Charles Louis-Philippe romancier : un romancier injustement oublié.....Annonce de parution
Par Bernard Vassor.
CHARLES-LOUIS PHILIPPE ROMANCIER, Études réunies et présentées par David ROE, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, Collection « Littératures » (publiée par le CELIS), 2012, 230 p.
Il porte en lui de quoi désorienter et surprendre,
c'est à dire de quoi durer.
André Gide
En mettant l’accent sur l’écrivain plutôt que sur l’homme, cet ouvrage a voulu établir si un siècle plus tard le jugement de Gide sur son ami Charles-Louis Philippe a toujours cours. Les contributeurs, d’origines et d’intérêts très divers et qui pour la plupart découvraient Philippe, dressent un tableau complexe et nuancé. Philosophes ou stylisticiens, comparatistes ou sociologues de la littérature, tous reconnaissent et éclairent l’œuvre d’un romancier et conteur original autant par son style et ses techniques que par sa matière et sa vision, et loin du post-naturaliste naïvement autobiographique de la légende. Œuvre « féconde, vivifiante, moralisatrice (dans plus d’un sens) et belle » (Valery Larbaud).
Les auteurs
Table des matières
Remerciements
David Roe, Introduction.
Résumé bio-bibliographique
Notes sur les références
1. PERSPECTIVES GÉNÉRALES.
Jean-Louis Vieillard-Baron, Christianisme et fiction dans l’œuvre de Charles-Louis Philippe.
Claude Foucart, L’enthousiasme de Charles-Louis Philippe pour Nietzsche, entre Mallarmé et Gide.
Claude Herzfeld, Mythèmes hérodiques dans la fiction.
Marie-Thérèse Aurat et Michèle Duplaix, Image, imaginaire.
2. LE ROMANCIER, DU GÉNÉRAL AU PARTICULIER.
David Roe, Éléments de titrologie philippienne.
Martine Sagaert, Gide et les manuscrits de Charles-Louis Philippe.
Adrien Malcor, Charles-Louis Philippe et les arts visuels : aperçus historiques.
Stéphane Chaudier, Philippe ou la vraie vie.
Gil Charbonnier, La question du lyrisme dans les romans de Charles-Louis Philippe.
Pierre Lachasse, L’espace dans Croquignole.
3. DU ROMANCIER AU CONTEUR.
Noëlle Benhamou, La prostitution dans Le Pauvre amour en chair et Bubu de Montparnasse.
Sylviane Coyault, Misères et splendeurs du corps chez Philippe.
Yvon Houssais, Les Contes du Matin : du fait divers à la nouvelle.
Bernard-Marie Garreau, Aspects thématiques des Contes du Matin de Charles-Louis Philippe.
Les auteurs
Table des matières
Maison des Sciences de l’Homme
4, rue Ledru
63057 Clermont-Ferrand Cedex 1
Tel. 04 73 34 68 09 — Fax 04 73 34 68 12
ISBN (édition papier) 978-2-84516-516-8
ISBN (pdf) 978-2-84516-517-5
D'autres informations sur le site de notre amie Noëlle Benhamou :
09:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/09/2012
Vincent van Gogh était daltonien !!!! Une ânerie de plus à mettre sur le compte d'un prétendu chercheur japonais.
Par Bernard Vassor.
Joli vert n'est-ce pas ?
Quand va-t-on arrêter de prendre les lecteurs pour des gobe-mouches ?
Selon le très sérieux Huffington Post, sous la rubrique "santé"
SANTÉ - Van Gogh était-il daltonien? La question peut paraître absurde, mais un nouvel outil développé par un expert japonais de la vision, Kazunori Asad, amène de l'eau au moulin de cette théorie.
Je n'invente rien, un "expert japonais de la vision" affirme que Vincent était daltonien :
"Lorsque j'ai vu les peintures de van Gogh dans la salle dédiée à la vision daltonienne, le caractère incongru des couleurs et la brutalité du trait, propre à van Gogh avaient disparus. Chaque peinture était lumineuse, ses lignes délicates et les ombres travaillées, c'était authentiquement merveilleux", a-t-il écrit sur son blog selon l'article en question.
En prime, ce brillant scientique affirme même que van Gogh souffrait d'un glaucaume (mais d'une forme légère, rassurez-vous), ce qui expliquerait les halos de lumière sur certaines de ses toiles. L'auteur de l'article ajoute même les fariboles présentées de temps en temps sur l'oreille coupée par Gauguin, et "sur les récents débats qui ont entouré sa mort !" sous le titre raccolleur :
Un mystère parmi d'autres....
http://www.huffingtonpost.fr/2012/08/31/application-andro...
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