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24/09/2012

Un projet de numérotage des rues de Paris par Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos.

Par Bernard Vassor

DES CHIFFRES ET DES LETTRES

5 ans après avoir écrit le célèbre roman épistolaire en 4 volumes, publié chez Durand Neveu le 23 mars 1782, dans un message adressé au Journal de Paris daté du 22 juillet 1787 le capitaine d'artillerie Choderlos de Laclos expose un projet de numérotage des rues de Paris jusqu'alors inexistant.

Rappelant les difficultés pour les étrangers la difficulté d'en connaître assez les rues pour être assuré de pouvoir arriver aux lieux où l'on veut se rendre.

Si certains remédient à cet inconvénient en se faisant conduire en voiture, mais bien souvent les cochers ignoraient eux aussi la position des rues depuis l'agrandissement de la ville et de ses limites  depuis la construction de la nouvelle enceinte.

La métode proposée est simple et peu coûteuse; il ne demanderait de la part de l'administration que de faire ajouter à l'écriteau sur lequel est le nom de chaque rues une lettre et un numéro et de la part des habitants que de connaître les lettres et les chiffres.

Paris sur un plan serait considéré comme un carré de 4000 toises de côté et divisé en 2 parties égales traversées par la rivière qui les sépare, la Seine devenant le côté commun des deux parrallélogrammes égaux situés sur les deux rives droite et gauche. Un système de partition assez compliqué dont chacune de ces divisions donnera un quartier de Paris qui devraait ainsi en compter 20.

Chaque quartier formé est numéroté en observant d'affecter les numéros  impairs aux rues dont la direction tend au paralélisme de la rivière et les numéros pairs à czelles qui se rapproche davantage de la perpendiculaire en ayant soin de commencer ces numéros au bordde la rivière en suivant son cours.

Des lettres seront afféctées aux différents quartiers.

Choderlos de Laclos conclue en ces termes :

"Je le répète, ce projet me paraît utile et le moyen est simple et peu coûteux. Je crois qu'il sauverait d'un grand embarras aux étrangers, et quelques fois même à la plus grande partie des habitants."

Le numérotage retenu en 1805 par le préfet Frochot n'est pas très éloigné de cette conception.

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