Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2012-06 | Page d'accueil | 2012-08 »

28/07/2012

GEORGES SEURAT, théoricien précurseur.....


  

10:50 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : aman-jean, charles blanc, chevreul, signac, gachet, seurat | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

23/07/2012

RIGOLBOCHE : Marguerite Badel dite.

Par Bernard Vassor

medium_RIGLBOCHEdames_03_Rimg3628.jpg
Une de ces trois grâces est Rigolboche au sommet de sa gloire  
Photographie de Pierre Petit et Trinquart, 31 rue Cadet, de 1860 au plus tard extraite du livre "Ces Dames"
"Oeuvre de jeunesse" du futur journaliste membre de la Commune de Paris 1871, Auguste Vermorel
mort d'une blessure à la cuisse, lors de son transfert à Versaille pendant la semaine sanglante.

 

 
 
medium_ces_dames_SEPIA_5.jpg
 
"Marguerite la Huguenote-qui sous le nom de Rigolboche a fait courir tout Paris au Petit théâtre des Délassements où l'administration de monsieur Sari avait utilisé ses talents chorégraphiques. Marguerite était une petit blonde à la figure pleine, au teint coloré, à la bouche souriante et à l'oeil joyeusement bridé. Sa coiffure à la chinoise et la simplicité de sa mise révèlent la préoccupation de l'artiste qui ne veut pas être gênée 
  Née en 1842 à Nancy, morte dans l'oubli, mais dans l'opulence à Bobigny en 1920. Marguerite Badel fut une danseuse très célèbre. Elle fut la reine  du Casino-Cadet, son portrait était étalé à toutes les vitrines de marchands de tableaux. Engagée aux Délassements- Comiques, à l'époque, son surnom était Marie (ou Marguerite) la Huguenotte, mais cachait en réalité celui que l'on prononçait tout bas : Marie la Gougnott(elle fut la "tribade" de Suzanne Lagier).Publiée en 1860, son "autobiographie" écrite en réalité par Ernest Blum et Louis Huart, la fait figurer dans la presse à côté des plus grands personnages. Ses amants étaient choisis dans la haute société. Elle en avait plusieurs à la fois. Vers 1865 elle prit énormément de poids, ce qui ne l'empêcha pas de fréquenté la salle de bal de Markowski rue Buffault où elle avait ses débuts. Elle vécut rue de Belfond, 24 rue Fontaine (Saint-Georges), 15 rue Moncey.
Les Goncourt, comme vous pouvez le deviner, ne sont pas tendres avec elle 14 mai 1860 : "Le grand succès du jour : Rigolboche, à cause de la photographie où elle montre ses jambes dans toues les positions. Cela tourne à la littérature de mauvaiis lieu. Voici jjusqu'où une tyrannie abaisse le public"  15 juillet 1860 :
"Il pleut partout des petits livres, des Rigolboches tolérées, autorisées, encouragées par le gouvernement, qui se  garde bien de les poursuivre. Il réserve la police correctionnelle pour les gens comme Flaubert et comme nous. Je viens d'en lire un intitulé CES DAMES, où le mot "miché" est imprimé en toutes lettres, ce qui peut donner une idée de la suite reste"
Un sursaut  de pudeur qui étonne de la part des auteurs du Journal !!!
 
Sortie de l'oubli en 1936 par Christian-Jacques dans un film interprété par Jules Berry et Mistinguett.
MISE A JOUR LE 23/07/2012

17:30 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

22/07/2012

Toulouse-Lautrec : le cabaret "La Souris" avec pour la première fois, une photographie d'époque du cabaret de la fameuse Palmyre"

Par Bernard Vassor

La Souris,madame Palmyre,Bob dit Bobette,toulouse-Lautrec,bouboule

Tout y est, la lanterne rouge, le rideau légèrement entrouvert pour attirer le chaland.  

Cabaret fréquenté par Colette, grande amatrice elle aussi de bouledogues. 

palmyre,toulouse-lautrec,rue bréda,Colette,

 Carte de visite, avec la superbe faute d'aurtograffe garantie d'origine !

La rue Bréda est aujourd'hui la rue Henry Monnier.

mADAME palmyre.ET SON CHIEN BOUBOULE A LA SOURIS.jpg
Madame Palmyre au centre, par mimétisme, ressemblait disait-on à son chien, le bouledogue "Bouboule", ou bien peut-être était-ce le contraire ? Son associé à droite était monsieur Bob Giguet dit Bobette. A gauche, probablement une cliente ?
Dans son cabaret principalement dédié aux amours saphiques, mais  madame Palmyre adorait être entourée de garçons androgynes.
bouboule la souris.jpg
Bouboule, le portrait de madame Palmyre...
Nous connaissons tous le goût très prononcé de Toulouse-Lautrec pour les lieux de plaisir parisiens.
C'est au "Perroquet vert", à l'angle de la rue de Steinkerque qu'il avait conduit pour le dévergonder Vincent van Gogh (qui n'avait pas besoin de cela).
Les bordels de la rue des Moulins et de la rue d'Amboise étaient ses résidences secondaires.
Dans le cabaret borgne de "Madame Papa" uniquement lesbien "le Hanneton" au 73 rue Pigalle, il était le seul homme admis. 
......................
C'est au 29 Bréda street (aujourd'hui rue Henry Monnier) que le cabaret "La Souris" accueillait les clients "antiphysitiques ou antiphysiques" comme on le disait à l'époque.

menu la souris,toulouse Lautrec

Sur ce menu, illustré par Toulouse-Lautrec, la petite souris voisine avec le chien Bouboule.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2009/02/...

MISE A JOUR LE 22/07/2012

12:28 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

20/07/2012

Un marchand de couleurs peintre en lettres : Arthur Rimbaud.

Par Bernard Vassor

 

RIMBAUD VIVANT.jpg

 Depuiis de longues années, j'ai lu et entendu de nombreuses interprêtations du poème "Voyelles". Certains stupides, comme celui en 1961 de la  revue pourtant passinnante : "Bizarre" un article d'un auteur anonyme, qui pointait déjà le bout de son nez comme inventeur du révisionnisme, d'autres, comme dans ce dernier numéro du "Rimbaud Vivant"publiée par "L'Association internationale des Amis de Rimbaud" qui nous donne à réfléchir à plusieurs pistes, et éléments de lectures de l'époque, ainsi que le rapprochement avec le génial "Ernest" Cabaner son ami, et tout premier biographe.

............................

Et si le coeur vous en dit :

AMIS DE RIMBAUD.jpg

Dans une période où nous sommes abreuvés par des "Redresseurs de morts (...) comment on révise l'Histoire" comme le disait déjà en 1980 Nadine Frecso ou bien moin  grave, de nombreux ouvrages livrés au public bénéficiant d'une honteuse promotion de la part d'une presse inculte, ou bien d'une chaine de télévision (France 5) peu regardante, qui se moquent de la vérité historique, pour d'obscures options politiques et religieuses, d'autres, comme nous l'avons souvent lu par des historiens patentés par ignorance.

10:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

16/07/2012

Ardisson, un dégénéré impulsif, nécrosadique et nécrophile

PAR BERNARD VASSOR.

Un aide fossoyeur du nom d'Ardisson fut surnommé "le Vampire du Muy"après que l'on ai découvert ses pratiques qui feraient passer aujourd'hui le plus cynique des assassins comme Fourniret par exemple pour un humble débutant. Il vit le jour en 1872 dans le Var de père inconnu. Après le mariage de sa mère, il prit le nom de son père adoptif qui était un débile mental. D'après le médecin aliéniste chargé de l'expertise, le docteur Épaulard, sa mère était une débauchée violente, son grand-père maternel Victor Porre, était sournois et parfois excentrique. Sa tante alcoolique eut six enfants, trois se suicidèrent le quatrième fit plusieurs tentatives et le cinquième était atteint de démence sénile. C'est dans cette saine atmosphère que grandit Victor Ardisson. Il connut ses premiers émois sexuels avec les mendiantes que son père ramenait à la maison pour en abuser en échange d'un peu de nourriture. Ils couchaient ensemble sur un tas de paille et Victor profitait quand son père était parti des pauvres femmes, quand elles y consentaient. Dans sa thèse (Vampirisme, nécrophilie, nécrosadisme, nécrophagie, Lyon Stock 1901)  le docteur Épaulard insiste lourdement sur la tendance de Victor "au fétichisme des gros seins". Après son service militaire, et de petits emplois, il fut nommé aide-fossoyeur. Ce qui lui permettait de s'introduire dans les cimetières et de déterrer les femmes ou les enfants qui venaient d'être inhumés.

Il ouvrait les tombes et violait les cadavres. Il refermait ensuite soigneusement la fosse, et ne revenait jamais au même endroit. Il, rapporta chez lui la tête d'une enfant de trois ans et demi. qu'il avait décapitée. Il cacha une fois le corps entier d'une autre fillette dans son grenier. L'odeur pestilentielle qui se dégagea du cadavre alarma le voisinage. Le père Ardisson monta au grenier pour faire la macabre découverte. Il appela la police, et ainsi prit fin la carrière de Victor Ardisson.

Mise à jour le 16/07/2012

///Mercier (Edmond), Dr., Belletrud (Michel). Contribution à l'étude de la nécrophilie. L'affaire Ardisson,  Paris, G. Steinheil, 1906,

20:24 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (5) | | | | Digg! Digg

15/07/2012

Enfin ! La vérité sur la mort de Vincent van Gogh, par un authentique descendant de Jeanne d'Arc, dans un ouvrage intitulé :"Enquête sur la mort de VINCENT VAN GOGH"

Par Bernard Vassor.

Enquête van gogh.jpg

L'auteur de ce livre, mort en 1990, nous laisse en guise de "Mémoires d'Outre-Tombe" une histoire "abracadabrantesque, ithyphallique et pioupiouesque". Il se sert de l'article glauque du docteur Doiteau dans la revue Aesculape (en 1956) pour démontrer, sur le seul prétendu témoignage de René Secrétan, que Vincent avait été assassiné par ce "sale con, sale con, sale petit con"(dernière page) de fils de bourgeois parisien, pharmacien 55 rue de la Pompe ! Depuis les années 1950, les histoires les plus saugrenues circulaient à ce sujet, allant même jusqu'à prétendre que c'est au cours d'un duel avec le fils de Léon Gérôme que Vincent fut touché à mort. Le fils Gérôme subit le même sort !!!

Dans ce livre, l'auteur nous apprend même que c'est en voulant se suicider en se tirant une balle dans la tempe, que celle-ci a dévié pour lui couper le lobe de l'oreille....

Mais revenons à nos moutons : L'auteur signale au début, qu'il a reçu un manuscrit de Noël Emile-Laurent dont "les documents éclairèrent et donnèrent un nouveau sens aux documents que je possédais". Après une chronologie fort bien faite, l'auteur nous donne à lire des lettres inédites d'Adeline Ravoux, de la correspondance connue des frères van Gogh et des témoignages racontés près de 60 ans après le drame.

Mais le plus beau reste à venir...Les deux dernières pages du livre nous révèlent que Robert Morel, le jeudi 13 avril, "dans la demi-obscurité de ma chambre (...)j'aperçois devant moi l'un des derniers portraits de Vincent, de trois-quart (...)"

Je vous passe les détails qui vont conduire à une longue conversation où Vincent lui dit : "Tu as dit la vérité. (car Vincent le tutoie !) ce n'est pas moi qui me suis suicidé, c'est le petit René Secrétan qui était une ordure" (on n'est pas très charitable au paradis des rapins) Puis, Vincent lui narre en détail les évènement de cette funeste journée.

La messe est dite !

En cherchant un peu sur ce blog vous trouverez un petit articulet consacré aux frères Secrétan et l'article complet du docteur Victor Doiteau.

Vous pouvez aussi lire le livre impartial d'Alain Rohan :

Aurait-on rtrouvé l'arme du suicide ?

EDITIONS FARGEAU

Premier trimestre 2012

18:58 | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

All the posts