22/07/2012
Toulouse-Lautrec : le cabaret "La Souris" avec pour la première fois, une photographie d'époque du cabaret de la fameuse Palmyre"
Par Bernard Vassor
Tout y est, la lanterne rouge, le rideau légèrement entrouvert pour attirer le chaland.
Cabaret fréquenté par Colette, grande amatrice elle aussi de bouledogues.
Carte de visite, avec la superbe faute d'aurtograffe garantie d'origine !
La rue Bréda est aujourd'hui la rue Henry Monnier.
Madame Palmyre au centre, par mimétisme, ressemblait disait-on à son chien, le bouledogue "Bouboule", ou bien peut-être était-ce le contraire ? Son associé à droite était monsieur Bob Giguet dit Bobette. A gauche, probablement une cliente ?
Dans son cabaret principalement dédié aux amours saphiques, mais madame Palmyre adorait être entourée de garçons androgynes.
Nous connaissons tous le goût très prononcé de Toulouse-Lautrec pour les lieux de plaisir parisiens.
C'est au "Perroquet vert", à l'angle de la rue de Steinkerque qu'il avait conduit pour le dévergonder Vincent van Gogh (qui n'avait pas besoin de cela).
Les bordels de la rue des Moulins et de la rue d'Amboise étaient ses résidences secondaires.
Dans le cabaret borgne de "Madame Papa" uniquement lesbien "le Hanneton" au 73 rue Pigalle, il était le seul homme admis.
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C'est au 29 Bréda street (aujourd'hui rue Henry Monnier) que le cabaret "La Souris" accueillait les clients "antiphysitiques ou antiphysiques" comme on le disait à l'époque.
Sur ce menu, illustré par Toulouse-Lautrec, la petite souris voisine avec le chien Bouboule.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2009/02/...
MISE A JOUR LE 22/07/2012
12:28 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
Commentaires
Je découvre ce blog passionnant, une mine dans laquelle je me vautre avec délectation... bourré de perles rares, ou oubliées. Une documentation formidable. merci.
Un outil précieux pour les romans en cours d'écriture. Un nouveau dictionnaire des rues de Paris, à la manière de Jacques Hillairet.. que je consulte en médiathèque. Re merci.
christine claude
Écrit par : Christine claude | 23/09/2012
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