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20/04/2012

Le "Casino*" au 120 Champs-Elysées de la grande cocotte italienne Guilia Bénini dite La Barucci


Par Bernard Vassor 
medium_BARUCCI.jpg
 
Cette célèbre coutisane née en Toscane vers 1837 morte phtysique comme beaucoup de ses consoeurs ( la belle Rosalie Sergent la reine Pomaré, la sentimentale Marie Duplessis, et Esther Duparc l'aînée de cinq soeurs toutes vouées à la galanterie)  après le siège de Paris en 1871.. Son appartement somptueux du 120 Champs Elysées contribua grandement à sa célébrité. D'une "beauté saine et plantureuse, sa gorge haut placée, son corps de déesse, son teint chaud, ses yeux magnifiques. En 1863, elle était la maîtresse (de coeur ?) d'Aurélien Scholl. Le Journal des Goncourt note à la date du 8 novembre :
"Il (Scholl) tient à nous démontrer sa nouvelle maîtresse, La Barucci, et nous invite, de manière à ne pouvoir refuser à  dîner ce soir chez elle :
-Vous verrez mon cher, un luxe... (...) C'est dans le quartier des grandes filles au n° 120 de l'avenue des Champs Elysées qu'elle demeure à un premier dont les volets laissent filtrer les lumières d'une fête. Le luxe, le faste s'annoncent dès la loge du portier."
Beaucoup d'éléments de décoration et de mobilier démontrent l'ancienne liaison avec l'empereur des lettres N gravées sur des coupes d'argent, des velours avec la même marque et sur une pièce d'argenterie de Froment-Meurice, la mention Napoléon III................
 Les Goncourt poursuivent :
"La Barucci est une femme assez grande, mince et svelte. Elle a de grands yeux noirs, un air de bonté vive, les traits de la petite beauté italienne, ce joli parler d'une étrangère qui estropie le français. (..) Après le dîner la Barrucci qu'on pourrait baptiser bête eet bonne, nous mène voir sa chambre à coucher. C'est une grande boite toute capitonnée, ouvragée, frangée--un de ces prodigieux ouvrages de tapissier dont on ne peut imaginer le prix. (...)
Puis on rentre au salon et comme on ne sait trop que faire, on demande à visiter, comme lieu historique, le lieux où s'est déroulé l'affaire Cazaldo. (...) Enfin les goncourt concluent :
"Et pourquoi toutes ces adorations ? Voilà quelques hautes courtisanes qu'il m'est donné de connaître. Aucune pour moi ne sort de la classe des prostituées. Elles ne vous donnent pas autre chose qu'une femme de bordel. Aucune, jusqu'ici ne m'a paru d'une race supérieure à celle de la femme du trottoir. Je crois qu'il n'y a plus de courtisanes et que tout ce qui en reste sont des filles" 
..........................
*A l'origine, le casino était une maison de plaisir doublée d'une maison de jeux clandestins (un tripot) à Venise au début du XVII° siècle.
Son surnom était parfois orthographié "Barrucci"
Mise à jour le 20/04/2012

13:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

14/04/2012

Le grand jeu sino-Américain, un livre de Bernard Maréchal, présenté par Gaëlle Charbonnier.

Par GAËLLE CHARBONNIER

 Gaëlle Charbonnier,Bernard Marécvhal

Au 21ème siècle, seule la Chine pourrait dominer le monde, après les Etats-Unis, l'Europe étant d'ores et déjà marginalisée, faute d'unité. L'affirmation de la nouvelle puissance de la Chine se manifeste par une approche plus agressive dans les relations internationales. Cette montée en puissance va nourrir un nationalisme déstabilisateur pour une jeunesse en quête d'idéal, et pouvant se traduire par une volonté de confrontation avec les USA. Toutefois, et simultanément, le pays aspire à prendre ses responsabilités dans la mondialisation avec des implications fortes dans tous les domaines sensibles de la planète : environnement, non prolifération des armes nucléaires (Iran, Corée), médiation des conflits divers, etc. Pour conclure sur le grand jeu sino-américain, un article récent du « New York Times » disait : « Les ambitions actuelles de la Chine sont aussi fortes que celles des Etats-Unis il y a un siècle, mais pour des raisons totalement différentes. La Chine n'a pas une approche missionnaire, ne cherche pas à répandre une idéologie ou un système de gouvernement. Ses actions sont plutôt motivées par le besoin de se procurer des ressources énergétiques, des métaux, minerais, afin de continuer à améliorer le niveau de vie de son énorme population ».

couv le grand jeu 8 fevrier.pdf

 

09:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

01/04/2012

1° avril : Hommage à Hégésippe Simon (tous à Poil)

PAR BERNARD VASSOR
medium_hegesippe_SIMON_cadre.jpg 
 
 
 

 Les ténèbres s'évanouissent

quand le soleil se lève

Hégesippe SIMON 

C'est pour le centenaire de sa naissance que fut érigé ce monument à la gloire de cet illustre prédécessseur de la République le 1 avril 1914.

Nous devons à la sagacité et à l'obstination du libraire éditeur-imprimeur Paul Birault la redécouverte de ce grand homme à qui la République doit tant. Le lieu de naissance est controversé, né en 1814, les registres paroissiaux ayant été détruits lors de la fuite des restes des armées napoléoniennes, plusieurs villes se disputent l'honneur d'être le berceau de ce grand homme. Mais, c'est certainement un village de l'extème sud du Morvan qui en a cet honneur. Située sur la départementale 92 cette cité rattachée à Laroche-Millay comptait environ 180 habitants ce hameau sans compter les vaches  et les cochons qui porte le nom de Poil.

Paul Biraut, après avoir créé un « Comité d’initiative du centenaire d’Hégésippe Simon » envoya cette missive à une centaine d'élus radicaux-socialistes :

 

« Monsieur le Député,

 

Grâce à la libéralité d’un généreux donateur, les disciples d’Hégé-

 

sippe Simon ont enfin pu réunir les fonds nécessaires à l’érection

 

d’un monument qui sauvera de l’oubli la mémoire du précurseur.

 

Désireux de célébrer le centenaire de cet éducateur de la démocratie avec tout l’éclat d’une fête civique, nous vous prions de vouloir

 

bien nous autoriser à vous inscrire parmi les membres d’honneur

 

du Comité.

 ..................

 

Paul Birault qui tenait une librairie sur les vestiges d'un ancien couvent de la rue de Douai, à l'emplacement approximatif de l'actuel numéro 67, habitait rue Durantin. Il décida d'organiser le centenaire de ce précurseur de la République, qui fut parmi les principaux créateurs du parti radical. 

De nombreux élus de ce parti furent conviés à cette cérémonie d'inauguration. Parmi les nombreux orateurs, plusieurs ayant bien connu Hésésippe Simon en firent un éloge vibrant !

Nous pouvons citer un député des Pyrénées-Orientales Victor Dalbiez et Camille  Chautemps alors député d'Indre-et-Loire qui fut plus tard plusieurs fois ministre et président du Vonseil en 1930.

Cet évènement n'a aucun rapport avec les évènements qui survinrent quelques mois plus tard dont firent les frais de millions de poilus.

Mise à jour le premier avril 2012

11:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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