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10/12/2011
Cette année, "La Journée d’agrégation MAUPASSANT » Colloque.
Cette journée est organisée par les universités de Paris 3 et de Paris 4
Lieu : Sorbonne
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Digg
09/12/2011
Ouverture prochaine d'un musée du son enregistré en plein coeur de Montmartre
PHONOPLANETE La Grande Aventure du Son Enregistré
Le phonographe est le premier produit de consommation de masse à avoir pénétré nos foyers, avant la radio et l'électricité. Plus tard, en 1930, au centre d'un film célèbre de René Clair "à nous la liberté", qui servit de canevas à Chaplin pour "les Temps Modernes", le phonographe est montré comme l'emblème de la production industrielle moderne. Son histoire au cours du XXe siècle est en effet celle d'une évolution phénoménale.
Aujourd’hui, l’industrie musicale est omniprésente dans nos existences par la télévision, la radio, les sites de téléchargements, les disques et la diffusion de musique dans la plupart des lieux publics.
A travers environ 150 machines d’époque et en état de fonctionnement, le Musée du Son Enregistré évoquera les différentes étapes de l’évolution technique, des premiers appareils à cylindres et à disques sous les formes les plus représentatives jusqu’aux dernières technologies. Une quarantaine d’affiches d’époque viendront illustrer et agrémenter le musée. Nous ferons aussi des parallèles entre les plus importants artistes d’hier et d’aujourd’hui.
Un total de 8000 enregistrements, 2000 documents et 2000 photos seront consultables sur simple demande.
PHONOPLANETE
La Grande Aventure du Son Enregistré
26, avenue Trudaine – 75009 Paris
phonoplanete@gmail.com – 06.80.61.59.37
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Il n’existe pas à Paris de musée lié au son. La Bibliothèque Nationale de France ou encore Radio France ont bien chacun un fonds d’appareils ou de disques mais rien d’accessible au public. L’association Phonoplanète a donc été formée pour palier ce manque et créer le Musée du Son Enregistré.
Quels sont les objectifs de ce musée ?
Il s’agit de partager avec le plus large public possible l’histoire des technologies de l’enregistrement.
D’où vient le fonds du musée qui sera exposé ?
Gérald Aro collection privée. Il est en France l’un des spécialistes consultés pour des expertises. C’est cette collection privée, l’une des plus importantes tant en qualité qu’en quantité actuellement en Europe, que Gérald Aro met à la disposition de l‘association Phonoplanète.
Quelles seront les activités du musée ?
Comme tout établissement de ce type, le Musée du Son Enregistré partagera ses activités entre exposition permanente et exposition temporaire.
Le musée aura aussi un rôle pédagogique par des actions spécifiques pour les enfants par exemple.
Où ce musée sera-t-il implanté ?
Au cœur de ce qui a été et est encore, malgré les apparences, un haut lieu de la musique et du spectacle, Pigalle, au pied de Montmartre, à Paris dans le 9ème arrondissement.
Bien sûr Pigalle n’a plus l’aspect de la Belle Epoque mais n’en reste pas moins un lieu où la musique et le spectacle ont toute leur place. Mentionnons des endroits comme La Cigale, Le Trianon, Les 3 Baudets, le Divan du Monde.
Propriétaire des lieux, la Mairie de Paris a confié la gestion de l’immeuble situé au 53 boulevard de Rochechouart à Paris 9ème arrondissement à la société Paris Habitat. C’est au pied de cet immeuble que le musée ouvrirait ses portes.
Mais nous avons besoin de vous !
Comment nous aider ?
L’étude de faisabilité que vous trouverez en annexe montre que le projet est financièrement viable à moyen terme mais nécessite de l’aide pour son lancement.
La Mairie de Paris a d’ores et déjà manifesté son soutien (voir lettre en annexe) et une demande de subvention est en cours d’instruction pour un vote au Conseil de Paris dans le cadre du budget 2012. L’obtention de cette subvention est une condition sine qua non du lancement concret du projet. C’est avec cet important préalable que nous vous demandons votre soutien.
Quelles formes pourraient prendre ce soutien ?
Pour les sociétés, une subvention, mécénat, La chose est courante pour les projets culturels et les conditions d’obtention de cette subvention peuvent être discutées entre nous, notamment sur le bénéfice que vous pourriez en tirer.
Pour les personnes physiques, soit un don dans le cadre des dispositions fiscales d’aide aux associations Loi 1901, soit un prêt pour faciliter le lancement du projet dans des conditions à négocier.
P H O N O G A L E R I E
Jalal Gérald ARO
6 rue cretet- 10 rue lallier
75009 Paris France
Tel+33 (0)1 45 26 45 80
http://www.phonogalerie.com/
18:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg
Paul Merwart, un peintre montmartrois qui n'aurait jamais dû quitter la Butte
Par Bernard Vassor
Né en Russie ou en Pologne, c'est selon, le 25 mars 1855 à Marianowka, Paul Merwart, après avoir fait des études en Autriche, puis en Allemagne, vint s'installer à Paris. Il avait son atelier au 13 rue Frochot. Grand spécialiste de scènes de marines, son tableau le plus célèbre fut cette Vénus
callypige !!!!
Peintre officiel de la marine française, il suivit pour son malheur son jeune frère Emile (mort en 1960), administrateur colonial, au Sénégal puis en Martinique. C'est là que Paul connut comme Pline l'ancien, une fin tragique lors de l'éruption de la montagne pelée le 8 mai 1902.
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Vénus callypige, un conte de Jean de Lafontaine :
« Du temps des Grecs, deux sœurs disaient avoir
Aussi beau cul que fille de leur sorte ;
La question ne fut que de savoir
Quelle des deux dessus l’autre l’emporte :
Pour en juger un expert étant pris,
À la moins jeune il accorde le prix,
Puis l’épousant, lui fait don de son âme ;
À son exemple, un sien frère est épris
De la cadette, et la prend pour sa femme ;
Tant fut entre eux, à la fin, procédé,
Que par les sœurs un temple fut fondé,
Dessous le nom de Vénus belle-fesse ;
Je ne sais pas à quelle intention ;
Mais c’eût été le temple de la Grèce
Pour qui j’eusse eu plus de dévotion. »
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg
"La Société des Amis" ou les Quakers en Amérique....
Par Bernard Vassor
11:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg
08/12/2011
Le bal du Prado dans le 9° arrondissement, suite
Dans l’île de la Cité
Rue de la Barillerie :
Ce nom lui venait du nombre de taverniers-fabricants de barils (barilliers) qui y avaient ouvert des échoppes. Une chanson ancienne des moines cordeliers évoque l'expression de cabaret de "s'en fourrer une culotte" l'explication étant qu'un jeune moinillon ayant bu plus que de coûtume donna la raison "qu'il avait avalé la culotte de velours du bon Dieu"
Boire à la Capucin
e
C'est boire sagement,
Boire à la Célestine
C'est boire largement
Boire à la Jacobine
C'est chopin à chopine
Mais boire en Cordelier
C'est vuider le cellier
Aujourd’hui au Tribunal de Commerce boulevard du Palais
Le Prado : On y dansait sur les ruines de l’église Saint-Barthélmy
La rue de la Barillerie était une des plus anciennes rues parisienne. Cette voie gauloise, chemin qui conduisait au palais des thermes au temps où Lutèce était assiégée, humiliée, occupée par les romains. Elle était gardée des deux côtés par deux forts, du Pont aux Changes d'une part et au Pont Saint-Michel d'autre part- Les religieux de Saint Barthélemy firent construire vers le cinquième siècle une chapelle à laquelle ils donnèrent le nom de leur patron. En 968 Hugues Capet ordonna son agrandissement pour en faire la chapelle royale. Le nom du cabaret le plus ancien date du XI° siècle, c'est le Rat-Viné auquel est attaché une légende.
François Villon dans la Ballade de bonne doctrine engage le parisien :
Chausses, pourpoints esguilletez,
Robes et toutes vos drapilles,
Ains que vous fassiez pis,-portez
Tout aux tavernes et aux filles !
En 1772, le bâtiment menaçant ruine, le roi décida qu’il serait entièrement reconstruite. Le portail était terminé quand la Révolution mit un terme aux travaux. Elle fut vendue en vertu de la loi du 18 février 1791, comme propriété nationale. C’est un théâtre qui fut ouvert le 21 octobre 1792, sous le nom de Théâtre du Palais des Variétés. La rue de la Barillerie sur une place demi circulaire face au Palais de justice de l’autre côté du quai, était coupée par la rue de la Pelleterie, un pâté de maisons auquel s'adossaient sur la gauche les restes de la vieille église de Saint-Barthélemy, transformée, vers la fin de 1792, en un théâtre qui porta les noms les plus divers : théâtre Henri IV, Palais-Variétés, théâtre de la Cité, Cité-Variétés et des chanteurs allemands exploitèrent la salle qu’il nommèrent Théâtre Mozart. C'est là que l’on représenta en 1795, « L’intérieur des comités révolutionnaires », une sanglante satire qui dénonça la tyrannie des Jacobins. Le théâtre subit diverses transformations en 1807 : loge maçonnique, estaminet, et finalement un bal public.
A l'angle du demi-cercle et de la rue de la Barillerie, il y avait le café Thémis qui accueillait les avocats conférant avec leurs clients, comme si c'était une annexe de la salle des Pas Perdus, les chroniqueurs des feuilles judiciaires venaient y chercher quelques échos. En 1805 l’acteur Baulieu qui avait tenté de relever le théâtre, se brûla la cervelle dans le salon du café d’Aguesseau qui existait encore en 1861 sur le devant du boulevard du Palais. C’est en 1810 qu’un nommé Venaud y établit un bal auquel il donna le nom de Bal du Prado ( deux passages avaient été percés en 1792, l’un était le passage de Flore, l’autre passage du Prado). Le théâtre était la salle de danse, les autres pièces furent transformées en loges maçonniques. C’est dans une de ces loges que Napoléon et l’Impératrice, assistèrent à une fête d’adoption, donnée par les vénérables Lannes et Poniatowski. L’orchestre du Prado était dirigé par le grand Pilodo. Le lundi et le vendredi, toutes les célébrités des bals de Paris s’y donnaient rendez-vous. On y rencontrait : Louise la Balocheuse, Alexandrine aux cheveux d’or, Céleste Mogador, Eugénie Malakoff, Blondinette Traîne-Pattes, Charlotte Cordée, et celle qui était Marguerite la Huguenotte avant de se faire appeler« la Rigolboche » (Une petite femme blonde destinée très vite à l’embonpoint dit Delvau). Le Prado qui avait une grande renommée, était le passage obligé de tout étranger arrivant à Paris. ci-dessous à gauche l"entrée du bal du Prado, destruction de la rue de la Barillerie pour faire place au boulevard du Palais
Il a été démoli en 1860 pour faire place au tribunal de Commerce, les plaideur prenant ainsi la place des « chahuteuses ». Après la démolition, coïncida l’ouverture du Casino Cadet qui bénéficia d’une partie de la clientèle et des danseuses du « Prado » A cette date (1860), la rue Cadet se trouvait située aussi dans le neuvième arrondissement !!!
Mise à jour le 08/12/2011.
11:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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06/12/2011
Paris disparu : La mairie du XII° arrondissement, quelle vacherie !
Par Bernard Vassor
Contrairement à la légende de la photographie, la maison du 262 rue Saint-Jacques ne fut pas détruite en 1913. Le coup de pioche fatal intervint seulement en 1965, selon les indications du cabinet Claude Seurin aujourd'hui à la même adresse.
La construction de ce bâtiment date du début du XVIII° et fut la mairie de 1820 environ, du XII° jusqu'en 1850, avant que celle-ci ne s'installât place du Panthéon. Auparavant, c'était une dépendance des Carmélites, dirigée par des Oratoriens. Puis, elle devint la maison des sourds-muets après la mort de l'Abbé de l'Epée Transformée pendant la révolution en une laiterie à l'enseigne de La Herse.
Curieusement, en 1934, l'ancienne mairie redevint une vacherie portant au linteau de la porte, le nom de "Grande vacherie de la ferme Saint-Jacques"était encore lisible dans les années 1950
.........
La rue Saint-Jacques avait été nommée du plus loin que nous pouvons remonter : Grant-rue du Petit Pont, Grant-rue Saint-Jacques des Prêcheurs, rue Outre-Petit-pont, Grande rue Saint-Jacques et enfin rue Saint-Jacques en raison de la construction de la Chapelle Saint-Jacques en 1218.
16:53 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | |
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Jean-Léon Gérôme : le pompier de Montmartre
PAR BERNARD VASSOR
11:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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05/12/2011
Paris disparu, entre le onzième et neuvième arrondissement, où vécurent L e Grand duc de Gérolstein, Fleur-de-Marie, le Maître d'école et le Chourineur: un amas de ruine au coeur de la capitale.
Par Bernard Vassor
Avant de s'attaquer au Pont au Change, dans sa manie de la ligne droite, Haussmann reconstruisit ce pont qui fut baptisé Saint-Michel et donna ensuite son nom au boulevard Sébastopol rive-gauche. Dans la foulée, la rue de la Barillerie fut remplacée par le boulevard du Palais. Toutes les rues adjacentes subirent le même sort.
Le XI° arrondissement :
A gauche sur la gravure, dans le XI° arrondissement, perpendiculairement au quai des Orfèvres, se touvait la rue Sainte-Anne, la rue de Nazareth et la rue de Jérusalem où étaient situés le Palais de Justice, la SainteChapelle, la préfecture de Police, la Cour des Comptes, l'Etat-Major des Sapeurs-Pompiers, la résidence du commissaire de Police, l'hôtel Lamoignon et le Dépôt près la Precture. Des statistiques d'avant 1850 indiquent qu'il y avait 6 rues, 200 maisons et 3500 habitants. Seule la rue du (de) Harley a été épargnée.
L'incendie de la préfecture à la fin de la Commune de Paris, et sa reconstruction ont terminé de faire disparaitre ce quartier.
Le IX° arrondissement :
Quartier de la Cité
Situé entre la rue de la Barillerie (boulevard du Palais aujourd'hui) et la pointe de l'île de la Cité, le quartier de cet arrondissement plus que tout autre eut à subir les plus grandes transformations, dues d'abord au "baron" Haussmann, puis, à la reconstruction de la préfectuere de Police.
La rue de la Barillerie prenait fin, avant le Pont-au-Change au quai "des Morfondus" (quai de l'Horloge) et du Quai Desaix après le Marché-aux-fleurs. Au départ, du pont Saint-Michel le quai du Marché où se trouvait en contrebas la Morgue; celle-là même où fut déposé le corps de Gérard de Nerval. Juste en face, la seule boite auxlettres du quartier. Plus loin perpendiculairement, la rue de la Calandre et la rue de la Vieille Draperie, toutes deux coupées par la rue Aux Fèves et son "Lapin-Blanc" sorti tout droit de l'imagination d'Eugène Sue. Si bien qu'un propriètaire de cette voix nommé Maurras, fit naître un café avec un décor et une enseigne factice qui n'eut qu'une brève existence.
Face au Palais de justice une place en demi-lune comme la place Pigalle, était entourée de cafés et du Bal du Prado, fréquenté par las plus célèbres danseuses de Chahut et de Can-can.
Les mêmes statistique que pour le onzième arrondissement indiquent qu'il existait 32 rues, 450 maisons, 11600 habitants. On pouvait dénombrer une douzaine de cafés et restaurants, sans compter les marchandds de vin que l'on trouvait presque à chaque coin de rue.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/01/...
Les dernières maisons restées debout quai des Orfèvres furent rasée en 1907 pour l'agrandissement du Palais de Justice.
Et, comme aurait dit Eugène Sue : A suivre......
Vous pouvez aussi consulter le site de Jean-Pierre Galvan qui a consacré plusieurs dizaines d'année à Eugène Sue
16:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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