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08/04/2011

Quelques bals à Paris au XIX° siècle

Par Bernard Vassor

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Pour le café-concert, il était établi depuis le début du siècle, que la règle, était que l'on ne devait entendre que des airs sérieux ou comiques qui ne pouvaient être empruntés aux répertoires des principales scènes lyriques. Le prix d'entrée se payait en consommations et ne pouvant nulle part être inférieur à 50 centimes.

Voici une liste des principaux établissements :

CAFES-CONCERTS

Café-Concert des Champs-Elysées;-Eldorado (boulevard de Strasbourg)-Casino Français (galerie Montpensier 18 Palais Royal);- Café des Aveugles ou du Sauvage, (péristyle de Valois)-Café Aublin (rue Contrescarpe Dauphine 5 c'est également

à l'adresse du Cheval Blanc);- Café-Concert des Folies (16 boulevard de Strasbourg) une autre Auberge du Cheval-Blanc (16 faubourg Saint-Denis) - Café-Concert du Cadran (86 rue Montmartre) ;-Le Café des Arts (47 boulevard du Temple) 

LES BALS PUBLICS OU SALONS DANSANT :

Cellarius Henri, rue Vivienne 

Cellarius fils et neveu, successeur, passage de l'Opéra 

Markowski, de son véritable nom Joseph Mayer, bal 12 rue Buffault 

Bal Perrin, chez ce professeur de danse, ces bals étaient fréquentés par des femmes légères.

Bal Saint-Georges 18 rue Neuve-Bréda (rue Clauzel, archives B.V) 

Le bal Mabille (allée des Veuves) prix d'entrée 3 francs, dame 50 centimes

Le Château des Fleurs,(rue des Vignes, près des Champs Elysées) cavalier 2 francs, dame 50 centimes avec abonnement, sans abonnement 1 franc. 

La Grande Chaumière, (201 à209 boulevard Raspail et 112 à 136 boulevard du Montparnasse)

La Closerie des Lilas ou jardin Bullier qui prend en hiver le nom de Prado entrée 1 franc pour les cavaliers  seulement, gratuit pour les dames.

Le Château Rouge (Chaussée de Clignancourt près de la barrière Rochechouart) 2 francs par cavalier

Le jardin du Pré-aux-Clercs (chaussée du Maine)

Le Casino Cadet (18 rue Cadet)

Les bals d'Asnières,(succursales du Casino Cadet) prix d'entrée 3 francs pour les cavaliers, de 3 à 5 francs les jours de fête.

Le bal Valentino : 251-255 rue Faubourg Saint-Honoré

Le Vauxhall (24 rue de la Douane, derrière la place du Château d'Eau)

La salle Barthélémy (20 rue du Château d'Eau du nom de l'architecte qui l'avait construite)

Bal de la rue Aumaire (dans une boutique de cette rue) 

Bourg-Tibourg, dans la salle à manger d'un restaurant.

Rue du Vert-Bois idem

Bal des Savoyards, rue Montorgueil 

Le Casino Paganini rue de la Chaussée d'Antin, (1838) dont l'illustre virtuose se retira dès son ouverture, ce qui provoqua la faillite deux mois plus tard.

Bal Desnoyer avant 1830 à Belleville 

Les Armes de France, à Belleville 

Le Bal Favié à Belleville 

Le Bal des Chiens au Château d'Eau

Le Bal des Nègres, boulevard Saint -Denis 

Le Bal Dourlans au Ternes 

 

Les Folies-Robert, ( par Gilles Robert) ouvert en 1856  rue des Acacias (Abbesses à Montmartre) , puis, 58 boulevard de Rochechouart. 

 

 
 

Le Bal Chapal, 15 rue Bréda (Henry Monnier)

Le Bal des Barreaux Verts, à Ménilmontant 

Bal RagacheBal ConstantElysées-Menimontant

Le Bal de la Reine Blanche dans Paris au Marais qui changea son nom en Bal des Acacias,  mais les clients continuaient de l'appeler le Bal de l'Astic, fréquenté par des femmes israélites, qui étaient recherchées à l'époque pour leur beauté, les peintres Daubigny, Messonnier, Daumier, Delaroche, venaient y chercher des modèles.

Le Grand Bal du Pavillon du Mail dans le quartier de l'Arsenal 

 
 
Le Bal Cadet à Montrouge 
L'Ermitage-Montmartre, barrière des Martyrs 
La Boule Blanche devenue Boule Noire,  
Salle Lévis, aux Batignolles.

 

Le Grand Bal du Pavillon du Mail dans le quartier de l'Arsenal 

A Mabille

Le bal Mabille était situé dans un jardin longeant "l'Allée des Veuves" aujourd'hui avenue Matignon aux alentours du n°51. Ses décorations superbes et ses palmiers artificiels en faisait un des bals les plus fleuris de Paris. La musique était dirigée par le célèbre Pilodo. D'après le témoignage d'un manuscrit inédit :

"C'est à qui se fera le plus remarquer dans ces bals, et à qui dansera de la manière la plus excentrique qui frise le ridicule. Ce qui nous a frappés est la manière brusque dont la plupart des cavaliers quittent leurs danseuses, la  polka ou la contredanse finie, on fait un dos à dos complet sans se reparler, et chacun va son chemin. Des sergents de ville se trouvent constamment à ces bals, pour empêcher tout ce qui sortirait hors de ces lignes. Il y a encore des reines à Mabille, mais on ignore leurs noms"  (?)

 

L'estaminet Lyrique, devenu ensuite : Le Petit Casino, aujourd'hui, c'est la salle Rossini

 de la mairie du neuvième arrondissement

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Sources, Le Guide Parisien  Paris 1850 
François Gasnault : Guinguettes et Lorettes Aubier 1986
Archives de Paris,
archives  personnelles
 

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