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12/07/2008
Eugene chevreul
PAR BERNARD VASSOR
a Granville le 12 juillet 2008 à la Citrouille.
Né à Angers en 1786, mort à l'age de 103 ans à Paris (1889) Chimiste, fut en 1824 directeur des teintures des manufactures royales (Les Gobelins). Ses études portèrent sur la stabilisation des couleurs, le rapport des couleurs n'appartient pas à la chimie des colorants, Chevreul le généralisera dans une loi physique publiée en 1839 chez Pitois-Levrault qu'il nomùmera "La loi du contraste simultané des couleurs".
Dans son introduction il déclare : "De nombreuses observations sur la vision des objets colorés, faites pendant plusieurs mois avec mes élèves, ont été recueillies et écrites comme des faits parfaitement constatés. C'est en réfléchissant ensuite sur les rapports que ces faits pouvaient avoir ensemble, en cherchant le principe dont ils sont les conséquences que j'ai été conduit à cette découverte"
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Il publia en 1864 : "Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l'aide de cercles chromatiques"
Son influence se fit sentir chez les impressionnistes et surtout chez les néo-impressionnistes.
A SUIVRE
16:50 Publié dans Théories de la couleur | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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AU MUSEE DE L'HISTOIRE VIVANTE DE MONTREUIL, EXPOSITION "LA PAROLE CAPTIVE,LA DETENTION POLITIQUE EN FRANCE"
PAR BERNARD VASSPR
Voici une information transmise par Véronique Fau-Vincenti :
Se tient depuis le 29 mars 2008, au musée de l’Histoire vivante une exposition dédiée à l’histoire de la détention politique en France.
Deux siècles de pratique de la détention politique sont retracés par l’évocation de lieux comme le Château de Vincennes, l’abbaye du Mont Saint-Michel ou encore la prison de Sainte-Pélagie, mais aussi les bagnes d’Algérie ou de Nouvelle Calédonie où se sont croisés des détenus célèbres ou demeurés anonymes.
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Des gravures, des lettres, des journaux de prisonniers politiques, des objets propres à la détention ou réalisés en prison seront ainsi présentés au public afin d’illustrer la spécificité de la détention politique en France, depuis. la veille de la Révolution française jusque dans les années 1960.
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Salle 1 : Des prisons d’État…
Salle 2 : … aux quartiers politiques
Salle 3 : 1848-1871, des révolutions écrasées, des révolutionnaires emprisonnés
Salle 4 : l’Océan comme rempart : le bagne
Salle 5 : les prisons de la République
Salle 6 : la répression sous Vichy
Salle 7 : l’art emprisonné… Les dessinateurs de presse
Salle 8 : les attentats politiques
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Exposition « La Parole Captive - La détention politique en France »
du 29 mars au 10 décembre 2008
Musée de l’histoire vivante
31, Boulevard Théophile Sueur
93100 Montreuil
Tél. : 01 48 70 61 62
Fax : 01 48 55 16 34
mushistviv@wanadoo.fr
Heures d’ouverture : mercredi / jeudi / vendredi : de 14h à 17h samedi / dimanche : 14h à 18h
Tarifs des expositions : 2 euros
Gratuit : étudiants, enseignants, chômeurs, groupes scolaires, enfants de moins de 13 ans.
14:58 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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DUVERNEUIL, LE TROISIEME HOMME DES ALMANACHS
PAR BERNARD VASSOR
en direct de la Citrouille à Granville
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Voici la table des imprimeurs libraires et marchands de musique : à suivre
DUVERNEUIL journal général de la littérature TABLE IMPRIMEURS LIBRAIRES.pdf
(à suivre)
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Dans l'état actuele de mes recherches, je n'ai que peu d'informations sur Duverneuil, pas de prénom ni de dates de naissance et de décès, juste une adresse : rue Jean-Lacques Rousseau, numéro 7. une publication en février 1792 d'un "Catéchisme des Droits de l'Homme", puis son nom fut associé à ceux de Jean de La Tynna et de Sébastien Bottin jusqu'en 1807, et cette bibliographie publiée conjointement à Paris et à Strasbourg.
14:45 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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JEAN DE LA TYNNA
PAR BERNARD VASSOR
Plan de 1816 du "Dictionnaire topographique des rues de Paris
Nous n'avons que peu d'informations sur Jean de La Tynna. Né sans doute en 1765 ?, mort en 1818. Même la Bibliothèque nationale se mélange les crayons dans la description et la participation de l'almanach de Jean de La Tynna. L'ouvrage en deux volumes, établi ensuite avec Duverneuil et Sébastien Bottin le premier Almanach du Commerce de Paris (il existait déjà ceux de Lyon, Marseille Bordeaux et Rouen. Cet almanach était fait sur le relevé des rôles des patentes, avec l'autorisation du citoyen Baudin, Commisaire du Directoire-Exécutif près de cette administration.
Ce premier Almanach parut en l'an VI (1797-1798) contient l'avertissement suivant :.
"Les personnes qui auraient un avis à donner relatif à cet ouvrage, comme changement de domicile, devront faire parvenir avant la fin de Messidore, au citoyen Favre, librairie rue traversière Honoré, numéro 815, et au Palais-Egalité, galeries de Bois, numéro 220". Ces almanach peuvent être consultés aujourd'hui sur microfilms aux Archives de Paris,
18 boulevard Serrurier qui possèdent la plus complète collection des "Bottins".
14:35 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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SEBASTIEN BOTTIN
PAR BERNARD VASSOR
En direct de la Citrouille à Granville, juillet 2008
Né en 1764, mort en 1853.
Il fut ordonné prêtre en 1789, patriote, il prêta serment. Il quitta les ordres en 1794 pour se marier civilement.
Son goût le conduisit à créer le premier annuaire statistique en France. Son ami Jean de la Tynna publia an l'anVI (article suivant) L'ALMANACH DU COMMERCE DE PARIS auquel se joignirent
Duverneuil, et Sébastien Bottin les années suivantes.
Parralèlement
Bottin publia l'Almanach politique du Bas-Rhin, en 1798. En 1815, Bottin dût sexpatrier jusqu'en 1819, année de la mort de Jean de La Tynna, qui avait seul à partie de 1807 continué seul la publication de l'Almanach de Paris, peut-être en raison du décès de Duverneuil (article suivant).
Ensuite, les historiens ne s'accordent pas, certains disent qu'il est mort dans la plus grande indigence, d'autres qu'il dirigea jusqu'à sa mort.
A dater de 1828, l'ouvrage prit le nom de "Statistique annuelle de l'industrie" pour devenir "l'Almanach-Bottin du commerce de Paris", "Almanach des Cinq cent mille adresses" puis après la mort de Sébastien, 'éditeur Didot reprit la formule pour l'appeler "Le Didot-Bottin".
Ces ouvrages sont indispensable à tous chercheurs, et sont visibles aux Archives de la Seine, 18 boulevard SERRURIER 75019 Paris
14:25 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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11/07/2008
LE FIGARO 26 RUE DROUOT
PAR BERNARD VASSOR

Est aujourd'hui occupé par la compagnie d'assurances AXA, qui fait l'angle de la rue de Provence.
La salle de composition
La salle des dépêches
09:40 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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LES PREMIERS MARCHANDS DE COULEURS RECENSES
PAR BERNARD VASSOR
Voici les premiers marchands de couleurs répertoriés à Paris. Ils n'étaient pas très nombreux, comme vous pouvez le constater. Mais il faut ajouter à cette liste, les épiciers, les apothicaires que l'on commençait à appeler des pharmaciens, qui vendaient aussi des couleurs aux artistes liste à laquelle nous pouvons ajouter les restaurateurs qui possédaient une véritable technique dans la préparation des couleurs. Dans ce premier almanach, nous nous apercevons que les rues possédand des nom avec un saint ont été raccourcies. Par exemple, la rue Saint-Honoré est devenue la rue Honoré. Dans celui de l'an XII, les saints sont revenus...
Dans celui-ci de l'an XIIl le nombre de marchands de couleurs a plus que triplé.
09:30 Publié dans Le marchand de couleurs タンギー爺さん を巡って | Tags : MARCHANDS DE COULEURS, coiffier, DELARUE, ENDERS, GABORE, GRANDIN, GARNIER | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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10/07/2008
Les Hôtels de ventes au dix neuvième siècle
PAR BERNARD VASSOR
L'Hôtel Bullion, rue Jean-Jacques Rousseau.
Au dix huitième, les ventes publiques se faisaient au domicile des vendeurs, ou bien des des salles aménagées pour l'occasion, comme le couvent des Grands Augustins, l'Hôtel de la Feuillade, l'Hôtel d'Aligre rue Saint Honoré..
Au dix neuvième, l'Hôtel de la Guillonière où vécut Richelieu fut longtemps le lieu de ventes prestigieuses. L'Hôtel mis en loterie fut gagné par un danois, qui le revendit au libraire-éditeur Sylvestre.
Place de la Bourse, à l'angle de la rue Notre-Dame-des-Victoires, la Compagnie des commissaires-priseurs fit bâtir un hôtel des ventes inauguré en 1834*.
Hôtel Drouot
La ville de Paris acheta les terrains de l'ancien Hôtel Pinon de Quincy. Puis en 1850, c'est la Compagnie qui racheta ces terrains pour faire construire ce qu'ils nommèrent l'Hôtel Drouot
Face à l'Hôtel des ventes, la maison Olida rue Grange Batelière (qui conduisait alors jusqu'à la rue Chauchat) en direction de la rue Lafayette. Adroite au premier plan se trouve le café "Le Cadran", aujourd'hui ....
où se retrouvaient devant une absinthe Rimbaud et Forain, qui attendaient Verlaine qui travaillait rue Laffitte à "La Lloyd"*
Cette vente eut lieu au domicile de la Dame aux Camélias le 25 février 1847.
A SUIVRE........
**Jean-Jacques Lefrère, Rimbaud, Fayard 2003
*Paul Guillaumin, Drouot hier et aujourd'hui, éditions de l'amateur 1986
17:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
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SUR GERARD DE NERVAL, à propos de sa mort
Par bernard vassor
Eau-forte par G.Stall
Voici le texte du procès-verbal établi le 26 janvier 1855 lors de la découverte du corps de Gérard :
"Janvier 1855, 26- Labrunie Gérard, dit Nerval, quarante sept ans, né à....?, homme de lettres, logeant rue des Bons-Enfants, 13, hôtel de Normandie;
Entendu : Sérré, maître de l'hôtel de Normandie, qui reconnait Labrunie; deux médecins Berthaux, rue du Pont-Louis, N°1; docteur Chayet;
SUICIDE PAR STRANGULATION.
Ce matin à 7 heureset demie, a été retrouvé pendu aux barreaux de la boutique du serrurier* de la rue de la Vieille-Lanterne, déclaration de Laurent, sergent de ille du quatrième arrondissement; l'individu était déjà mort; transporté au poste de l'Hôtel de Ville**, secouru par deux médecins, mais en vain. Il s'est pendu avec un ruban de fil, son corps était attaché à ce barreau avec ce lien, aucune trace de violence sur le cadavre".
Aux archives de Paris, dans les annuaires du commerce, nous trouvons les noms du serrurier, un dénommé Boudet.
Le docteur Chayet avait pour prénoms Jean-Baptiste-Bernard et habitait 50 rue Rambuteau.
Il n'est pas mentionné un docteur Pau, en service de Garde nationale à l'Hôtel de Ville, qui se serait rendu sur place.
*Et non pas aux grilles de l'escalier comme il est répété par les historiens depuis 153 ans !
**Il ne fut pas examiné sur place, ni conduit à la morgue, mais conduit au poste où il fut examibné par les médecins cités.
08:56 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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09/07/2008
UNE LETTRE DE MAUPASSANT A SON AMI "LA TOQUE"
PAR BERNARD VASSOR
Cette lettre du 2 mars 1877 à son ami de son cousin Le Poitevin et condisciple de lycée Robert Pinchon dit "La Toque"est à en-tête du Ministère de la Marine et des Colonies où travaillait alors Maupassant. Le surnom de "la Toque"venait de ce qu'il portait toujours une petite toque noire. Guy, quand à lui était baptisé "Joseph Prunier". Dans cette lettre avec un dessin érotique à l'encre (au centre) accompagné d'un poème licencieux (euphémisme) de 28 vers, impossible à reproduire sur ce blog, Guy de Maupassant découvre et fait connaître à son ami la maladie qui le ronge.
Tu ne devinera jamais la merveilleuse découverte que mon médecin vient de faire (en 1877) en moi--jamais, non jamais--Comme mes poils tout à fait tombés ne repoussent pas, que mon père pleurait autour de moi et que les lamentations de ma mère venaient d'Etretat jusqu'ici, j'ai pris mon médecin au collet et je lui ai dit : "Bougre tu vas trouver ce que j'ai, ou je te casse-"Il m'a répondu "La Vérole"-J'avoue que je ne m'y attendais pas, j'ai dit "Quel remède" il m'a répondu "Mercure de potassium". J'allais voir un autre Esculape, et lui ayant demandé son avis, il m'a répondu "Vieille syphilis datant de six ou sept ans"(...)- Remède ? -"Iodure de potassium et mercure"
Un article deLouis Thomas, dans le "Mercure de France"reprend toutes les hypothèses de son temps, concernant la maladie de Maupassant.
A suivre....
21:40 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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