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05/07/2008

UN COMMERCE DE PROXIMITE AU 14 RUE MONTHYON, AUJOURD'HUI DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

Rappelons pour mémoire, que le prix Monthyon est décerné chaque année depuis 1832 pour récompenser des personnes vertueuses

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Le 14 de cette rue eut le privilège de figurer parmi les meilleurs "maisons de société" recommandé pendant l'occupation Allemande par la Kommandantur, aux soldats de la Wermacht. Les civils devaient présenter un "aussweiss".
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Le neuvième arrondissement était particulièrement bien fourni, car les officiers bénéficiant d'une maison sous contrôle sanitaire Allemand au 50 rue Saint-Georges, dans les anciens ateliers de l'inventeur de la clarinette à 24 trous et du saxophone "Adolphe" Sax.
Les soldats eux avaient le choix dans le quartier entre le 29 rue Saint-Lazare et le 13 de la rue Rochechouart.
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Mademoiselle Maud sous-maîtresse du 14 rue Monthyon.
 La "Tôle" portait le joli nom de "Palais de Venus".
Référencée à la préfecture de Police entre un hôtel de passe depuis 1871 au numéro 16 de cette rue : "Le Superb'Hôtel"
et au numéro 10, le restaurant Georges (pédérastie selon le classement de l'inventaire BM 2) tenu en 1905 par un nommé Georges Poleunis. Les brasseries bars et restaurants n'étaient pas soumis aux mêmes exigences sanitaires que les "tolérances"
Et pour rendre hommage à Guy de Maupassant le jour anniversaire de sa mort :
Un petit bonheur posthume
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04/07/2008

INEDIT : RUE CLAUZEL, UNE ERREUR SUR L'ADRESSE DE GUY DE MAUPASSANT

PAR BERNARD VASSOR

Avis aux montreurs d'ours et pilleurs en tous genres, cette information est totalement inédite et ne saurait faire l'objet d'une quelconque utilisation, comme il est de coutume chez certains adeptes du copié-collé..... Cela faisait trois ans que je pataugeais, à la suite de doutes déjà émis par Paul Léautaud en 1931 et consignés dans un article que j'avais publié sur un autre site.

Mise à jour le 4 juillet 2008

Jusqu'à aujourd'hui, les preuves manquaient parce que les recherches aux archives de Paris portaient sur le numéro 19. Le 17 avait été délaissé, mais une lecture attentive du calepin du cadastre m'a permis de constater une erreur, une  faute d'orthographe de l'employé aux écritures Maupassant était inconnu au moment de l'enregistrement lui a fait écrire MONTPASANTpour Maupassant. Les dates correspondent bien, de 1877 date  (fiscale) d'entrée, jusqu'en 1882. Il résidait au deuxième étage et demi, côté rue Clausel (sic) et quatrième étage par rapport à la rue Laferrière. Dans deux jours, c'est l'anniversaire de la mort de Guy de Maupassant. 4e4682940e584a63c80eecf1057c801e.jpg

Madame Odette Christienne à l'Hôtel de Ville, à qui j'ai donné la primeur de ces informations et qui est très pointilleuse pour tout ce qui concerne la vérité historique m'a conseillé de faire modifier et déplacer la plaque par les services compétents de la Mairie de Paris, ce que je vais demander, dossier historique à l'appui.

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Il y a longtemps que je pensais que l'adresse indiquée 19 rue Clauzel sur une plaque commémorative était fausse. Aujourd'hui, la preuve est faite, ce n'est pas au 19, mais bien au 17 que vécut l'auteur de Bel Ami. Dans une lettre de Harry Alis son ami, reproduite dans le Mercure de France, un article d'Auriant rectifia l'erreur qui avait été commise plusieurs années auparavant. Le titre de l'article du Mercure est : 17 rue Clauzel, à propos de la pose d'une plaque.

Au numéro 19, c'est le "Fumiste Hydropathe" Achile Mélandriqui eut un appartement et un atelier photographique au cinquième étage. Pour ce qui concerne Maupassant, le calepin du cadastre est muet à ce sujet. Mais, c'est une indication qui m'a mise la puce à l'oreille : dans une lettre à un ami où Maupassant signalait que l'on sonnait souvent à sa porte, les visiteurs se trompaient d'étage, croyant avoir accès au lupanar qui était installé dans son immeuble . Or, ce lieu de débauche se trouvait au numéro 17. De sa fenêtre, il voyait au deuxième étage du numéro 14 une "fenestrière", qui exerçait là sa noble profession depuis une dizaine d'années. Peut-être que la nouvelle "Le Signe" lui a-t-elle été inspirée par cette travailleuse surveillée par la police.

Auriant a écrit en 1931 : "Le jour où on déplacera la plaque-stèle du numéro 19 au numéro 17 de la rue Clauzel, qu'en même temps on scelle un morceau de marbre sur la façade du 24 de la rue Vauquelin. Celui qui vécut là est digne d'un tel hommage." Nous sommes en 2008, la plaque est toujours au numéro 19, et rien n'a été entrepris pour la mémoire d'Harry Alis. Le 24 rue Vauquelin est maintenant l'emplacement

.Il y a peu de chances pour que l'on déplace la plaque, peut-être "Les Amis de Maupassant" avec le concours de "la Société des Gens de Lettres" qui répareraient ainsi l'injustice d'avoir refusé l'entrée d'Alis parmi ses membres*, pourraient-ils intervenir ?

Trouver par souscription le financement des travaux. Je peux me charger des démarches auprès de la préfecture de la Seine si nécessaire. 

*C'est Fortuné du Boisgobey  auteur de romans populaires qui s'opposa farouchement à cette élection. 

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02/07/2008

CAMILLE CLAUDEL, L'AGE MUR, ET L'IMPLORANTE......

PAR BERNARD VASSOR

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Détail.
Le jeudi 5 décembre 2002, étaient mises en ventes des lettres de Camille Claudel au capitaine Louis Tissier.
Celui-ci, officier capitaine du Génie, qui en voyant le plâtre exposé au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1899 de l'Age Mûr,  a demandé àCamille, ses moyen ne lui permettant pas de payer le groupe, de lui acheter un bronze "de la femme à genoux" dite aussi "L'Implorante".
Rappelons que "L'Age Mûr" fut terminé en 1898, lorsque la rupture avec Rodin fut définitive. C'est l'histoire d'une folle passion, l'amante à genoux, suppliant l'homme qui s'en va, accompagné de la mort.
Camille dans une lettre du 10 juin 1899 prévient le capitaine que la fonte en bronze, présente beaucoup de difficultés, qu'elle vboudrait bien lui faire un prix très doux,mais que l'argent lui manque, et que ce sont les ouvriers (bronziers) qui en tirent le bénéfice. Tissier réunit l'argent demandé, mais ce n'est que deux ans plus tard que Camille achèvera la patine elle-même.
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De retour d'une expédition en Chine, le capitaine Tisser va demander à Camille de fondre le groupe en bronze. Camille est désemparée, elle le supplie de renoncer à sa généreuse idéecar les frais son très importants. Le capitaine ne renonça pas et la fonte au sable fut exécutée par Eugène Blot.
L'amitié du capitaine ne cessa pas, il organisa lui-même des ventes. Mais Camille dont la santé mentale chancela, elle cessa de créer, et détruisit les ouvres qui étaient encore chez elle quai Bourbon jusqu'au jour où des infirmiers vinrent la chercher pour l'emmener à Ville-Evrzrd.
Vous connaissez la suite, trente ans d'agonie.....
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L'asile de Montdevergues où Camille termina sa viemourant d'épuisement, de faim et de froid en 1943.

09:35 Publié dans Evènement | Tags : Louis Tissier, Camille Claudel | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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