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20/07/2008

BUCHEZ ET LES "CHARBONNIERS", enfants des "AMIS DE LA VERITE'

PAR BERNARD VASSOR

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Joseph Benjamin Philippe Buchez (1796-1865) est né dans la région des Ardennes (aujourd'hui rattaché à la Belgique). En 1811, il fut surnuméraire à l'octroi de Paris, tout en poursuivant des études de médecine. En 1818, il organisait dans sa chambre d'étudiant 29 rue Copeau, des causeries philisophiques, constituant un groupe qui prit le nom un peu ampoulé de :"Société Philomédicos Diablement Philosophique". Son goût pour engagement politique le conduisit à adhérer à la loge maçonnique des "Amis de la Vérité"*, qui venait tout juste de fusionner avec celle des "Amis de l'Armorique" située 19 bis rue Saint Honoré. Il prit part à la conspiration du 20 août 1820 qui devait renverser le régime et d'instaurer un gouvernement provisoire, avec le soutien du marquis de Lafayette. A la suite d'une trahison, l'opération échoua les conjurés furent dénoncés. Buchez avec ses amis Bazard et Flotard,  doivent s'exiler, d'abord en Belgique, puis en Suisse. C'est là que selon Louis Blanc, ils auraient rencontré Buenarottiqui leur aurait suggéré de se faire initier au carbonarisme en leur donnant une recommandation auprès de cinq membres du parlement napolitain.
Ce qu'ignoraient alors les impétrants, c'est que le carbonarisme avait été créé par des Français en Italie, sur le modèle de la Société de défense professionnele des charbonniers et bûcherons de Franche-Comté, appelée "Société des Bons Cousions Charbonniers".   
*C'est à cette loge plus tard, qu'adhérèrent les futurs dirigeants républicains : Raspail, Etienne Arago, Victor Schoelcher, Hyppolite Carnot, et peut-être Auguste Blanqui.
Le 1 mai 1821, chez Buchez eut lieu la première Haute Ventedu groupe fondateur de la Charbonnerie française, avec Bazard, Flotard, Cariol aîné, Limperani, Cavaignac, Marchais, Trélat, Chevolon, Bastide et Arnold Scheffer.
Après de nombreux échecs, la Charbonnerie s'intégra au sein du Grand Orienten 1824. Buchez cette année là reçut son premier maillet.
En 1825, déçu par la Charbonnerie, et surtout séduit par une doctine nouvelle, avec Bazard, ils passèrent au saint-simonisme.
.......................
Sources:
 Louis Blanc, Histoire de la révolution de 1830,  
Cavaignac : Paris Révolutionnaire
Salvandy, Vingt mois ou la Révolution de 1830
La Hodde, Histoire des Sociétés Secrètes.
André Combes: Histoire de la Franc-Maçonnerie au Dix Neuvième siècle,Editions du Rocher 1998

17:45 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : Bazard, Flotard, Buenarotti, Raspail, Etienne Arago, Victor Schoelcher, Carnot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

18/07/2008

YVETTE GUILBERT ET LES LITTERATEURS DE SON TEMPS, "DECADENTS ET NATURALISTES"

PAR BERNARD VASSOR

En direct de Granvillle à la Citrouille.

Yvette Guilbert (1865-1944) "La diseuse fin de siècle".

Dans une autobiographie publiée en 1927, "La chanson de ma vie" Yvette déclare : "mon goût allait vers des écrivains tels que Goncourt, Zola, Maupassant (...)je cherchais à exprimer en chansons ce qu'ils avaient réalisé par le roman". Tout au long de sa longue carrière de chanteuse, elle approcha donc , et eut l'occasion de se produire devant les représentants de l'Ecole naturaliste, et décadents. Des Hydropathes et "Chanoiresques", firent partie de ses amis. Zola dont nous avons déjà parlé, fut impressionné avec Daudet (Alphonse) et Goncourt eurent l'occasion de l'entendre chez l'éditeur Charpentier, et au cours d'auditions privées dans une salle de réception du journal "Le Figaro" rue Drouot. Octave Mirbeau, Catulle Mendès, Jean Richepin, Alphonse Allais, Auriol, Maurice Donnay, Émile Goudeau, Sarah Bernhardt, Henry Baüer, furent également dans le cercle de ses relations intimes. Son amitié avec Jean Lorrain qui lui écrivit des chansons dura, au milieu de quelques orages jusqu'à la fin de la vie de l'auteur de "La Maison Philibert".

A ses début dans la chanson, après un passage non concluant au théâtre des Variétés, elle interprêta des chansons d'un auteur dont elle avait découvert les oeuvres chez un bouquiniste des quais. C'était un recueil intitulé "Les Chansons sans gêne" de Léon Xanrof (recueil payé 12 sous). Le succès fut immédiat, "Le Fiacre" et "La complainte des 4 z'étudiants"fit un triomphe dans tous les cafés-concerts où elle se produisit.

Plus tard, elle acheta une maison à Médan, où je ne vous dis pas qui elle eut l'occasion de croiser dans les chemins, faisant de la bicyclette...Nous pouvons ajouter à la liste de ses familiers :Jules Roques, "La Duse"(Eléonore), Lucien Guitry, La Goulue (Louise Weber) et son amante la "Môme fromage", Pierre Loti, Reynaldo Hahn, Frantz Jourdain, Rachilde, Gérard d'Houville*,Maurice Boukay,  sans oublier Aristide Bruantbien sûr. Immortalisée par Toulouse-Lautrec et jules Chéret, le plus grand affichiste, Yvette Guilbert se produisit dans la plupart des grands cafés-concerts de la fin du dix neuvième.

Un journaliste conférencier Hugue Le Roux, vint la trouver pour lui proposer de se faire entendre en illustration de ses causeries au "Théâtre d'Application"de la rue Saint-Lazare dans qui faisait suite à la salle d'exposition de peintures. Tenue par un nommé Charles Bodinier, la salle fut naturellement appelée "La Bodinière". Ce théâtre avait été créé pour mettre à la disposition des débutants, ou des auteurs dramatiques venant là y faire des premières lectures de leurs pièces. Yvette Guilbert habitait à l'époque à deux pas, au 30 rue Saint-Lazare. C'est ainsi qu'elle rencontra bon nombre de jeunes auteurs.

Suite après le 4 septembre......

14:25 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : Octave Mirbeau, Catulle Mendès, Jean Richepin, Alphonse Allais, Auriol, Maurice Donnay, Emile Goudeau | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

16/07/2008

HENRY BAUËR, FILS NATUREL D'ALEXANDRE DUMAS

 En direct de Granville à la Citrouille

PAR BERNARD VASSOR

D'après le livre de mon ami Marcel Cerf, Le Mousquetaire de la plume, Henry Baüer fils naturel d'Alexandre Dumas, Académie d'Hitoire, Paris 1975

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(1851, -1915)
Signalement d'après sa fiche signalétique au bagne en Nouvelle-Calédonie :
 Age 28 ans
180 centimètres (un géant pour l'époque)
Front hautt
sourcils bruns
Yeux bleus
Barbe blonde
enton rond
Visage ovale
Teint coloré
Signes particuliers néant
Issu d'une mère allermande, Anna Baüer. et d'Alexandre Dumas, qui avait alors plusieurs maîtresses, dont Isabelle Constant, la belle dame Guidi. C'est sa fille Marie qui tenait à jour le carnet de ses rendez-vous galants.A SUIVRE

11:20 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MARIE-FORTUNEE LAFARGE, NEE CAPELLE : UNE BELLE AFFAIRE

PAR BERNARD VASSOR

En direct de "La Citrouille à ,Granville"

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LE MYSTERE DE L'AFFAIRE LAFARGE
Voici quelques pièces d'une histoire qui a faut grand bruit dans la première moitié du dix neuvième siècle :
Une jeune femme très belle, ayant reçu une bonne éducation dans un milieu aisé. Un homme brutal, un petit peu roublard. Un domestique faussaire et fourbe. Des amants veules et lâches, un entrepreneur de mariage, une vicomtesse et son mari. Un amoureux suicidé, un combat de titans entre deux sommités de la médecine, Orfila et Raspail, un collier de diamants et en prime un Alexandre Dumas, défenseur de la jolie veuve.
Essayons de remettre en place toutes les pièces de ce (puzle) drame :
......
a suivre

10:55 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

14/07/2008

GEORGES CLEMENCEAU, CORRESPONDANCE INEDITE

PAR BERNARD VASSOR

le 14 juillet à la Citrouille à Granville

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a suivre

08:50 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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