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04/11/2007

LES INDIENS IOWAYS, LA TRIBU D'OKEWÉ MY 1844

PAR BERNARD VASSOR

suite des articles OKEWÉ MY

IMAGES DES ANNEES 1840 

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La tribu Iyoway salle Valentino, 252 rue du faubourg Saint-Honoré, véritable zoo humain,
qui a beaucoup plu à George Sand !!! 

03:20 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

03/11/2007

LA GUILLOTINE RE SUITE...

PAR BERNARD VASSOR

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Loi relative à la peine de mort, & au mode d'exécution qui sera servi à l'avenir, Paris 1792
Comme dans l'article précédent, sur la gravure, représente un bras armé d'un glaive, qui soutient cette fois la balance de la Justice.
La notice mentionne : "l'humanité exige que la peine de mort soit la moins douloureuse possible dans son exécution", décrète que la peine de mort sera exécutée "suivant la manière indiquée & le mode adopté par la consultation signée du secrétaire perpétuel de l'Académie de Chirurgie" et "autorise le Pouvoir exécutif à faire les dépenses nécessaires pour parvenir à ce mode d'exécution dans tout le royaume". Suit l'avis motivé "sur le mode de la décolation" par le Docteur LOUIS"
Bandeau, imprimerie de Mulard, Toulon, 1792
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21:15 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LE PAPE PIE II, AUTEUR D'UN ROMAN EROTIQUE : "LUCRECE ET EURYALE"

PAR BERNARD VASSOR

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Piccolomini (Aeneas-Sylvus) 1450-1464, pape à partir de 1458, écrivit : "Historia de duobus amantibus"  l'Histoire de deux amants, Euriale et Lucrèce, roman d'amour le plus traduit en France et en Italie au XVI ème siècle. L'amour sensuel sans voile et sans honte, sans réticence, tel est le sujet  d'Euryale et Lucrèce. Jean Bouchet, et Octavien de Saint-Gelais, ont donné en français des imitations ou traductions dès 1500. Ce manuscrit est enluminé de onze peintures. Dans une lettre à l'évèque d'Eichtadt, Johan Von Eich. Piccolomini écrit ;
"On ne peut gagner d'argent au service des rois (...) relèvent de la sottise ceux qui s'associent au roi pour s'enrichir..." plus loin, il ajoute :
"Il ne faut pas chercher le salut de son âme à la cour, où l'on est accablé d'ennui". Ce manuscrit est inachevé, peut-être censuré ? L'histoire est écrite en 1444 à Vienne, sous la forme d'un échange de lettres entre Euryale et Lucrèce. L'échange épistolaire dans ce genre d'écrit aura la faveur des écrivains jusqu'au XVIIIème siècle. Vous devinez sans doute à quoi je peux penser.... Il est plaisant de remarquer que cet ouvrage érotique fut l'oeuvre d'un pape que l'on disait "le premier grand humaniste"
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Dès que l'histoire fut connue, il y eut au quinzième siècle environ 32 copies manuscrites ou éditions incunables !!! 

18:00 Publié dans L'amour des livres | Tags : Piccolomini (Aeneas-Sylvus, Jean Bouchet, Octavien de Saint-Gelais, Johan Von Eich | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

ISAAC ALBENIZ

PAR BERNARD VASSOR

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Dans cette lettre dictée à sa fille Laura, destinée au compositeur Paul Dukas à qui il adresse ses compliments à propos de "Ariane et Barbe Bleue" : "c'est un faux bon homme, que la jalousie ronge, à un point difficile à admettre au commun des mortels (...) Mais comment pourrais-je jamais faire "l'oeuvre" approchant la perfection si je suis presque un idiot. (...) Sale cochon que je suis !!!(...) Il continue ensuite à se flageller en se caricaturant en un cochon composant sa trilogie. Dans un autre passage, il parle de "scabrosité rabelaiesques", superbe néologisme. Il dit aussi qu'il part pour Barcelonne où l'on joue sa musique, et où sa fille Laura fait une exposition.
 Ala fin de la tettre, Laura ajoute : "pour copie conforme de toute conformité"
 En matière de réthorique cela s'appelle un chleuasme, la façon de se diminuer ainsi, alors que nous savons qu'il fut l'un des plus grands compositeurs de son temps (Francisco Tarrega fit de superbes transcriptions pour guitare)
Albéniz, Isaac Manuel Francisco né en 1860 à Camprodon, Espagne) et mort le 18 mai 1909  dans les Pyrénées-Atlantiques. Pianiste virtuose, enfant prodige, il vint à Paris en 1867 pour suivre les cours du Conservatoire. Il fut renommé pour ses compositions inspirées de la musique folklorique espagnole
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Laura Albeniz, 1890-1944 fut une artiste peintre célèbre.

14:50 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : PAUL DUKAS, LAURA ALBENITZ | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MARIE-MARGUERITE EYMERIE DITE RACHILDE

PAR BERNARD VASSOR

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Marie-Marguerite Éymerie- est née le 11 février 1860, (et non pas 1862 comme elle voulait le faire croire, date que certains biographe ont repris à leur compte) au Cros, près de Périgueux. En 1876, elle "révèle" qu’un esprit suédois vient de lui souffler dans un songe son nom d’écrivain : Rachilde, patronyme qu’elle utilisa toute sa vie. Le premier roman qu’elle fit paraître : « Monsieur de la nouveauté » est un récit naturaliste précurseur du « Bonheur des dames »…. En 1885, elle obtient en  Un peu après 1889, elle tint salon aux locaux de la revue littéraire «Le Mercure de France», fondé par son mari Alfred Valette(qu'elle avait rencontré au bal Bullier), à Paris 15 rue de l’Échaudé. Elle portait ses cheveux coupés  courts à la garçonne. En tant que  journaliste, elle obtint l'autorisation "de s'habiller en homme" .

En 1889 elle tient salon tous les mardi, fréquenté par des poètes et des écrivains, dont ; Félix Fénéon, Oscar Méténier, Paul Adam, Jean Papadiamantopoulos (Moréas), Jules Renard, Pierre Louys, Emile Verhaeren, André Gide, Henri Bataille, Guillaume Apollinaire, Alfred Jarry, Léon Bloy, Rémi de Gourmont, Huysmans, Henri Gauthier Villars, Jean Lorrain, Laurent Tailhade etc… Jean Lorrain son ami, la classait parmi « les écrivains dangereux et rares ». Auteur de romans sulfureux, comme : Monsieur Vénus, Les Hors nature,  La Marquise de Sade , L’Animale….Après la mort de son mari en 1935, elle vécut recluse dans les locaux du "Mercure"au milieu de son élevage de souris blanches. Elle meurt le 4 avril 1953.

Edith Sylve, qui est une de ses préfacière, raconte que Georges Duhamel, alors directeur de cette revue, n'a même pas cité son nom dans le numéro du 1 juin 1953. Elle a été inhumée au cimetière de Bagneux.  

12:00 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Tags : Félix Fénéon, Oscar Méténier, Paul Adam, Jean Papadiamantopoulos (Moréas), Jules Renard, Pierre Louys, Emile Verhaeren | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

02/11/2007

MARCEL LEPRIN

PAR BERNARD VASSOR
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LE RENDEZ-VOUS DES AMIS
23 rue Gabrielle à l'angle de la rue Drevet.
(A la demande d'un lecteur, je vais essayer de rendre hommage à ma manière,
 à un peintre montmartrois d'adoption, très injustement oublié, resté encore aujourd'hui dans l'ombre de Maurice Utrillo.)
Marcel Leprin est né à Cannes le 12 février 1891, mort à l'hôpital Tenon d'un "cancer de la vessie" comme on disait pudiquement à l'époque, le 27 janvier 1933. Elevé par un oncle qui était quincailler à Marseille, il fut confié à un orphelinat, où il fut initié à la lithographie. jusqu'à ce qu'il soit engagé comme mousse  à l'age de douze ans.
Il rencontre à Barcelonne une jeune femme Hélène, avec laquelle il se marie le 8 janvier 1916. Démobilisé en 1919, il s'aperçoit en rentrant chez lui que sa femme "est partie avec un maquereau de la plaine Saint-Michel".
Après une longue période "dans la dèche", il fut recueilli par une dame Smadja, commerçante des quartiers chauds de Marseille Il débuta en peinture par des scènes de tauromachie et il expose dans les bordels marseillais. Il fait la connaissance de Gen Paul qu'il introduit dans le milieu interlope qu'il fréquentait. Marcel se rendit à Paris en 1921, et fréquenta Pascin qu'il avait connu à Marseille, Ignacio Zuluoga, Paco Durrio, Dimitrio Galanis et Edmond Heuzé, Max Jacob qui l'avait hébergé (et tenté de le convertir à la religion). Il fut tout de suite adopté par le Montmartre artistique.Il obtint quelques succès et participa à différentes expositions, il décora la grande salle de chez "La mère Catherine".
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"La cour de mon logis",1925
 
Son ami Pierre Bureau organisa après sa mort plusieurs expositions au musée de Montmartre. Il a également habité au 27 rue Tholozé, et 18 rue Véron. Une partie de sa vie est restée mystérieuse selon ses amis, il faisait parfois des"descentes" à Marseille, et revenait habillé comme un prince, les poches cousues d'or, il arrosait généreusement en tournées générales la clientèle de "La Taverne du Moulin", et se retrouvait quelques jours plus tard sans le sou. En 1930, il repartit en province d'où il rapporta de nombreuses oeuvres,Petit à petit, il sombra dans l'alcool et la drogue.
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PLACE BLANCHE, le déja célèbre avant "l'anexion" CAFÉ COQUET"
célébré par Alfred Delvau dans les années 1850.
Certains épisodes de sa vie relèvent à la fois du roman policier, et d'autres pourraient figurer dans des romans d'Henri Murger : Après son départ de Marseille, Leprin fut harcelé par la dame Smadja et ses amis du milieu, afin de le faire revenir dans le giron marseillais, elle organisait des expédition et montait à Paris avec son clan.
L'écrivain Francis Carco (L'ami des peintres) qui fréquentait les mêmes lieux que Leprin, eut vent de l'histoire, et la raconta dans "Paris-Soir".  Madame Smadja lui fit un procès retentissant où vinrent témoigner d'honnêtes commerçants, une vieille femme religieuse, un représentant du préfet, et même un sénateur venu spécialement par avion "qui reprirent en coeur les louanges de madame Smadja". La plainte fut rejetée pour vice de forme. A la suite de cette aventure, Marcel Leprin décida de mettre une grande distance entre Montmartre et lui afin d'échapper à l'emprise de son ancienne bienfaitrice (qui le recueillit tout de même dans sa jeunesse en des circonstances de sa vie errante, après l'abandon douloureux de sa femme). Réfugié à Rouen, il écrivit à un commissaire de police :"Si elle approche, je tire..." 
 Nous ne connaissons pas très bien liens qui les unissaient, mais toujours  est-il que Marcel vivait toujours sous l'emprise de ses anciens protecteurs. Son immense talent et l'importance de son oeuvre, en font un des peintres
les plus marquants de cette période.
André Roussard, le dictionnaire des peintres à Montmartre,  éditions Roussard, Paris 1999. 13 rue du Mont Cenis 75009 Paris.
Et le superbe hommage rendu par : Pierre Bureau, Marcel Leprin, édition Mayer Paris 1984. (on en trouve encore dans quelques librairies d'art) 

18:25 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : Ignacio Zuluoga, Paco Durrio, Dimitrio Galanis, Edmond Heuzé, Max Ja | Lien permanent | Commentaires (5) | | | | Digg! Digg

LA GUILLOTINE, SUITE....

PAR BERNARD VASSOR

"Tout condamné à mort aura la tête tranchée...."

Article 3 du code pénal du 3 juin 1791

Et sans oublier bien sûr "Le Schpountz" de Marcel Pagnol

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Depuis mon dernier article sur le docteur Pierre Jean-Georges Cabanis et le docteur Pierre Antoine Louis, et Ignace Joseph Guillotin.
J’ai découvert que l'idée n'était pas nouvelle !!! Dans un ouvrage hollandais de 1655 (Amsterdam, Jan Jacobs Schipper), un recueil de pièces de vers accompagné d'illustrations dont celle-ci qui présente une exécution capitale. Une main sortie d'un nuage tient un glaive qui va trancher le lien qui retient une lame, qui en toute logique doit trancher la tête du condamné. Nous savons depuis qu'il a fallu apporter d'importantes modifications pour que l'efficacité de l'appareil soit prouvé.....Fort heureusement, un facteur de piano et le bon docteur Guillotin trouvèrent la solution idéale, d'abord le poids de la lame d'acier, son angle de coupe à 60°, et la hauteur des bois de justice pour que l'accélération répondant aux lois de Newton, puisse assurer une coupure franche et nette. Voici d'autres surnoms dont je ne suis pas certain d'avoir terminé l'énumération. :

 

" L'étendard de la tyrannie, La grande machine, le glaivze de la liberté, la cravate à Capet, la mère coupe-toujours, la petite chatière, le rasoir national...." 

 

17:10 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : Pierre Antoine Louis, PIERRE-JEAN-GEORGES CABANIS, JOSEPH IGNACE GUILLOTIN | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

01/11/2007

HENRI DREYFUS-LEMAITRE

PAR BERNARD VASSOR

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UN DIMANCHE EN BANLIEUE
(d'après moi, c'est le pavillon de la famille d'Émile Bernard à Asnières que j'ai visité dernièrement )
 Très injustement oublié, Henri Dreyfus-Lemaitre (né à Amiens en 1859, mort en 1946), il ne figure pas dans les ouvrages que j'ai consulté aussi bien sur les impressionnistes que ceux de l'École de Pont-Aven, où il a pourtant été le compagnon de Gauguin, de Bernard, et d'Émile Scuffenecker, se déclarant lui-même "parfait pleinairiste". Il pourtant produit une oeuvre  importante, et a exposé au Salon des Indépendants. Disciple de Georges Seurat, il montra une parfaite maîtrise des lois optiques du théoricien du pointillisme. Il fréquenta Auvers-sur-Oise,en compagnie de son ami Camille Pissarro
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Scène animée à Asnières sur les bords de Seine : Emile Bernard
 

18:45 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

31/10/2007

AUGUSTE SALZMANN

PAR BERNARD VASSOR

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Né en 1824 en Alsace, il rencontre un peintre Gustave-Henri Salzmann qui n'avait malgré son patronyme aucun lien de parenté avec le jeune Auguste. Il exposa au salons de 1847 et 1848. Il fit des recherches archéologiques en Égypte.
Après avoir été l'élève de Gustave Legray dans son atelier du 7 chemin de ronde de la barrière de Clichy, en 1851,  il eut ensuite des ateliers rue Neuve Bréda (rue Clauzel), rue La Bruyère et rue Blanche.
 
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Chemin de ronde de la barrière de Clichy, atelier de Gustave Le Gray.
Il obtint du ministère de l'instruction publique d'éffectuer une mission au moyen-orient. Salzmann se défendit toujours d'être photographe, se déclarant archéologue, ne voulant pas " me voir au bout d'un certain temps, collé sur le dos une étiquette qui équivaut à un stigmate" et il ne s'inscrivit donc pas à la Société Française de photographie, il ne figura donc que très peu dans les comptes rendus de Ernest Lacan, le principal rédacteur du bulletin de cette assemblée pourtant prestigieuse.
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Bulletin de l'année 1856
 Sa mission dont il change la destination initiale, le conduit à Jérusalem. Il dut interrompre ses recheches et ses prises de vues de la Ville Sainte pour cause de maladie. Il publia à compte d'auteur dès son retour en France, en 1854, ses calotypes par les soins de l'imprimerie photographique de Blancart-Évrard à Lille. Une fausse seconde édition (en réalité une remise en vente de celle de 1854) parut en 1856. Il fit un deuxième voyage à Jérusalem 1863 et poursuivit ses fouilles avec minutie et acharnement, fournissant ainsi aux chercheurs et aux archéologues une source importante de documents. Miné par la recherche de fonds pour poursuivre ses travaux, et une santé délicate, il meurt en 1872 dans une relative pauvreté. Il suffit de fréquenter les salles des ventes aujourd'hui pour constater les sommes vertigineuses atteintes par les photographies de Salzmann pour constater la reconnaissance du public à son égard.

16:30 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

ALFRED RENAUDIN

PAR BERNARD VASSOR

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LA MAISON DE MIMI PINSON, rue du Mont Cenis (vers 1900).
Alfred Renaudin est né le 3 juin 1866 à Laneuville-lès-Raon dans les Vosges. Fils d'un employé de chemin de fer, établie près de Lunéville en 1870. Il fut employé dans une verrerie, puis dans une faïencerie de Lunéville. où il peignait des bouquets de fleurs. Il fut l'élève de Jules Larcher, d'Edmond Petitjean, et il suivit les cours de l'École des Beaux-Arts de Nancy. Il fit de nombreux voyages en Afrique du Nord, en Egypte, et dans le midi. Conseillé par le peintre céramiste Ernest Quost (1842-1931) qui fut client du père Tanguy, admiré par Vincent Van Gogh. Il vécut à Montmartre 59 rue Caulaincourt, où il réalisa de nombreuses toiles de ce village.
André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, éditions André Roussard Paris 1999

 

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