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26/08/2007

EUGENIE BUFFET

PAR BERNARD VASSOR

 
Elle est née à Tlemcen (Algérie) en 1866. Orpheline de père à l'age de six ans, elle fut placée dans une institution religieuse à Oran. D'après ses "Mémoires*", écrits par un journaliste Maurice Hamel, elle fut violée par un de ses cousins, 3ec668c20e4272b49b5999997820a45b.jpg ce qui la conduisit à une certaine aversion pour les hommes. De cette agiographie, je ne connais pas les évènement réels de sa biographie, mais je suis frappé de la coïncidence avec la fausse biographie de Billie Hollyday,(rédigée elle aussi par un journaliste) où tous les mêmes clichés sont usés jusqu'à la corde!!!

Néanmoins reprenons quelques faits avoués et revendiqués par la chanteuse : Très jeune elle prit le bateau pour Marseille, où pour vivre, elle chantait dans les rues, les guinguettes, et dans "des bars louches". Elle eut l'occasion d'aller écouter la chanteuse Amiati, célèbre à l'époque. Son répertoire patriotard et revanchard eut un écho favorable dans tout le pays.


EUGENIE BUFFET SUITE.pdf

A propos de Godillot, voire aussi l'article sur PARIZINE du 3 août 2005  

16:15 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : eugenie buffet | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

TRISTAN TZARA

PAR BERNARD VASSOR

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1896-1963
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A SUIVRE.......................

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PARIS DISPARU, LE CAFE CERTA ET LES "DADA"

PAR BERNARD VASSOR

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« Il n’y a personne des dadas monsieur », répondait la caissière du « Certâ » à Aragon quand il appelait un ami ! » 

Le passage de l’Opéra qui reliait le boulevard des Italiens (6), à la rue Le Peletier (8), comportait également deux galeries (de l’Horloge, et du Baromètre). La partie dite passage de l’Opéra avait été formée lors de la construction de « l’Académie Royale de Musique », et allait de la galerie du thermomètre jusqu’à la rue Pinon, emplacement actuel de « l’Hôtel des ventes Drouot rue Rossini ». Ils avaient été ouverts par le Vicomte Morel de Vindé, pair de France, le 21 juillet 1822 et le 16 avril 1823. La largeur de ces galeries était de 3,74 mètres.

C'est là que se réunissaient les  membres du groupe autour de Tristan Tzara

 
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Affiche-programme 27 mars 1920  
 

 

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24/08/2007

LECTURE-CONCERT 57 rue des vinaigriers et Place a la Fête : LA MOSAIQUE....

DANS LE CADRE DES JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE 

Horaires : sam 20h / dim 18h (sur réservation à partir du 5 septembre : 01 46 74 62 48)

Nombre de places limitées  

Gratuit

ATELIER PORTE-SOLEIL
57 rue des Vinaigriers
Téléphone : 01 46 74 62 48

Moyen d'accès : Métro République ou Jacques Bonsergent Bus 75

Accessible aux personnes à mobilité

 

Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy

autourduperetanguy.blogspirit.com

avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement

http://www.hv10.org/

hv10@club-internet.fr

et Atelier Porte Soleil

Dans le cadre des “Journées du Patrimoine” :

Samedi 15 septembre à 20 h.

et dimanche 16 septembre à 18 h.
.......................LECTURE-CONCERT  .....

Après la lecture-concert Caillebotte, l’Exposition imaginaire, 2ème partie…

..........................Le legs Caillebotte : ...............................

Le bel

héritage

maudit

de Gustave Caillebotte  

avec

Marie-Hélène Foufounis, piano

Pascal Gautrin, récits

Constance Godeberge, violon

                                     Judith Godeberge, violon alto 

« Affaire délicate !… » : ainsi s’exclama le directeur des Beaux Arts, Henri Roujon, lorsqu’en mars 1894, il prit connaissance de la lettre d’Auguste Renoir lui annonçant que Gustave Caillebotte, décédé le 21 février, léguait à l’Etat sa collection de toiles et dessins impressionnistes : plus de soixante chef-d’œuvres, signés Degas, Cézanne, Manet, Monet, Renoir, Pissarro, Sisley.....................................

C’était le commencement de ce que certains appelleront bientôt « l’affaire Caillebotte : deux années de négociations pour trouver un compromis et pour que l’Administration des Beaux Arts accepte partiellement ce cadeau magnifique – qu’elle estimait pour sa part plutôt empoisonné… Partagée entre le désir de recueillir cette manne inespérée et la crainte d’exaspérer certains milieux officiels, ainsi qu’une part timorée du public qu’effarouchait encore cette peinture nouvelle, l’Administration choisit finalement 38 œuvres sur les 65 offertes. Lorsqu’en 1897, les 38 chefs-d’œuvre impressionnistes du legs Caillebotte se trouvèrent enfin accrochés dans une nouvelle salle du musée du Luxembourg, il y eut un tollé de la part d’une certaine presse et des réactions violentes dans le landerneau des Arts : « Pour que l’Etat ait accepté de pareilles ordures, il faut une bien grande flétrissure morale », s’écria le peintre officiel Jean-Léon Gérome. L’Académie protesta en des termes à peine plus policés auprès du ministre de l’Instruction publique et des Beaux Arts. Un sénateur interpella le gouvernement à la chambre du Sénat, l’accusant de compromettre les collections de l’Etat par le voisinage de ces toiles malsaines et décadentes… ............................................

Le bel héritage maudit de Gustave Caillebotte :

Cette “ Lecture-Concert ” se propose de faire revivre, dans un premier temps, les péripéties de cette aventure du legs Caillebotte, rapportant les propos, savoureux pour le spectateur moderne, de ces détracteurs de 1897 qui vilipendaient cette peinture infâme et en appelaient au jugement de la postérité, et les arguments des partisans, heureusement de plus en plus nombreux et convaincus, des peintres impressionnistes. Ensuite, une promenade est proposée à travers les chefs-d’œuvre de cette collection : par la magie de la musique, de la poésie, grâce à des récits d’auteurs contemporains des Impressionnistes, sont évoqués les paysages de Cézanne, de Sisley et Pissarro, le Paris de Monet et Renoir, le monde des spectacles et des cafés-concerts de Degas. <!--[if !supportEmptyParas]-->Les reproductions des œuvres qui composaient la collection Caillebotte sont projetées durant la lecture-concert  Les pièces musicales, qui participent à cette promenade dans les sentiers impressionnistes, seront empruntées à des compositeurs contemporains des impressionnistes : Ernest Cabaner, Emile Waldteufel, Jules Massenet, Erik Satie, Gabriel Fauré… Parmi les écrivains et poètes qui apporteront leurs concours à cette évocation, se rencontreront Octave Mirbeau, Paul Arène, Jules Laforgue, etc.

Des précisions vous seront apportées au  courant du mois d'août sur les lieux de rendez-vous et les horaires

Programmz du 22 septembre 2007 Place à la fête : par L'ATELIER PORTE SOLEIL :

 

PLACE A LA FETE

Samedi 22 septembre 2007

15h. et 18h.

MOSAÏQUE BESTIALE

– récital poétique et musical –

L’univers fabuleux des animaux

tels que les ont vus et rêvés poètes, écrivains et musiciens

– du Moyen Age à nos jours :

bestiaire médiéval de BRUNET LATIN,

récits de JULES RENARD, de COLETTE,

poèmes de RAYMOND QUENEAU,

fables de LA FONTAINE,

chansons de ROBERT DESNOS et JOSEPH KOSMA,

de JACQUES PREVERT et JOSEPH KOSMA.

Pascal Gautrin, récits et poèmes

Nicolas Menet, piano

PAR L'ASSOCIATION AUTOUR DU PERE TANGUY avec la participation de MICHEL OLIVES:

Mozaïque, un parcours historico-culturel, sur les pas des écrivains et des peintres.

De Blanche à Rochechouart. 

 

20:45 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

AUTOUR DE LA PLACE PIGALLE, FROCHOT, GABRIEL DAVIOUX ET LES AUTRES

PAR BERNARD VASSOR
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La barrière Pigalle en 1855
Nous devons l'établissement de ce quartier à un ministre de Napoléon, préfet de police :
Le comte Nicolas-Therèse-Benoit Frochot (1761-1828).
Avocat au parlement de Bourgogne, il fut chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers-état. Ami de Mirabeau qui4b5963f5a84db3c3445da4051db164b5.jpg
le désigna comme son exécuteur testamentaire. Il est emprisonné en 1793 comme suspect. La mort de Robespierre va lui permettre d'éviter la guillotine. Il fut nommé préfet de Paris en 1800. A ce titre Bonaparte le chargea de construire des cimetières afin de les faire sortir hors de Paris.
Frochot s'était rendu acquéreur lors de l'expropriation des bien écclésiastiques et de la vente des biens nationnaux, d'une parcelle de terrain correspondant à l'emplacement du cimetière de la paroisse Saint-Roch formantun quadrilataire des actuelles rues Notre-Dame-de-Lorette, rue des Martyrs,place Pigalle versant sud, et rue Pigalle. Son action pour la ville de Paris fut très bénéfique, il réorganisa les hospices, les écoles, allégea l'octroi, modifia le régime des prisons.  Après la mort de Bonaparte en 1804, l'empereur Napoléon le récompensa largement. Nommé Conseiller d'état, chevalier d'Empire et annobli avec un titre de comte. En 1812, il fut manioulé dans un complot, on lui fit croire que Napoléon était mort pour favoriser la conspiration de Mallet. Il fut destitué, mais  (encore une girouette) Louis XVIII EN 1814 lui accorda une pension pendant l'exil à l'île d'Elbe. Le retour de Napoléon pendant les Cent-jours il devient préfet des Bouches-du-Rhône. La restauration fut fatale pour sa carrière.

Pigalle, nous avons tous en tête en tête les quelques couplets et la musique de la chanson de Georges Ulmer son « p’tit jet d’eau entouré de bistros », ses music halls des années 30, ses filles, ses bars, ses truands d’une époque héroïque pour films en noir et blanc, ses musiciens jazz, rock, punk des années 60 à 80, ses sex-shops et ses touristes aujourd’hui.

d'ajouter à son répertoire 

 

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GEORGES ULMER 
Si j'avais un petit peu d'influence, je conseillerai à Serge Forté, pianiste de jazz,d'ajouter cette chanson répertoire au répertoire de son album intitulé "La Bohème"
En écoute sur MYSPACE 

La place telle que nous la voyons aujourd’hui date de 1827. Elle a été aménagée en demi-cercle remplaçant la barrière du Mur des Fermiers Généraux

Gabriel Davioux a fait sa carrière à la préfecture de la seine au service d’Alphand à partir de 1856., il fut chargé d’installer 15 fontaines dans Paris qui seront inaugurées le 2 août 1862.Ces bassins à l’origine,

entourés d’un espace gazonné et d’une grille ouvragée seront refaits au XX° siècle.

Le 22 mai 1862 Davioud présente son projet pour la place Pigalle, la fontaine est construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde Ledoux. 

Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.

Une lettre du 29 juin 1868 de la direction des eaux et égouts de Paris indique : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier »

Dans un tableau ……

La conséquence de cet état de fait est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

AP. VO 3 185. dans la lettre du 29 juin, le Contrôleur de la direction des Eaux et.. propose la mise en place d’une grille de fer sur le pourtour de la vasque.
La barrière qui a changé de nom en fonction des évènements, révolution oblige ! barrière, royale, barrière Montmartre, barrière du Chemin des Dames (non ! ce n’est pas ce que vous croyez, les « dames » étaient les abbesses qui régnaient sur la butte Montmartre) enfin, barrière Pigalle. La fontaine en son centre date de 1862. Jusqu’alors, à la place de cette fontaine,  un "puit encagé" devant la rotonde de la barrière décorait le lieu. On n'y puisait plus d'eau depuis longtemps, mais le puits existait quand même dans ce quartier Bréda où s’installèrent lorettes peintres et modèles. De chaque côté de la rotonde se trouvait une guérite accostée au « mur murant Paris » C’est le 22 mai 1862 que Gabriel Davioud (1823-1881), architecte,  présenta son projet. La fontaine fut construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde. Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal qui supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.
Dans une
lettre datée du 29 juin 1868 de la Direction des Eaux et Egouts de Paris, nous pouvons lire : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier » La conséquence en est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

Davioud Gabriel, action art de la vdp 1995Paris et ses fontaines

A SUIVRE ..........................................................................................................

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21/08/2007

LE CAFE "LA NOUVELLE ATHENES"

SIX CENTIEME ARTICLE SUR CE BLOG
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Les propriétaire ont eu la riche idée de conserver le nom légendaire de l'endroit.
La Nouvelle Athène est aujourd'hui un bar, restaurant gastronomique et lieu de concerts de jazz
Vous pouvez aller visiter son site avec le programme des concerts : http://www.myspace.com/lanouvelleathenes

On peut imaginer Baudelaire attablé au rendez-vous des Intransigeants* rendre cet hommage à" Paris la Catin", qui figure dans l’exemplaire de Poulet-Malassis Hommage à Paris, vu du Haut Montmartre en attendant de voire passer la belle Appolonie, dédicataire d'un bonne partie des poèmes des Fleurs du Mal :

"Je t’aime, ô ma très belle ô ma charmante... Que de fois...
Tes débauches sans soif et tes aurores sans âme, Ton goût de l’infini,
Qui partout dans le mal lui-même se proclame,
Et tes feux d’artifice, éruptions de joie,
Qui font rire le ciel, muet et ténébreux.
O vous soyez témoins que j’ai fait mon devoir,
Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence :
Tu m’a donné ta boue et j’en ai fait de l’or".

Ce lieu restera dans l’Histoire comme le siège des avant-gardes, des impressionnistes au mouvement punk en passant par le jazz, le tango (premier endroit où "l’importateur" du tango Manuel Pizaro donnera des cours au premier étage dans les années 1920). Il était à lui seul un symbole.

BREF HISTORIQUE :

Le lieu le plus célèbre de l'histoire de l'impressionnisme renait de ses cendres. Après avoir tempêté sur le vandalisme municipal, je dois me rendre à l'évidence, les nouveaux responsables de l'établissement sont bien décidés à respecter  la mémoire du lieu, et je l'espère de consacrer un espace et de faire figurer les fantômes des artistes rebelles du dix neuvième siècle, d'Eugène  Boudin à Degas, en passant par Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Caude Debussy, Eric Satie, Jean Lorrain maquillé à outrance, une bague à chaque doigt qui attendait ses amies Sarah bernardt et Liane de Pougy, pour les conduire dans les bouges les plus infâmes de Paris. Vincent Van Gogh et son frère Théo accompagnés du Père Tanguy s'y est fait portraiturer par son ami Toulouse-Lautrec, Federico Zandmeneghi célèbre peintre italien s'était représenté de dos, face à sa modèle et maîtresse Suzanne Valadon. Sur la place, autourde la fontaine, c'était "la foire aux modèles". L'écrivain irlandais George Moore a décrit avec précision l'agencement de l'établissement et les clients qui venaient s'attabler avec lui, Manet, Villiers de l'Isle Adam, Malarmé, le docteur Gachet. Jean-Louis Forain dessinait avec bonheur les clients du café et a peint un superbe tableau qui est intitulé "Au café de la Nouvelle Athènes"

Victorine Meurent  (modède de Manet pour "Olympia")"la femme la plus connue au monde"  selon Toulouse-Lautrec s'installait près de l'entrée, et jouait de la guitare.

Je vous propôse une première partie de l'histoire du lieu qui avait succédé au "Café Guerbois
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Histoire du Café « La Nouvelle Athènes »

Première partie

Par Bernard Vassor

Propriété rue Pigalle N° 66 ancien N° 96 ( 9 place Pigalle)

Descriptif sommaire de la propriété :

Maison ayant entrée de porte simple. Sa façade sur la place de la Barrière Montmartre ; elle se compose (d’une bâtisse à… rayé) de deux pavillons à droite et à gauche réunis au bâtiment principal, le tout simple en profondeur et élévé sur caves. .terre plain de rez de chaussée et 5 étages carrés dans une partie seulement.

En avant se trouve un bâtiment à rez de chaussée seulement élévé sur l’emplacement d’une ancienne cour et qui forme une salle de café.

Construction en moellon et )pans de bois couverture en zinc, desservie par un escalier étroit et mal éclairé il n’y a ni cour ni eau.

5 fenêtres de face aux 2 premiers étages et 3 aux autres.

2 boutiques et 6 logements et ateliers.

Maison construite en 1835, elle n’avait alors qu’un étage, les 2 et 3°étages ont été ajoutés en 1842.

Les 4 et 5° en 1845 ; c’est seulement en 1845 que la salle de café a été construite à la place de la cour.

Cette maison a une certaine apparence à l’intérieur, mais elle ne comprend que de petits logements sans valeur, et des ateliers qui n’en ont guère que le nom. : Le café seul a de l’importance….

La demoiselle Marie Anne Rose GINISTY, habitant à Batignolles rue Trezel numéro 27 a acquit les titres de propriété le 13 juillet 1844

« d’une maison dont la façade sur la place de la barrière Montmartre »

Le premier cafetier en 1846 était : Daverat Martin limonadier, bail le17 avril 1846.

Description du cadastre :

Entrée de porte simple :

N°1

A gauche à l’angle grande salle de café (emplacement rue Pigalle, rue Frochot) salle de billard non séparée du café avec vitrage ( ?) à droite cabinet rue Pigalle, cabinet noir sur cave en soupente. A gauche grande salle de café, laboratoire divisé, escalier en soupente ch à c. Cabinet avec œil de bœuf, autre cabinet, porte terrasse.

A droite rue Pigalle boutique rue Frochot petite boutique à fenêtre cintrée. Occupée en 1860 par un nommé Bagné, cordonnier à façon

Puis, Dangeville (sans prénom ) de 1854 à1859

L’endroit était alors appelé le « Café Dangeville »., café La Nouvelle Athènes (gravure joueurs de billard dans une revue de Nadar, Archives Bernard Vassor)

En 1859, c’est Michaud limonadier qui devient propriétaire du café.

Quelques Sources :

     André de Fouquières Pigalle, 1900 Paris 1953

Paul Delvau souvenirs et anecdotes,  Paris 1867

Phillibert Audebrant

Archives de Paris,

Archives nationales,

Bibliothèque Jacques Doucet

Archives personnelles 

 
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Affiche publicitaire de Toulouse Lautrec pour le photographe Sescau
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VUE DU MINUSCULE LABORATOIR ATELIER DE SESCAU AU TROISIEME ETAGE AVANT LA DEMOLITION 
*Le café portait également avant la chute de l'Empire le surnom de "Café républicain"

NOUVELLE ATHENES

Cette fausse cheminée se trouvait dans le local supposé être l'(atelier photographique de Secau.

 
 
 ............................................................. 

A suivre..................... 

 

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20/08/2007

PERE TANGUY, LA GALERIE JAPONAISE DE LA RUE CLAUZEL : L'UKIO-E 浮世絵

PAR BERNARD VASSOR

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Avertissement : 
Notre association n'a aucun lien économique avec cette galerie japonaise. Nous avons donné l'autorisation de l'utilisation de porter en vitrine notre patronyme, avec la société S.O.CO.R.A, qui est propriétaire du nom "Père Tanguy".
Ceci dans le but de faire rayonner dans le monde entier la mémoire de notre marchand de couleurs préféré. 
......................................................................... 

J'ai relevé à Paris les marchands d'art d'extrême orient. C'est à partir des années 1850 après l'exposition universelle de Londres (1851) que les importations du Japon et de Chine vont débuter. La première boutique connue était rue de Rivoli chez la "grossemadame Desoye. Ensuite, rue Vivienne, au 33, puis au 53, un importateur va ouvrir une boutique qui avait pour nom "La Porte Chinoise". Ensuite, c'est le fabricant de porcelaine Siegfried Bing qui ouvrit une échoppe au 10 rue Bleue où il vendait du papier de Chine et du Japon. Fort de ce succès, il s'installa à l'angle de la rue Chauchat, au 19, et de la rue de Provence au 22 pour y vendre des objets importés du Japon : des gardes de sabre, des sculptures, et différents objets d'art. Rue de la Victoire, un ancien traducteur de l'ambassade du Japon, Hayashi Tadamassa, se lance avec succès lui aussi dans l'importation des articles d'art de son pays (Edmond de Goncourt fera la navette entre la boutique de Bing rue de Provence et celle de Tadamassa pour se faire donner les explications concernant ses achats chez le concurrent. C'est ainsi qu'il obtint des renseignements historiques sur une estampe évoquant l'histoire des 47 Ronins*)

Puis, rue Pigalle, Philippe Sichel et son fils font également le commerce d'estampes japonaises au milieu de leur magasin de bric-à-brac. Vincent Van Gogh, qui aura accès en priorité "au grenier de Bing" achètera pour sa collection personnelle, et de celle de ses amis, une grande quantité d'ukiyo-e.  

*L'histoire authentique des 47 Ronins est "un fait-divers" qui mérite d'être racontée car elle symbolise  l'esprit traditionnel japonais :  

L'aventure 'des 47 Ronins (Chushingura)

en 1701, un shogun, Kira Kosukeno-Suke, au cours d'une réception  lance une insulte  à un de ses invités Asano Takumino Kami. Celui-ci, bravant la loi shogunale sorti son sabre et blessa son adversaire. Le seigneur Takumino fut sur le champ condamné à mort par "Seppuku" (suicide par le sabre en s'ouvrant le ventre). Ses vassaux, refusèrent le rite traditionnel, le "Junshi", c'est à dire de finir leurs jours comme leur Shogun. Désormais ils devinrent des Ronins, guerriers sans chef, ils jurèrent en secret de le venger. Ils devinrent la risée du pays, pour leur faiblesse et leur couardise. Ils endurèrent sans broncher les quolibets pendant deux ans, puis ils attaquèrent la maison du Shogun Kira Kosukeno Yushinaka qui périt sous les coups de sabres des Ronins. Ils furent à leur tour condamnés au Seppuku malgré l'esprit de fidélité et du courage dont ils avaient fait preuve.
Cette histoire fit l'objet de nombreuses pièces de théâtre, de récits illustrés par les plus grands peintres du temps, et bien sûr de nombreux ukiyo-e. 

LA COULEUR A l’origine, l’ukiyo-e  était monochrome, les parties teintes, étaient obtenues à la main à l’aide d'un pinceau. Les différentes nuances étaient obtenues par le pressage plus ou moins fort de la planche gravée. Les impressions en deux tons, sont apparues au XVIIIème siècle, d’abord avec le rouge, ensuite l’orange provenant du sel de plomb. La polychromie ensuite demandait plus de soins : les lithographes connaissent bien la technique, il fallait faire des repérages extrêmement précis pour éviter le chevauchement des coloris et de ne pas voir les images décalées. Certains ukiyo-e recevaient après impression une touche finale de l’artiste par l'application à la main de nouvelles nuances

 

05:45 Publié dans Evènement | Tags : utagawa shokoku, kunisada utagawa, utagawa tokokuni, hayashi tadamassa, philippe sichel | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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