Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/03/2007

LE DOCTEUR GACHET HISTORIEN DE PARIS

Par Bernard Vassor

medium_GACHET_EAU-FORTE_SUR_CHINE.jpg
Eau-Forte sur Chine du dessinateur Leroy
Le docteur Paul Gachet était un touche-à-tout de talent. Nous connaissons ses dons pour la peinture, et la gravure à l'eau-forte.  Ce que nous savons moins, c'est qu'il était musicien mélomane, qu'il avait écrit des chansons qui avaient été mises en musique par Ernest Cabaner. Enfin, membre de la Société des Eclectiques pendant trente ans, membre de la Société du Vieux Montmartre, il avait consacré de son temps à des études sur l'histoire de Paris. L'article qui va suivre, est consacré à l'histoire de la rues de l'Ecole de Médecine, un morceau parfait d'anticléricalisme !. Sur la gravure ci-dessus représentant l'angle de cette rue, nous voyons à droite le restaurant Blot où se réunissaient les membres de l'association chaque mois. Parmi les vingt cinq membres en moyenne qui la composaient, un président de séance était nommé à chaque fois.:
Article écrit en février 1884.
"ECOLE DE MEDECINE  
Rue de l'Ecole de Médecine
(Quartier latin)
Vers la fin de l'an 774, Charlemagne, de retour de Rome, jette les premiers jalons d'une sorte d'université embryonnaire, en rendant publique l'étude des arts libéraux, jusque là monopole exclusif des collèges de moine et des couvents. Cette sorte d'enseignement libre dont les professeurs souvent étrangers, étaient nomades et dissertaient au grand air, depuis les hauteurs de la montagne Sainte Geneviève jusqu'aux rives de la Bièvre, avaient fort à faire avec les religieux qui les traquaient de tous côtés et au besoin les brûlaient comme de simples hérétiques, pour la plus grande gloire de Dieu.
Un sériuex recul a lieu jusqu'en l'an 1190, époque à laquelle, Philippe-Auguste groupe nettement par volonté royale, l'ensemble des connaissances intellectuelles du moment.(...)Phimippe-Auguste, en fondant l'Université, c'est à dire en donnant un même corps à l'ensemble des connaissances humaines, avait de plus fondé une nouvelle ville sur la rive gauche de la Seine. (....) Les abords de Saint-Severin, de Saint Germain des Prés, de Saint Germain l'Auxerrois étaient une véritable cour des Miracles, où gueux et mendiants demandaient la guérison de leurs entorses et de leurs ulcères aux prière frlatées et aux onguents des gens de Dieu. Ces rebouteux ignorants, comme les pr^tres antiques, vendaient la santé et la confession avec. Ils faisaient guerre sans merci aux medium_docteur_Gachet_05.jpgbacheliers, barbiers et empiriques qu'ils pourchassaient comme "fauves". Lorsque enfin, en 1271, Saint-Louis qui malgré son fanatisme religieux et l'influence pernicieuse, ombrageuse et oppressive de Blanche de Castille, sut parfois tenir tête aux puissants du moment, seigneurs et évêques....(...)L'école paroissiale Saint-Côme et Saint Damien, dépendance de l'église de ce nom occupait avec l'église-charniercimetière-abbaye un vaste emplacement circipar la porte Saint-Michel, la rue de Vaugirard, la rue de la Harpe, la rue Sainte Hyacinthe, la rue d'Enfer, la rue Monsieur le Prince, lla rue de l'observance avec le couvent des Ccordeliers, la rue du Paon, la rue du Jardinet, la rue du Battoir et la rue Mignon.. Le premier lundi de chaque mois, dans un petit bâtiment construit sur l'emplacement du charnier, plusieurs chirurgiens visitaient et pansaient les malades qui se présentaient. Nous passerons sous silence la grande dispute des chirurgiens installés comme corps enseignant, avec cles médecins, lorsque ces derniers entrant dans l'Université voulurent y avoir prépondérance. (...) Au numéro 22 rue de la Bûcherie, actuelle, on trouve encore les vestiges de ce qui fut le premier amphithéâtre de médecine. Vers 1775, l'école fut transférée rue Jean-de-Bauvais, aux anciennes écoles de droit. Le collège de Bourgogne démoli en 1768, fit place à la faculté de médecine actuelle, construite par l'architecte Gondonin. Désormais l'enseignement devint officiel et purement laïque. La rue de l'Ecole de Médecine, appelée à cette époque rue des Cordeliers, a successivement pris le nom de Marat, qui y a habité une maison  à côté de la tourelle qui faisat l'angle de la rue Larrey, en face de la fontaine. En 1793, elle prit le nom de rue de l'Ecole de Santé, pour reprendre ensuite le nom actuel.
A SUIVRE...........  

02:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Les commentaires sont fermés.