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10/01/2016
Quand Gérard de Nerval a fait son entrée chez Galimard....
Par Bernard Vassor
Vous devinez certainement qui était le peintre ami de Gérard qui occupait un atelier place Furstemberg au 8 ter....
Quand au peintre, sujet de la méprise, c'était Auguste Galimard, un élève de Ingres, l'ennemi intime de Delacroix !
Le tableau dont il est fait mention est :"La séduction sde Léda", toile qui fut achetée par Napoléon III qui l'offrit au roi Guillaume premier. Galimard fut aussi le direccteur de l'atelier de femmes Louise-Marie-Jeanne Hersent (1784-1862) domicilié au 22 rue Cassette.
20:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg
09/01/2016
Blessé Gérard de NERVAL se défendit en vain, face à Jules Janin qui lui avait consacré une fielleuse notice nécrologique en 1841.
Par Bernard Vassor
"Le Feuilleton" du 1er mars 1841.
Jules Janin.
Quelques temps avant , Gérard fut conduit à la suite d'une crise dans une "maison de correction" de la rue Picpus près de la barrière du trône au numéro 6. C'est une nommée Morel qui dirigeait cette institution inscrite sous le nom de "Veuve Marcel Ste-Colombe, maison établie depuis plus d'un sièclepour maladies mentales, vaste agréable et salubre; jardins, corps de logis pour dames enczeintes et maladies qui exigent des traitementqs particuliers". Gérard fut un mois plus tard transféré à Montmartre chez le docteur Esprit Blanche.
"Je ronge la lime, le Sphynx aveuglait ceux qui ne saisissaient pas le calembour (..)"
Extrait d'une lettre délirante que n'aurait pas désavouée un surréaliste, écrite le 7 mars 1841, lors de son séjour rue de Picpus.
Dans une autre lettre Gérard demande à son correspondant avec quel argent on l'a conduit dans la maison (à Picpus) où il séjourne et où sa dépense a été largement payée....
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Le même jour, la Revue de Paris à propos d'un aricle donné par Gérard 1 mois auparavant publiait cet avertissement :
La nouvelle, intitulée
les
AMOURS DE VIENNE
était signée du nom d'emprunt : Henri de Brégeas.
La suite de Les AMOURS DE VIENNE ne vit le jour que douze ans plus tard.
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ENFERMÉS !!!
C'est le cri de colère exprimé par le timide Gérard Labrunie après le venimeux article publié dans le Journal des Débats après l'internement du poète dans la Maison de santé du docteur Blanche à Montmartre. Ce pluriel : enfermés, inclut Antony Deschamps (1800-1869), un autre poète hospitalisé avec lui rue Norvin.
Jules Janin ne fit jamais paraître de rectification dans le Journal des débats.
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Paru en 1852
Gérard reprend en préhambule la nécro de Jules Janin.
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Digg
07/01/2016
Une autre vision de la mort de Gérard; Trop va qui dure ! De la Descente de la vallée de misère à l'escorcherie
Par Bernard Vassor
La Seine ce jour là rivière de Seine charriait des glaçons.
La dernière personne connue à avoir vu Gérard était Charles Asselineau avec qui il avait dîné, puis s'était attablé au Café de l'Epoque à l'angle du passage Véro-Dodat. A partir de cet instant nous perdons Gérard de vue.
Six heures du matin.
Le 26 janvier, c'est par une nuit glaciale, le thermomètre était descendu en dessous de moins 20 degrés, qu'en suivant l'ancienne rue Trop va qui dure en enfilant la rue de la Tuerie que l'on parvenait à l'odieux égoût qu"était la rue de la Vieille Lanterne parralèle au quai de Gèvre, mais formant un coude pour conduire au quai de la Seine, n'ayant qu'à peine 6 pieds de large. Tout près de l'enseigne du serrurier se trouvait un asile de où une logeuse de nuit à la corde, offrait l'hospitalité pour 4 sous. Interrogée par Roger de Beauvoir, la matrone a déclaré qu'elle n'avait pas reconnu un de ses habitués, mais, que vers 3 heures du matin, on avait frappé à sa porte : "vous comprenez, on a son monde, son va-et-vient, on ne s'inquiète pas des gens du dehors".
Selon certains témoins accourus après la découverte du pendu, il s'aperçurent que Gérard agitait la main droite.
Fallait-il le dépendre ? Non, c'est interdit, seul la police a le droit de dépendre un pendu....
Mais était-ce bien lui qui avait passé à son autour de la clé de l'enseigne le simple cordon de tablier dont les deux extrémités pendaient sur sa poitrine. Une autre version a circulé dans le cabaret faisant l'angle du quai de Gesvres.
Au bas de l'escalier de cette étroite ruelle conduisant à la Seine, au numéro 4 un homme posant presque le pied sur la dernière marche a été retrouvé pendu par le lacet blanc d'un tablier de femme à l'enseigne d'un serrurier qui s'appelait Boudet et, détail saugrenu, il portait son chapeau sur la tête. Gérard de Nerval se serait selon les uns suicidé, c'est l'opinion la plus répandue. D'autres, évoquent la possibilité que le poète ait été accroché à la grille par des escarpes qui l'avaient volé, ou bien qui le craignaient comme un suppot de la police.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2012/06/...
18:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg
05/01/2016
La première MENTION d'un pseudonyme de Gérard Labrunie: G. de Gerval....
Par Bernard Vassor
C'est curieusement par une coquille que le pseudonyme de Gérard Labrunie a été révélé pour la première fois.
Le journal annonce la parution d'un roman de Gérard : "Le canard de Vaucanson"à paraître en août-septembre.
"Ce Canard" s'est transformé en un Opéra-comique en 1 acte intitulé "L'Automate de Vaucanson" donné 3 ans plus tard en 1840.
Le même journal, dans la livraisson suivante a corrigé le tir :
A suivre
18:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg