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31/07/2013

Georges Seurat "Le phare qui guide la jeune génération"

PAR BERNARD VASSOR

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Né le 2 décembre 1859 à Paris 60 rue de Bondy (René Boulanger aujourd'hui) puis sa famille déménagea 110 boulevard Magenta, mort en 1891 de diphtérie ou de méningite ? Son fils mourrut de la même maladie.
Créateur du mouvement néo-impressionniste, sa mort prématurée le laissera dans l'ombre pendant longtemps.
Il a été considéré par André Lhote "parmi les phares qui guident cette jeune génération partie à la recherche d'un art (...) matériellement par la subordination de la couleur pensée à la forme qui survit à toutes les altérations pigmentaires."
A l'age de quinze ans, il suit les cours de dessin et de sculpture (et d'anatomie artistique) à l'école municipale Justin Lequien du 19 rue des Petits-Hôtels. Personne n'a encore signalé à ma connaissance, que le docteur Gachet avait donné des leçons bénévolement de 1865 ? à 1876 (?) dans cette institution, et qu'il aurait pu être le professeur deeafbc99077f3d951795255efa3ad4d06.jpg Seurat.....Il découvre avec émerveillement "La Grammaire des arts et du dessin" de Charles Blanc.
Puis il fréquente l'école des Beaux-Arts. Il y rencontre Aman-Jean, quitte les Beaux-Arts quittent l'école et louent un atelier 32 rue de l'arbalète.
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Avec les théories de Charles Blanc, l'ouvrage de Chevreul sur : "La loi du contraste simultané des couleurs"
va être une véritable révélation, il va respecter et appliquer de façon scientifique les préceptes de ces deux chercheurs.
Lettre très importante au journaliste Maurice Beaubourg*.

Datée du 28 août 1890, trois mois avant sa mort à l'age de 32 ans. Il expose ses théories et les titres de ses plus grandes toiles et il détaille sa technique de manière claire et précise, pour un procédé qui demande un énorme travail préparatoire et un effort de compréhension que peu de peintres ont réussi à sa suite, à assimiler.

Ce document nous donne aussi des indications sur l'exposition et sa rencontre avec Vincent Van Gogh. Cette lettre confirme aussi la fermeture du " Grand Bouillon, restaurant du Chalet" dans ce qu'il nomme le bouillon populaire, fermé depuis (l'annuaire de 1887 indique :restaurant économique) situé "à la fourche", en réalité au 43 avenue de Clichy. Nous savons grâce à cela que "la devanture était constitué d'un immense hall vitré." (Dans un immeuble de 4 étages, le restaurant et une salle de bal attenante rue Hélène était tenus par un nommé Legrand*) Il annonce la mort de Vincent survenue 5 mois plus tôt, et les circonstances qui lui ont été signalées par leur ami commun Paul Signac. Une notice de Jules Christophe, lui a été consacrée dans la revue "Les Hommes d'Aujourd'hui", numéro 368.

*Catalogue vente Bérès, Etude Buffeteau, Bergé, Antoine Godeau du 20 juin 2006

 Lettre très importante au journaliste Maurice Beaubourg*.

Datée du 28 août 1890, trois mois avant sa mort à l'age de 32 ans. Il expose ses théories et les titres de ses plus grandes toiles et il détaille sa technique de manière claire et précise, pour un procédé qui demande un énorme travail préparatoire et un effort de compréhension que peu de peintres ont réussi à sa suite, à assimiler.

Ce document nous donne aussi des indications sur l'exposition et sa rencontre avec Vincent Van Gogh. Cette lettre confirme aussi la fermeture du " Grand Bouillon, restaurant du Chalet" dans ce qu'il nomme le bouillon populaire, fermé depuis (l'annuaire de 1887 indique :restaurant économique) situé "à la fourche", en réalité au 43 avenue de Clichy. Nous savons grâce à cela que "la devanture était constitué d'un immense hall vitré." (Dans un immeuble de 4 étages, le restaurant et une salle de bal attenante rue Hélène était tenus par un nommé Legrand*) Il annonce la mort de Vincent survenue 5 mois plus tôt, et les circonstances qui lui ont été signalées par leur ami commun Paul Signac. Une notice de Jules Christophe, lui a été consacrée dans la revue "Les Hommes d'Aujourd'hui", numéro 368.

*Catalogue vente Bérès, Etude Buffeteau, Bergé, Antoine Godeau du 20 juin 2006

 né en 1831, mort en 1902, cet américain conduisit des recherches scientifiques approfondies et fit paraître en 1879  une étude intitulée :Modern Chromatics . puis en 1881 : Student’s Textbook of Colour.,ouvrage dans lequel il simplifie les théories d’Helmut van Helmotz. Reprenant les théories de James Clerk Maxwell à l'origine de la mesure quantitative des couleurs ou : "colorimétrie". Ses livres exercèrent une grande influence sur les impressionnistes, et fut sans doute à l'origine des techniques utilisant "le mélange optique" de ceux qui furent comme les traitait Gauguin et Bernard avec ironie (et un peu de mépris) "Le Ripipoint" qui était personnifié selon Émile Bernard par Pissarro, mais qui pouvait aussi bien s'appliquer à Seurat qu'à Signac..  Ogden Rood qui mit au point le cercle de couleurs complémentaires contrastées précises. Visitant une exposition d'art moderne avec son fils, celui-ci raconte : "nous vîmes des tableaux d'un tas de français qui se disent impressionnistes, certains d'un certain Monet, d'autres d'un type nommé Pissarro et de nombreux autre."  -"Qu'en pense-tu ?" demanda-t-il à son père.

-"Épouvantable ! Épouvantable !"

-"Je lui appris que ces peintres se réclamaient de ses théories."

-"Il était décomposé. Levant les bras d'horreur et d'indignation, il s'écria :

-"Si c'est là tout ce que j'ai fait pour l'art, je regrette d'avoir écrit ce livre !" L'extrême originalité, l'importance novatrice et la créativité scientifique de Georges Seurat est énorme. A dix sept ans, il découvre "La Grammaire des arts" de Charles Blanc qui lui fait connaître les théories de Chevreul ( loi du contraste simultané des couleurs")et Delacroix.A paris, il loue un atelier 19 rue de ChabrolIl est mort à 33 ans. Il a été pour beaucoup de peintres de son époque un phare. Le tableau ci-dessus, qui lui a demandé deux ans de travail acharné,    tantôt les panneaux étaient exécutés sur l'île, parfois, quand l'herbe était devenue trop haute, il demandait à son élève Charles Angrand de faucher l'herbe, tantôt, il reprenait sa toile en atelier. Un après-midi fut exposé à la dernière exposition impressionniste à la Maison dorée en 1884. Dans une lettre à Félix Fénéon, il rappelle sa priorité sur ses découvertes que ses camardes peintres semblent avoir oublié.     Qu'est devenue le site où a été réalisé ce chef-d’œuvre ? 

André Roussard m'en aurait beaucoup voulu si je n'avais pas cité ses ateliers domiciles où autres lieux Montmartrois :

il habite jusqu'en 1889 au 128 bis boulevard de Clichy au cinquième étage. Il avait fondé la Société des Artistes Indépendants 61 rue Caulaincourt. En 1890 il s'installe aux 39 passages de l'Elysée des Beaux-arts. Sa dernière œuvre est "Le Cirque", réalisée au cirque Fernandodu boulevard Rochechouart.

André Roussard, dictionnaire des peintres à Montmartre, édition André Roussard Montmartre 1999 J'ai trop longtemps attendu pour rendre hommage à cet homme qui fut un précurseur, un ami fidèle des jeunes peintres, parmi lesquels on peut compter Vincent Van Gogh. Familier de la boutique du père Tanguy, c'est lui qui conduisit le premier  collectionneur (Victor Choquet) dans sa boutique pour lui faire découvrir un peintre maudit, refusé dans toutes les galeries et les expositions : Paul Cézanne. Né en 1830 dans une île des Antilles danoises à Saint-Thomas. Il est envoyé par ses parents à Paris pour faire des études en 1842. Revenu dans son île natale, il repart faire un voyage au Vénézuela. Sa décision est prise, il sera peintre ! Il fait de nombreuses aquarelles. Il obtient l'autorisation de ses parents de retourner à Paris. Il fréquente l'académie Suisse où il rencontre Monet Cézanne et Guillaumin qui resteront ses amis jusqu'à sa mort en 1903.et rend parfois visite à Eugène BoudinCorot lui donne des conseil et lui donne le titre prestigieux d'élève de Corot. En 1885, il fait la connaissance de Théo Van Gogh, et expose dans la galerie Boussod et Valadon. Il rencontre Signac et Seurat, très impressionné par la technique de Seurat, il se lance dans le "divisionnisme".*C'est sans doute ce que Gauguin aurait pu faire figurer dans l'une de ses expositions !Normandie, à Criquetot-en-Caux.Après sa rencontre avec Seurat qu'il accompagnait dans ses déplacements à Asnières et Courbevoie, Charles Angrand ( 1854-1926) va porter à la perfection la technique de division des touches et  du mélange optique. Ami de Aman-Jean, Camille Pissarro, Armand Séguin, d'Adolphe Albert, Paul Adam, Gustave Kahn, Félix Fénéon, ils se réunissaient chez Signac boulevard de Clichy. Il fut un des principaux peintre du groupe néo-impressionniste. Sa première exposition parisienne date de décembre 1884 au salon des Artistes indépendants 45 boulevard des Batignolles. Je l'ai classé abusivement dans "les amis de Vincent" pour la simple raison que il avait refusé d'échanger une de ses toiles contre une de Vincent van Gogh !!! C'est Charles Angrand lui-même qui raconte à Coquiot que Vincent avait vu sa toile "Les poules dans la basse-cour" en dépôt chez le père Tanguy, et qu'il (Vincent) avait été attiré par "sa lourdeur de pâte". Ils  eurent une discussion dans le "café du Théâtre", boulevard des Batignolles, qui n'aboutit pas. Angrand, les néo-impressionnistes Paris 1970est né le 2 décembre 1859 à Paris 110 boulevard Magenta, mort en 1891 de diphtérie ou de méningite ? Son fils mourut de la même maladie.

Créateur du mouvement néo-impressionniste, sa mort prématurée le plongea dans l'ombre pendant longtemps.

Il a été considéré par André Lhote "parmi les phares qui guident cette jeune génération partie à la recherche d'un art (...) matériellement par la subordination de la couleur pensée à la forme qui survit à toutes les altérations pigmentaires."A l'âgé de quinze ans, il suit les cours de dessin et de sculpture (et d'anatomie artistique) à l'école municipale Justin Lequien du 19 rue des Petits-Hôtels. Personne n'a encore signalé a ma connaissance, , et qu'il aurait pu être le professeur de Seurat.....Il découvre avec émerveillement "La Grammaire des arts et du dessin" de Charles Blanc. Puis il fréquente l'école des Beaux-arts. Il y rencontre Aman-Jean, quitte les Beaux-arts avec qui il loue un atelier 32 rue de l'arbalète. 

Avec les théories de Charles Blanc, l'ouvrage de Chevreul sur : "La loi du contraste simultané des couleurs" 

va être une véritable révélation, Seurat va respecter et appliquer de façon scientifique les préceptes de ces deux chercheurs.  

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1884 : Baignade à Asnières rejeté au salon de cette année.

 Article mis à jour le 31/07/2013


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17/07/2013

Un nouveau portrait du père Tanguy

Par Bernard Vassor

« Progressivement le trait s’est fait de plus en plus rapide, elliptique, ne laissant pas de place au vide. La rapidité d’exécution est au service d’une mémoire et d’une imagination prodigieuses. Gouvrant ne copie ni la réalité ni lui-même. Il se construit, se réinvente chaque fois, passe allègrement du comique au dramatique. 

Thierry Demaubus, Valeurs de l’art n° 57, mars-avril 1999. »

gerard Gouvrant,pere tanguy,julien tanguy

Le peintre Gérard Gouvrant vient de réaliser une superbe toile en hommage au père Tanguy.

Vous trouverez sur son blog une biographie de l'artiste :

Blog de Gerard Gouvrant

J'ai tout de suite été frappé par un petit air familier et  la grande humanité qui transparait dans le regard de celui qui est venu en aide à un grand nombre de "rapin" devenus par la suite de véritables artistes légendaires.

Dans la même position que le brouillon réalisé au dos d'u menu du "bouillon" restaurant du Chalet, au 43 avenue de Cllichy, Julien Tanguy a endosé le même caftan (d'hiver) que celui que le docteur Gachet

avait revétu trois ou quatre ans plus tard.

bouillon le chalet.jpg

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