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17/04/2011
Le café du Rond-Point des Champs Elysées pendant l'occupation prussienne à Paris
Par Brnard Vassor
Le café qui fait l'angle de l'avenue Montaigne et du Rond-Point des Champs-Elysées était resté ouvert pour accueillir le jour et la nuit de l'arrivée du corps d'armée qui a largement bénéficié du champagne du cabaretier Dupont, dont le patriotisme n'était pas sa principale vertu.
Après le retrait de soldats, une foule indignée a investi le café, fracassé la devanture, mis à sac les glaces et les porcelaines à l'intérieur de l'établissement. Le cabaretier n'a dû son salut que dans la fuite.
Il n'est pas resté un verre ni une soucoupe en un seul morceau. Des gamins de Paris ont suivi le retrait de l'armée en lançant des cailloux et des quolibets, surtout aux soldat bavarois dans leur ridicule costume.
Le 3 mars 1870, des parisiens étaient humilés par l'occupation prussienne et le défilé allemand sur les Champs-Elysées. Cette gravure représente la mise à sac du café du Rond-Point après le départ de l'ennemi.
En s'obstinant à vouloir occuper Paris, l'empereur Guillaume avait imposé à Thiers dans les négociations de Versailles l'occupation de la capitale par ses troupes.
Le même jour une barricade anti-prussienne rue Royale.
Quinze jours plus tard, c'était le 18 mars 1871......
Un voisin du café du Rond-Point.
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14/04/2011
Le dernier hommage rendu à Dominique Desanti au Père Lachaise
Par Bernard Vassor
Dominique "la rebelle"
Dominique n'avait plus de famille en vie, sauf peut-être....
Petit à petit un grand nombre d'amis, d'admirateurs, d'universitaires se sont rassemblés pour assister à une cérémonie où des intervenants ont chacun à leur façon évoqué la mémoire de cette petite grande dame, dont nous ne reverrons plus la silhouette élégande et alerte de 91 ans déboucher de la rue Clauzel pour se rendre à de nombreuses manifestations intellectuelles, ou bien tout simplement faire son marché rue des Martyrs, quand ce n'était pas pour rendre visite à ses amies Anna et Catherine dans leur boutique "du 46" .
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15:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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Les rats quittent le navire : les parisiens huppés prennent la direction de Saint-Germain et de Versailles
Par Bernard Vassor
LES FRANC-FILEURS
Au début du siège de Paris, les riches bourgeois parisiens ont fermé leurs résidences, congédié le petit personnel sans préavis, chargé meubles, objets d'art et l'argenterie dans leurs somptueuse voiture. Les cochers ont été les épargnés de ces licenciments économiques.
Cette émigration, prend d'énormes proportions, de ceux qui veulent se soustraire aux obligations civiques de la guerre qui dure depuis un mois ! Le nombre de ceux que l'on a appelé les franc-fileurs est chiffré à plus de 500 000 exilés.
Les ponts sur la Seine ayant été dynamités pour stopper l'avance prussienne, c'est à Conflans-Sainte-Honorine aux confluent de la Seine et de l'Oise, que nos courageux déserteurs, empruntent le bac qui va les conduire sur la rive droite. Les destinations principales sont Versailles et Saint-Germain en Laye et Montmorency, et la ligne du Nord qui conduit en Belgique.
La fuite des poltrons et leur stationnement dans le petit bourg, est une aubaine pour les habitants du petit hameau de Conflans et de son église qui renferme les reliques de Sainte-Honorine.
08:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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13/04/2011
L"incendie de l'usine Derosne et Cail
Par Bernnard Vassor
Le 16 décembre 1865, à une heure du matin, un terrible incendie dévasta les ateliers des usines Derosne et Cail.
Les sapeurs pompiers arrivés aussitôt sur place ne purent éteindre l'incendie malgré tous leurs efforts. Il n'y eut pas de victime, les ouvriers couchant sur place, réussirent à sortir indemne de ce cauchemar.
C'est Charles Derosne, dont j'ai déja évoqué l'histoire à propos d'une pharmacie de la rue Saint-Honoré,
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/05/...
qui fut le fondateur de ces établissements après avoir embauché Cail comme ouvrier chaudronnier dans son usine de Chaillot.
Cail gravit tous les échelons de la société. D'ouvrier il devient chef d'atelier, puis contremaître (pied de banc en argot du métier) puis associé en 1836.
Une rue dans le dixième arrondissement porte son nom.
Histoire et Vies du 10e arrrondissement
A suivre sur cette page la semaine prochaine
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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12/04/2011
TSUNAMI SENDAÏ : Une leçon d'énergie, de vitalité et le mot qui revient toujours, de dignité.
Via notre amie Valya Boulay
Voici des nouvelles d'une japonaise de Sendaï, datées du 17 mars :
La vie ces jours-ci a Sendai est plutôt surréaliste... Mais j'ai la chance d'être entouré d'amis qui m'aident énormément. J'ai d'ailleurs pris refuge chez eux puisque ma
bicoque délabrée est maintenant totalement digne de ce nom.
Nous partageons tout: eau, aliments, ainsi qu'un chauffage d'appoint au fuel.
La nuit, nous dormons tous dans une seule pièce, nous dinons "aux chandelles", nous partageons nos histoires. C'est très beau, très chaleureux.
Le jour, nous essayons de nettoyer la boue et les débris de nos maisons.
Les gens font la queue pour s'approvisionner dès qu'un point d'eau est ouvert, ou ils restent dans leur voiture, à regarder les infos sur leur GPS.
Quand l'eau est rétablie chez un particulier, il met une pancarte devant chez lui pour que les autres puissent en profiter.
Ce qui est époustouflant, c'est qu'il n'y a ni bousculade, ni pillage ici, même si les gens laissent leur porte d'entrée grande ouverte, comme il est recommande de le faire
lors d'un séisme.
Partout l'on entend: "Oh, c'est comme dans le bon vieux temps, quand tout le monde s'entraidait ! "
Les tremblements de terre continuent: La nuit dernière, nous en avons eu tous les quarts d'heure.
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Le hurlement des sirènes était incessant, ainsi que le vrombissement des hélicoptères au dessus de nous.
Hier soir, l'eau a été rétablie pendant qq heures, et aujourd'hui pendant la moitie de la journée.
Nous avons aussi eu droit a un peu de courant cet après-midi. Mais pas encore de gaz.
Les améliorations dépendent des quartiers. Certains ont de l'eau mais pas d'électricité, et d'autres le contraire.
Personne ne s'est lave depuis des jours. Nous sommes crasseux mais c'est de peu d'importance.
J'aime ce sentiment nouveau, cette disparition, desquamation du superflu, de tout ce qui n'est pas essentiel.
Vivre pleinement intuitivement, instinctivement, chaleureusement, et survivre, non pas en tant qu'individu mais en tant que communauté entière...
Des univers différents se côtoient étrangement:
Ici, des demeures dévastées, mais la, une maison intacte avec ses futons et sa lessive au soleil !
Ici, des gens font interminablement la queue pour de l'eau et des provisions, alors que d'autres promènent leur chien.
Puis aussi quelques touches de grande beauté: d'abord, la nuit silencieuse. Pas de bruit de voiture. personne dans les rues. Mais un ciel étincelant d'étoiles.
D'habitude je n'en distingue qu'une ou deux... Les montagnes autour de Sendai se détachent en ombre chinoise, magnifiques dans l'air frais de la nuit,
Les Japonais sont eux-mêmes magnifiques: chaque jour, je passe chez moi, comme en ce moment même ou je profite du
rétablissement de l'électricité pour vous envoyer ce courriel, et chaque jour, je trouve de nouvelles provisions et de l'eau sur le seuil! Qui les a déposées ?
Je n'en ai pas la moindre idée !
Des hommes âgés en chapeau vert passent de maison en maison pour vérifier que chacun va bien. Tout le monde vous demande si vous avez besoin d'aide.
Nulle part je ne vois de signe de peur. De résignation, oui. Mais ni peur ni panique!
On nous annonce cependant des répliques sismiques, voire même d'autres séismes majeurs dans les prochains mois. En effet, le sol tremble, roule, gronde.
J'ai la chance d'habiter un quartier de Sendai qui est en hauteur, un peu plus solide, et jusqu'a présent nous avons été relativement épargnés.
Hier soir, autre bienfait: le mari d'une amie m'apporte de la campagne des provisions et de l'eau.
Je viens de comprendre a travers cette expérience, qu'une étape cosmique est en train d'être franchie partout dans le monde. Et mon cœur s'ouvre de plus en plus.
Mon frère m'a demandé si je me sentais petite et insignifiante par rapport a ce qui vient d'arriver.
Eh bien non !
Au lieu de cela, je sens que je fais partie de qq chose de bien plus grand que moi.
Cette "renaissance" mondiale est dure, et pourtant magnifique !
Cordialement,
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10:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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C'est la fête à Totor.....
Par Bernard Vassor
A l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de la naissance de Victor Hugo, des manifestations eurent lieu dans différents endroits de Paris. Une exception à ce mausolée dressé du vivant de notre grand écrivain : Emile Zola, qui est caricaturé dans cette feuille satirique.
Un beau sujet de conversation dans la crypte du Panthéon ?
Sous le titre "Engeulade naturaliste"
(Air : de Fualdès)
Gens de lettres journalistes,
Tailleurs, zingueurs et pompiers
Mécaniciens et plombiers.
Vidangeurs, bouchers, lampistes,
Sont dans le contentement
De ce grand évènement
On va célébrer la fête
Du maître Victor Hugo.
Chacun s'en donne à gogo,
De l'acclamer on s'apprête,
Et de toutes les couleurs,
C'est comme un bouquet de fleurs.
Seul Zola qui ne s'épate
Ordinairement de rien,
Comme le ferait un chien
Sur le char levant la patte
Et pissant trois gouttes d'eau
Croit noyer Victor Hugo.
Pauvre Zola ! pauvre bête,
Pourquoi pissser comme ça,
Reserve donc ton pissat
Pour, quand ton oeuvre complète
Doit offrir à nos dégoûts,
Les égouts de nos égouts.
Bref, voilà que la foule s'amasse,
Sur lui chacun crie : haro,
Zola retourne au Figaro
AUX LIEUX, il reprend sa place,
Puis il écrit c'est certain,
Hugo n'est qu'un vieux crétin.
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Un article dans un journal du 14 février nous apprend que la veille, a eu lieu une réunion provoquée par le "Beaumarchais" au Grand-Orient 16 rue Cadet, dans le but d'organiser une grande manifestation en l'honneur du quatre vingtième anniversaire de la naissance de Victor Hugo. Parmi les assistants se trouvaient MM. Louis Blanc, Eugène Mayer (directeur de "la Lanterne), Paul Strauss, Catulle Mendès.
16 rue Cadet
Les membres du comité exécutif nommés (ou élus) étaient les suivants : Louis Jeannin, président, Catulle Mendès, Eugène Mayer, Edmond Bazire, B. Millenvoye, Gustave Rivet etc...
Il avait été décidé que la fête comporterait deux parties : une grande manifestation populaire devant le domicile du poète; etune grande solennité littéraire dans plusieurs de nos théâtres de Paris.
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11/04/2011
Notre amie Dominique Desanti est décédée.
Par Bernard Vassor
Une petite cérémonie aura lieu au Père-Lachaise ce jeudi 14 avril à 10 heures 30 au crématorium.
J'avais organisé il ya quelques années, à l'occasion du bicentenaire de Flora Tristan un hommage qui lui a été rendu par Noëlle Chatelet et Evelyne Bloch-Dano à la mairie du IXe arrondissement
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Voici le dernier livre qu'elle avait fait paraîtreil y a peu :
14:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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Le site de Noëlle Benhamou consacré à Guy de Maupassant.
Par Bernard Vassor
Sur un papier à en-tête du ministère de l'Instruction publique et des Cultes, Maupassant prépare la présentation de sa pièce graveleuse "A la Feuille de Rose, Maison Turque". Nous pouvons constater que son poste au ministère l'occupait à plein temps....
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Noëlle Benhamou publlie gratuitement un bulletin trimestriel sur l'actualité mondiale maupassantienne que vous pouvez vous abonner à cette adresse :
Créée en avril 2004, Maupassantiana est une revue électronique mensuelle d'information sur Maupassant et son œuvre. Son nom, forgé sur le modèle des Kreisleriana d'Hoffmann, est également un hommage à l'Italie. En effet, l'un des articles de Renato Serra (1884-1915), critique littéraire romagnol qui admirait Maupassant, a été publié de façon posthume sous le titre Maupassantiana.
Maupassantiana a pour but de faire part des nouveautés et des événements relatifs à Maupassant. Elle vise un large public, de l'amateur à l'étudiant, du chercheur à l'enseignant. Elle souhaite signaler les travaux et publications consacrés en partie ou en totalité à cet auteur et faciliter les contacts entre les Maupassantiens parfois isolés, les tenant au courant des soutenances de thèses ou des spectacles inspirés de son œuvre. La revue, qui comptait 72 abonnés le 12/12/2004 en compte désormais 235 (au 01/03/2009), répartis sur les cinq continents. La revue se veut un lieu d'échanges d'idées et ne peut fonctionner à long terme sans l'apport d'informations (publications en France et à l'étranger, éditions de textes, de traductions...). La responsable de Maupassantiana se réserve cependant le droit de trier, de vérifier les informations reçues et de ne pas les faire paraître si elles se révèlent erronées, fantaisistes ou anciennes. Sauf avis contraire, les correspondants verront leur nom cité après la référence fournie. Maupassantiana comporte les rubriques suivantes : |
Maupassantiana, informations sur Maupassant et son œuvre
n°82-84, JANVIER-MARS 2011
Parutions
Éditions
- Guy de Maupassant, Contes et nouvelles de l’automne et de l’hiver, Fécamp, Éditions des Falaises, décembre 2010, 260 p. (19 euros)
Présentation de l’éditeur : « Les contes et nouvelles de Maupassant se nourrissent de son regard féroce et réaliste sur les mœurs de son temps. Mais son œil ne se contentait pas d’observer ses contemporains, il peignait aussi, à petites touches impressionnistes, de véritables tableaux de Normandie. Les textes réunis dans Contes et nouvelles d’automne et d’hiver, tous situés dans des ambiances froides, dures, ventées, s’articulent autour des trois thèmes qui l’ont inspirés toute sa vie, la guerre, l’amour, l’injustice et sont liés par un pessimisme marqué et une certaine désolation. Les contes et nouvelles de ce recueil, ordonnés de manière chronologique présentent un ensemble cohérent dans lequel les thèmes majeurs caractéristiques de l’écriture de Maupassant s’enlacent et s’associent. Le cadre hivernal, source d’inspiration de Guy de Maupassant, engendre alors des rapports de sens entre les différents récits. »
Cette édition comprend quinze récits : « Boule de suif », « La Bûche », « Souvenir », « Mademoiselle Fifi », « L’Aveugle », « Une veuve », « Conte de Noël », « Nuit de Noël », « Réveil », « Regret », « Les Idées du colonel », « Les Prisonniers », « L’Épave », « L’Auberge », « Divorce ».
http://www.editionsdesfalaises.fr/_CONTES_DE_L_AUTOMNE_ET...
- Les plus belles pages de la littérature érotique, préface d’Alexandre Dupouy, Selection Reader’s Digest, janvier 2011, 334 p. (29,95 euros)
Cette anthologie contient des œuvres de 50 auteurs comme Rabelais, Corneille, Voltaire, Restif de La Bretonne, le marquis de Sade, Stendhal, Maupassant…
- Guy de Maupassant, Bel-Ami, Paris, L’École des loisirs, Classiques abrégés, février 2011, 237 p. (6 euros)
- Guy de Maupassant, La Parure et autres nouvelles à chute, éd Aubert Drolent, Paris, Hatier, Classiques & Cie, mars 2011, 96 p. (2,60 euros).
Édition destinée à une classe de 4e de collège, comprenant « La Parure », « Le Parapluie », « Décoré ! », « La Question du latin », « Mademoiselle Cocotte ».
http://www.classiquesetcie.com/college/ouvrage.php?nuart=...
- Zola, Flaubert, Maupassant, Balzac, Naïs Micoulin, Un cœur simple, Le Papa de Simon, La Maison du Chat-qui-pelote, Paris, Hachette, Le Livre de Poche Jeunesse, mars 2011, 218 p. (4,90 euros)
http://www.livredepochejeunesse.com/Un-coeur-simple-Le-pa...
- Guy de Maupassant, Boule de suif, Arché
11:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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