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06/04/2011

Maingrat, curé de Saint-Quentin envoyé en Cour d'Assises de l'Isère pour viol et assassinat.

Par Bernard Vassor

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Le 22 décembre 1822, comparaissait Antoine Maingrat, né en 1795 à Grand-Lemps dans le département de l'Isère, accusé d'avoir violé, étranglé et dépecé à l'aide d'un canif une de ses paroissienne Marie Charnelet née Gérin.

Des témoins décrivirent ainsi le curé de Saint-Quentin :

"Maingrat a la taille haute, l'air sombre, le sourire sardonique, le ton arrogant. Sa force est athlétique, ses passions sont ardentes; son zèle est amer et inconsidéré. Il proscrit tout ce qui amène une douce gaité : bals, repas, chants, réunions d'amis même, tout lui paraît coupable"

Condamné par la Cour de l'Isère, Maingrat parvint à s'enfuire et se réfugier à l'étranger, en Savoie où il bénéfiicia d'une impunité scandaleuse; les autorités françaises n'ayant pas jugé utile de demander son extradition.

Il est mort dans son lit en 1825 dans la citadelle de Fenestrelle en Savoie.

Stendhal et Paul-Louis Courier se sont emparés de son cas pour en faire la victime du célibat des prêtres.

A suivre dans l'article original

 

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