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04/12/2010

Les 4 z'ARTS du boulevard de Clichy, suite...

Par Bernard Vassor

Numéro spécial de la revue "Les Quat'z-'Arts, illustrations (portraits charge) de Léandre, Guerand de Scevol (?), Brenner, Lempereur, Wilette etc...

4'zarts revue.jpg

C'est en réalité un recueil de chansons avec des partitions musicales de Charles de Sivry pour la plupart. Notons en particulier "Colloque sentimental" de Verlaine son demi beau-frère....

La plupart des chansonniers les plus célèbres de l'époque ayant déserté "Le Chat noir", différents cabarets se partagèrent les artistes de la rue de Laval.

Les matinées étaient réservées à des conférences organisées par Clovis Hugues, les soirées se tenaient à partir de 9 heures le soir avec entre autres :

Théodor Botrel, Maurice Boukay et Marcel Legay, Paul Delmet et Vincent Hyspa, Louise France (la Berceuse verte, référence à l'absinthe), Emile Goudeau, Xavier Privas, Gabriel Montoya, Jehan Rictus (solliloques du pauvre), Charles de Sivry et Paul Verlaine, Clovis Hugues, Lucien Boyer fondateur de "La République de Montmartre" (bonsoir madame la lune), Léon de Bercy et Edmond Teulet.

 

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Octave Mirbeau et les Tanguy, suite.....vente après décès

Par Bernard Vassor 

Mère Tanguy.jpg

Avec la parution de la correspondance Octave Mirbeau et le sympathique accord de Pierre Michel, l'aimable communication du musée van Gogh d'Amsterdam d'échanges de lettres entre la mère Tanguy, Dries Bonger et sa soeur JOHANNA VAN GOGH, la veuve de Théo, nous sommes en mesure de combler quelques petites lacunes concernant l'état financier après le décès de Julien Tanguy des deux époux.

http://www.fabula.org/actualites/article32241.php

(j'ai emprunté des passages du tome 2 de la correspondance générale, le troisième volume est déjà paru, le quatrième est en préparation)

SOCIETE OCTAVE MIRBEAU :

http://www.perche-web.com/wordpress/?p=1729

Van Gogh muséum :

http://www.vangoghmuseum.nl/vgm/index.jsp?page=paginas.ta...

Nous savons que Mirbeau, un des premiers  clients de van Gogh avait acheté "Les Iris" et des "Tournesols" pour la somme de six cents francs vers le 1 avril 1891.

Il lui avait rendu hommage dans un article de "l'Echo de Paris" du 13 février 1894.

Première lettre après la mort de Tanguy :

 

Inventarisno.: b1447V/1973 

Brief van:     weduwe van Julien Tanguy

aan:           Andries Bonger]

gedateerd:     Parijs, 8 Februari 1894

_____________________________________________________________

                  Paris le 8 Fevrier 1894

 

Mon cher Mr. Bonger

Je vous ecrit cette lettre pour vous aprendre le

malheur qui vient de marriver car je viens de

perdre mon pauvre mari nous lavons mis en terre

mercredi 7 Courant Je vous dirai quil etaient rentrer a l'hopital de la riboisiere le 9 janvieret il en est sortie le 5 février Pour venir rendre son dernier soupir chez

lui la meme maladie que l'année derniere cétaient déclaré

et notre medecin ne pouvant pas ce charger de  le soigner

Comme l'année derniére vue que cétaient la faire de la

chirurgie il le fit transporter à l'hopital en lui disant quil

fallait probablement subir une opérations et que ce netait

pas chez nous que lon pourrai lui faire mais lon ne nous disaient pas ce qui l avait il nous lont gardé juste 4 semaine il ne lui ont rien fait dutout lennuie la gagné et il a voulu absolument revenir à la maison.et c'est au bout de ce temps

que le chirurgien en chef en lui disant que mon mari voulait

absolument revenir qui nous a dit vous pouvez lemmener chez vous il ny a rien a faire il avait une tumeur dans laine et sa

gagne le ventre il etait trop agé pour subir une opérations

il a éte six semaine sans manger rien dutout ils ne prenait quun peut de bouillon et de lait ah le pauvre père tanguy il a bien souffert il  étaient devenu a rien du tout mais mon cher Monsieur Bonger nous sommes heureux tout les trois de la voir vue mourir chez nous il nous disaient qui ne voulait pas mourir a l'hopital. Quand au reste Monsieur Bonger vous

connaissez ma situations depuis longtemps tant qua vos tableaux il sont a la maison jusquau mois doctobre Si mes enfants ne continue pas le commerce Je vous dirai que nous n'avons pas vandu dautre tableaux Nous esperons avoir votre

visite au beaux temps prochain cher Monsieur veuillez avoir l'obligeance de présenter tout nos respect a votre Dame de notre part ainsi qua madame Vanghog.

Monsieur je sais que vous avez la liste de vos tableaux chez vous tant qua nous je ne sais si nous avons le double

je ne men suis pas encore occupé.Recevez Monsieur

mes sincere Salutations femme Vve Tanguy

mes enfants se joignent amoi pour vous offrir toute leur reconnaissance et amitié.----------------------------------------------------------

 

 

Après la mort de Julien Tanguy survenue le 6 février 1894 au 9 rue Clauzel, la correspondance Mirbeau indique  (numéro 1220) une lettre non retouvée, mais attestée par une lettre suivante à Maxime Maufra (1221) "à un propriétaire". Mirbeau veut régler un différent avec le propriétaire de la boutique logement du 9 rue Clauzel, qui veut obliger la veuve à renouveler le bail en cours. 

Une lettre de Rénée Tanguy à Dries Bonger, le frère de Johanna, conservée au VGM, nous donne des détails sur cette affaire. La mère Tanguy étant illettrée, c'est sa fille Mathilde qui écrit sous sa dictée (orthographe respectée) :

......................................

 

Inv.no.:     b1446V/1973 

Brief van:   Madame Veuve Tanguy

Aan:         Andries Bonger

Ongedateerd: ca. maart 1894

_________________________________________________

Mon bon Monsieur Bonger :Je vous envoie votre recu

comme vous le voyez et je vous remercie bien car sa me fait

bien plaisir en ce moment ayant voulu faire un enterrement

convenable a mon mari je me suis un peu épuisée mais

comme il le méritaient bien je n'aie fait que mon Devoir

je vous assure quil y avait beaucoup de monde et sa ma

donne bien de la satisfaction Monsieur Bonger je vous dirai quil me reste encore des Cézanne et comme vous les les aimez quand vous viendrez au mois davril sil y en a qui vous conviennent nous pourons nous arranger avec les honnete

gens il ny a rien a craindre et je sais l amitie dont mon

mari vous portaient et de méme que vous. Je ne suis pas très

forte je suis soufrante et se je navais pas mes enfants je ne

sais pas ce que je deviendrai je vous dirai aussi que je suis

en pour parler à mon proprietaire jespere que celui ci va aderer a ce que je quitte au mois doctobre mais pour avoir mes six mois d avance il faudra que je lui paye le terme davril Monsieur chouffenecker est venu mevoir et il desirerai avoir un tableaux de Mr Vincent c'est le soleil et je lai fait six cent franc le prix que mon mari le fesaient et il a du vous

écrire a se sujet je nagirai que d après vos ordres jusqua

présent nous cherchons la liste des tableaux qui reste et ne

pouvant la trouver quand vous vienderai vous verrez ceux qui

restent nous avons bien trouve la liste ce ceux qui ont été

vandu cher Monsieur je termine ma lettre en vous priant de

recevoir mes respect bien sincère ainsi qua Madame

Bonger Veuve Tanguy

mes enfants se joignent a moi

pour vous dire bien des choses

..................................

 

Quand la veuve parle de "ses " enfants, il s'agit de sa fille unique Mathilde et son mari Onésime Chenu.

Lettres de Mirbeau :

Dans la lettre à Maxime Maufra (1221) le 12 février 1894, Mirbeau trouve l'idée excellente d'une vente au bénéfice de la veuve Tanguy, d'autant qu'il l'avait lui-même eue aussi :

"Je crois qu'il vaudrait mieux que cette vente eut lieu chez Georges Petit (le marchand de la rue de Sèze) qui est tout disposé à la faire, car il a une clientèle nombreuse et riche et il s'agit de trouver le plus d'argent possible (...) il ne faut pas parler du tout de cette vente, avant qu'une question qui embête beaucoup la mère Tanguy, une question de propriétaire soit réglée. J'écris d'ailleurs à ce propriétaire, va le faire réfléchir et l'amener là où nous voulons qu'il vienne (...)

Georges Petit sera bien l'expert de cette vente qui aura lieu à l'Hôtel Drouot le 2 juin 1894.

La vente rapporta tous frais déduits environ 10 000 francs, ce que déplore la veuve qui a observé que seuls des marchands avaient acheté, et qu'ils s'étaient entendus entre eux pour ce que l'on appelle encore aujourd'hui"une révision". 

Lettre du mois du 8 août 1894 de Mathilde à Dries Bonger : 

 

MATILDE CHENU ET..ONESIME.jpg

 

 

Inventarisno.: b1453V/1973 

Brief van:     Mevr. Chenu, dochter van Julien Tanguy

aan:           Andries Bonger

gedateerd:     Parijs, 8 augustus 1894

 

                     Paris le 8 aout 94

Cher Monsieur Bonger

 

Je menpresse de vous dire que nous avons recu les deux cent franc dont je vous remercie beaucoup et dont je vous envoie la quittance Je vous dirai que la maman Tanguy va partir un mois chez Mr Pissarro et elle fera votre comission elle est très heureuse et se plait beaucoup dans sa petite chambre (au 6 rue Cortot) mais elle a un peu juste pour vivre si elle ne veut pas toucher au capital mais nousavons convenu ensemble

que nous l'aiderons en lui donnant tant tout les mois pour quelle puisse arriver et ne se priver de rien. Monsieur Bonger

tant q'uau tableaux de Cézanne nous vous avons donné La préference et nous n'avons pas changé didée mais nous voudrions bien le garder un peut et tout le monde le trouve

très golie malheureusement Pour nous se sont tout les

marchand de tablaux qui se sont associé à la vente Pour les avoir à très bon marché et malheureusement J aie été prévenu trop tard car nous les aurions racheté et se nomme Vollard marchand de tableaux a l'heure quil est ne veut pas vandre un Cézanne à moins de fr 800 et une petite toile mais ne croyez pas que je vous dit cela pour ne pas vous la donner et aussitot que nous serons décidé je vous enverrai un mot Cher Monsieur ma mère se joint a moi pour vous dire bien des choses ainsi qua votre dame Récevez Monsieur des respect les plus distingué

 Madame Chenu 9

rue Norvins montmartre.

......................................................

Le 1 mars 1894 Mirbeau écrit à Roger Milès (littérateur critique d'art et journaliste) :

Vous connaissiez bien le brave père Tanguy. Sa veuve est dans la plus afreuse misère. Nous avons pensé organiser une vente à son bénéfice. Georges Petit est chargé de tout, mais il faut un comité.

Ce comité est ainsi composé :

Président : Puvis de Chavannes

Membres Auguste Rodin, Claude Monet, Renoir, Carrière, Pissarro, Cazin, Raphaëlli, Gustave Geffroy, Roger Marx, Henry Fouquier, Philippe Gille, Bergerat, Arsène Alexandre, moi et Petit. Nous serions tyrès heureux si vous vouliez bien nous faire l'honneur de vous joindre à nous (...) Lettre n° 1227.

Milès lancera un appel en faveur de la mère Tanguy dans "Le Figaro" (note de bas de page)

Alice Mirbeau, la femme d'Octave, sollicita aussi Milès, et, parlant du père Tanguy, elle écrivait :

-"C'était un broyeur, marchand de couleurs et de toiles qui fournissait des peintres, quelques uns devenus célèbres aujourd'hui, mais n'ayant pas toujours été riches. Le père Tanguy, moins riche qu'eux encore, se privait souvent de dîner pour pouvoir fournir à crédit "ces messieurs" comme il disait. Il avait l'art en vénération  et c'était le plus brave coeur  qui eût existé. Il vient de mourir et laisse une veuve de 74 ans sans resources (...)

Collection Pierre Michel.

La réponse de Roger Milès n'a pas été retrouvée.

Un article malveillant et erroné, d'André de Fouquière écrit quelques années plus tard :

André de Fouquières   Paris 1900

  « ma seconde halte sera devant le 4 rue Clauzel. Il y a là une boutique de lingère qui a remplacé celle du père Tanguy. (…) il était très populaire parmi les peintres (…) la sombre boutique allait devenir bientôt le rendez-vous de tous ceux que les artistes « arrivés » considéraient comme des ratés. (…) Il n’était pas un intellectuel, il n’était pas intelligent. Il s’y connaissait en couleurs, pas en peinture. (…) Lorsque vous constatez que certaines toiles de Théodore Rousseau ou de Millet de Diaz ou de Ziem ont noirci, lorsqu’un paysage de Pissarro, de Cézanne ou de Renoir s’est désaccordé, pensez-vous que ce bonhomme madré pourrait bien y être pour quelque chose ? Ses clients n’étaient pas riches et il fallait vendre bon marché. Il se rattrapait sur la qualité. »

A suivre.....

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02/12/2010

Agostina Ségatori ET LE TAMBOURIN.....suite

Par Bernard Vassor

Grâce à la patience de Rodolphe Trouileux,  historien de Paris, et de l'aimable accueil du musée de Montmartre, j'ai découvert un élément qui me permet de rectifier une erreur (commise aussi par moi-même) concernant la date d'ouverture de cette fameuse brasserie.

Rodolphe Trouilleux, Paris secret et insolite

MENU TAMBOURIN.jpg

 

Ce menu daté du 10 avril 1885 à l'adresse du 62 boulevard de Clichy est en contradiction avec les annuaires du commerce qui n'indiquent que la date de 1886 pour le boulevard de Clichy, et 1885 pour la rue de Richelieu où le cabaret était situé précédemment.

Le calepin de cadastre (D1P4) lui aussi la date de 1886 pour le boulevard de Clichy et 1885 pour la rue de Richelieu !!!

L'explication la plus plausible en est que l'inscription dans les annuaires se faisaient l'année précédente de la publication dans le Bottin, et que les registres prenaient en compte l'année fiscale....

.....................................

Mise à jour le 02/12/201

 

szgatori tambourin  27 rue de Richelieu CHERET.jpg

..............................................

 

cOROT bACCANTE AU TAMBOURIN.jpg

Cette toile de Corot est intitulée "la Bacchante au tambourin"

segatori COROT.jpg

Sachant comment on se comporte
De sa main célèbre à Capri,
Joyeuse en ouvrira la porte.

Agostina Ségatori (Ancone, 1841-1910 ?), surnommée «l’Italienne», etait un modèle professionnel qui avait posé pour Manet, Corot, Léon Gérôme, et Vincent Van Gogh (au Café du Tambourin, musée Van Gogh Amsterdam).
Le portrait réalisé par Manet qui se trouve aujourd’hui dans une collection privée new-yorkaise,
fut vendu par le marchand Alphonse Portier à Alexandre Cassatt, le frère de Mary. Le tableau de Corot Portrait d’Agostina est daté de 1866 lors de son voyage en Italie. Nous avons beaucoup plus tôt, du même, vers 1860, « la Femme au tambourin ».
La patronne de ces lieux et les charmantes hôtesses accueillaient la clientèle en costume folklorique. Une exposition de peintures organisée pour l’occasion furent vendue aux enchères, on y voiyait des œuvres de Edouard Dantan, Léon Gérôme, Bernard , de Pille et quelques autres peintres dont nous avons aujourd’hui oublié les noms. Le mobilier,(tables chaises éléments du bar) est uniquement composé de tambourins ornés par différents artistes dont Gauguin (fleurs et feuillage et fruits) Norbert GoeneuteLudovic Némo [2], Todde, etc.
Vincent Van Gogh y organisa une exposition de crépons japonais qui, selon Vincent lui-même, a été un désastre. Puis, avec ses amis Toulouse-Lautrec Gauguin et son « copain » Emile Bernard, Louis Anquetin, un accrochage eut un peu plus de succès, car Bernard et Anquetin purent y vendre leur premier tableau.
« Ce fut vers cette époque que Vincent fréquenta une taverne qui avait nom le Tambourin et que tenait une fort belle italienne, ancien modèle, étalant dans un comptoir bien à elle ses charmes sains et imposants.». Selon Emile Bernard, Vincent avait conduit le père Tanguy dans cet établissement : « ce qui donnait beaucoup d’inquiétudes à la brave mère Tanguy, qui ne pouvait s’imaginer les raisons enfantines et même innocentes de ses escapades. Vincent, selon un contrat de quelques toiles par semaine, mangeait au Tambourin (...) Cela dura plusieurs mois, puis l’établissement périclita, fut vendu, et toutes ces peintures mises en tas furent adjugées pour une somme dérisoire"

Le père Tanguy.
(...) Vincent étant parti pour Arles et le pèreTanguy se trouvant seul, visité seulement de temps en temps par de rares clients, la belle Italienne du Tambourin tomba dans une grande gêne. Alors Tanguy la recueillit, ce qui donna lieu à bien des médisances.(...) »
Faut-il croire Ambroise Vollard ? quand il raconte dans Les Souvenirs d’un marchand de tableaux :
« Un jour, passant sur le boulevard de Clichy, la curiosité me fit entrer dans un petit restaurant qui portait l’enseigne « Au Tambourin », en même temps que moi était entré un individu qui demanda à la patronne : Vincent est arrivé ? Il est parti il y a une minute. Il était venu accrocher ce tableau des Tournesols, puis il est sorti aussitôt" !!! Sachant que Vollard, fraîchement débarqué à Montmartre situe cette anecdote en 1889, or, le Tambourin était fermé depuis près de deux ans.

Le cabaret reprit son nom de "Café de la Butte" puis, en 1893, prit le nom de Cabaret des Quat’Z’Arts.

Tambourin boul de Clichy hauteur.jpg
Sur ce dessin publicitaire inédit, une erreur à signaler :
60 au lieu de 62 boulevard de Clichy.
.........
Dans une lettre, le 30 août 1922, le peintre Adolphe Albert, client occasionnel des lieux, répondant à une demande de renseignements donne les indications suivantes:
"Tout ce dont je me souviens, c'est qu'on disait à l'époque la Ségatori la maîtresse de Rav..t (illisible).
Le vieux peintre Pills était un assidu de ce cabaret. Il s'intitulait en riant "le maquereau de la boite"
Il était furieux lorsqu'on crachait dans les bottes de postillon qui servaient de porte-parapluie, puisqu'elles lui appartenaient."

Légende de la composition :
En-tête de l’album d’estampes japonaises ayant appartenu à Vincent (d'après Gachet).
Description de la « nature morte » prêtée par Paul Gachet en 1951 au Louvre :
Cadre avec crêpons japonais ayant appartenu à Vincent montés par Gachet fils, qui les tenait de Théo, sur un fond doré orné d’une inscription en japonais qui signifie qu’ils se trouvaient dans la chambre de Vincent à Auvers en 1890 (?).
Affiche 3 couleurs du tambourin rue de Richelieu par Chéret (OD32) 3 tubes Tasset et Lhote, et un de chez Tanguy (OD31) palette pour Mlle Gachet au piano
Un verre déjà utilisé par Cézanne un vase en grés japonais : nature morte, Roses et Anémones
Bambous taillés utilisés par Vincent.
Un tambourin de chez Agostina signé H.TODE 1886
Le livre est : La Fille Elisa (Goncourt)

Gachet composition hauteur.jpg

.......
Sources :
Archives Van Gogh muséum
Archives de Paris
Michael Pakenham, catalogue de l’exposition du G
Archives Musée de Montmartre
Grand Palais, janvier-avril 1999
Emile Bernard, article du Mercure de France, 16 décembre 1908
André Roussard, dictionnaire des lieux à Montmartre, éditions André Roussard Paris 2001
Marcel Cerf Maxime Lisbonne, Le d’Artagnan de la Commune, éditions du Panorama (Suisse) 1967
Article Bernard Vassor dans : Les Montmartrois, ed André Roussard Paris © 2004
Les recherches ne sont pas terminées...... A SUIVRE

 

18:57 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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