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06/02/2010
Rimbaud et Verlaine et "Le Rat Mort" à Paris et à Ostende
Au n° 7 actuel de la place, un limonadier s’était installé en 1835. Cet établissement construit à l’angle de la rue Frochot et de la place, se nommait "le Grand Café de la Place Pigalle" mais les clients s’empressèrent de le baptiser "le Rat Mort" en raison de l’odeur pestilentielle qui empuantissait l’endroit le jour de l'inauguration, ce qui ne l’empêcha pas de devenir le rendez-vous de tout ce qui comptait comme journalistes, écrivains, peintres et jolies dames esseulées. On pouvait aussi rencontrer tous les chiens du quartier, terriers, épagneuls, bichons havanais, lévriers, barbets, caniches, qui s’y livraient à des combats acharnés. Le plafond représentant un immense rat crevé, avait été décoré par le peintre Léon Goupil qui, d'après des témoignages de l'époque était ivre du matin au soir. Une anecdote relate qu'un matin, sortant du Rat Mort, une bouteille à la main, il suivit un cortège funèbre qui passait place Pigalle pour se rendre au cimetière du Nord. Il chantait à tue-tête des couplets graveleux jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que son nom figurait sur une couronne mortuaire ! C'était la dépouille de sa femme qui était dans le cercueil.....Aux alentours de 1880, ce cabaret devint une brasserie de femmes pour femmes.
12:45 Publié dans Histoire littéraire | Tags : paris, ostende | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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05/02/2010
Parution du dernier bulletin de "La Société d'Histoire et d'Archéologie "Le Vieux Montmartre"
Par Bernard Vassor
Dans ce fascicule n° 79, le président fait le point sur les évènements qui se sont abattus sur le musée et la Société Historique et Archéologique du Vieux Montmartre. Souvenez-vous, en octobre, la mairie de Paris annonçait sa volonté de vendre au privé les bâtiments du musée, et son annexe, l'Hôtel Demarne. De plus pour faciliter les choses par la voix de Danielle Pourtaud, adjointe de monsieur le maire de Paris Delanoé, l'Hôtel de Ville demandait à l'association montmartroise de se faire hara-kiri. Aussitôt, une mobilisation sans précédent, a soulevé l'indignation d'amoureux de Montmartre de tous bords. Un comité de soutien rassemblant des professeurs d'universités, des membres de l'Institut, des historiennes de l'art des commerçants, des dessinatrices humoristiques, un producteur de télévision célèbre, une universitaire américaine spécialiste incontestée de Renoir, Claire Durand-Ruel, historienne de l'art, arrière petite fille du célèbre marchand de tableaux (ancien fabricant de couleurs) Sophie Renoir, arrière petite-fille d'Auguste, des journalistes (dont Raymond Lansoy qui a recueilli à lui seul des milliers de signatures) des réalisateurs des comédiennes, le curé de l'église Saint-Pierre et Michou, le marchand de tableaux André Roussard, des cinéastes célèbres et toute une kyrielle de représentants de la vie à Montmartre. La liste nominative duComité de soutien figure en tête de ce bulletin. Fin janvier, une pétition rassemblant plus de 12 000 signatures la réalisation d'un film documentaire, l'édition d'un CD et le soutien de la presse locale ont permis de faire reculer les velléités mortifères des édiles municipaux. La situation aujourd'hui est stabilisée, il n'est plus question de disperser les collections aux quatre vents. Sauf dernière volte-face après les élections une nouvelle direction va assainir les finances et une nouvelle orientation avec le concours de "sponsors".
Bien sûr, ce numéro est aussi pour la plus grande partie des articles consacrée à Fernand Pelez 'exposition au Petit-Palais, à Suzanne Valadon, Maurice Utrillo, à un article de mon ami Rodolphe Trouilleux "Dans les archives du Vieux Montmartre" de l'enrichissement des collections etc..
Dépôt légal 1° semestre 2010
ISNN 2104 5437
21:08 Publié dans Evènement | Tags : montmarte, paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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Anniversaire de la mort du père Tanguy
Par Bernard Vassor
C'est le 6 février 1894 à "une heure du soir" que Julien François Tanguy fabricant de couleurs âgé de 68 ans (et non pas 78, comme le mentionne l'acte de décès) s'est éteint dans sa boutique-domicile du 9 rue Clauzel. La déclaration dressée par Henri Chain, adjoint au maire du 9° arrondissement, sur les indications du mari de sa fille Mathilde, Onésime Chenu, sellier au 9 rue Norvin, et de Emile Degaut, fabricant de semelles 9 rue Clauzel.
Dès 1893, après son déménagement, Julien Tanguy, était asmathique et souffrait d'un cancer de l'estomac qui ne fut diagnostiqué que plus tard. On croyait alors qu'il n'avait qu'une hernie et que tout allait s'arranger. En janvier 1894, il fut transporté à l'hôpital Lariboisière où son cas fut jugé désespéré. Le père Tanguy préféra rentrer chez lui pour y mourir entouré de sa famille.
Bien qu'étant dépositaire de collections de toiles de Vincent van Gogh, de Cézanne (dont le portrait d'Achile Emperaire qu'il avait sauvé de la folie destructrice du peintre d'Aix en Provence) de Guillaumin, son voisin au 6 rue Clauzel, Gauguin, d'Emile Bernard et de bien d'autres, la famille Tanguy vivait dans la plus grande précarité.
Le 8 février 1894, il fut inhumé dans la 14° tranchée (des pauvres) gratuite du cimetière de Saint-Ouen. Il ne reste rien de sa sépulture, des pelleteuses faisant place nette pour d'autres pauvres gens comme lui.
12:11 Publié dans Julien Tanguy, dit Père Tanguy | Tags : julien tanguy, van gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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04/02/2010
La guinguette de la rue de Bondy (94)
Par Bernard Vassor
Vers 1900
C'est dans cette ancienne rue des Fossés Saint-Martin* qu'une guinguette était installée au temps de Louis XIV. Cette maison était le type parfait qui était resté intact d'une maison du XVII° siècle près de l'ancienne porte de la Ville à l'entrée du faubourg. L'historien Charles Lefeuve note :
(rue de Bondy)-" le 96 ne s'éleva pas tout d'une pièce, mais il en sortit sous Henri IV, d'un plan de choux, avec un des ses pareils, qui est encore avec lui côte à côte"
Il n'a au dessus de l'entresol que sept mansardes ardoisées au premier étage, et encore au dessus, symétriquement à droite et à gauche sur le toit, deux mansardes avec encadrement de pierre de la même époque. Il faut ajouter qu'il peut être démoli d'un jour à l'autre (écrit en 1913, fort heureusement, cette maison ayant subi quelques transformations minimes est toujours debout !)
Renseignements pris auprès d'une des locataires très aimable de cette maison, les "Bâtiments de France" ont entrepris un travail formidable, redonner à cette maison son aspect d'origine. Menacée de destruction plusieurs fois, une restauration minutieuse a commencé depuis 7 ans environ avec des matériaux récupérés miraculeusement sur place. L'immeuble qui menaçait de s'effondrer a été renforcé de poutrelle métalliques soutenant l'escalier. Les balcons avec les appuis en fer forgé retrouvés ont remplacé ce que nous voyons sur cette photographie (plus haut) datant de 1913)
La porte d'entrée du XVII° siècle remise en place, Il reste encore quelques détails de restauration, le remplacement des fenêtres en PVC (?) et les deux balcons de la partie droite (photo ci-dessous) L'escalier aux marches usées a dû être gravi par de nombreux clients de la guinguette. Merci à la municipalité du X° et aux "Bâtiments de France" qui ont su préserver un tel lieu.

Ci-contre, la porte d'origine avec l'huisserie retrouvée.
Un seul détail me laisse perplexe, les murs intérieurs de l'escalier sont en marbre rose ?
19:06 Publié dans CABARETS GUINGUETTES ET CLUBS REVOLUTIONNAIRES | Tags : paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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Agnès Bihl En concert à l’Européen.
Grand prix de l'Académie Charles Cros en 2005 pour son album "Merci maman, merci papa", prix Félix Leclerc et prix Francis Lemarque en 2006, Agnès Bihl, à l'occasion de la parution de son quatrième album, va se faire entendre en concert à l'Européen les 10, 11, 12, et 13 février. Chanteuse à texte, Agnès se veut l'héritière de Brassens, Brel, Anne Sylvestre et se définit comme "Renaud au féminin". Chanteuse engagée et contestataire, elle aborde sans complexe tous les sujets d'actualité. Et comme quelqu'un m'a dit, c'est un vaccin contre la connerie, garanti non H1N1......
Théâtre l'Européen
5 rue Biot
75017 Paris
Métro Place Clichy
Autobus :
30 - 54 - 74 - NOCT C - 68 - 80 - 81 - 95 (Arrêt Place de Clichy)
30 - 54 - 74 - 80 - 95 (Arrêt Place de Clichy - Caulaincourt)
66 (Arrêt boulevard des Batignolles)
Tél : 01 43 87 97 13
Du lundi au samedi de 13h à 19h
Tarif réduit : étudiants et chômeurs
sur présentation d'un justificatif au moment du retrait des billets
Autres points de ventes :
- Locations : Fnac
– Carrefour
0 892 68 36 22 (0,34 € / mn) - Virgin
Petite fée blonde au sourire d’enfant têtu, Agnès Bihl a beaucoup chanté ses colères tout au long de ses trois premiers albums. Pour son 4e opus REVE GENERALe, elle choisit de mettre un peu de sourires dans ses concerts et signe des chansons d’amour, des tranches de vie heureuse, des portraits drolatiques, des scènes de comédie.
A l’occasion de l’ultimatum climatique et de la fin de l’enregistrement de son nouvel album Rêve Général(e), Agnès Bihl vous offre le titre DE BOUCHE A OREILLES en téléchargement gratuit via http://www.believe.fr/agnesbihl ! Une chanson qui nous invite tous à agir dès aujourd’hui !
12:11 Publié dans Evènement | Tags : agnès bihl | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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