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14/02/2010
LA FEMME NOUVELLE , les pionnières du féminisme
PAR BERNARD VASSOR
"Refusons pour époux tout homme
qui ne consentirait point à partager le pouvoir"
12:54 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : suzanne voilquin, jeanne désirée, claire démar, marie-reine guindorf, julie parsy | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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11/02/2010
Les femmes dans la carrière des lettres : Des pionnières au moyen-âge
Par Bernard Vassor
Depuis le huitième siècle, des femmes de condition élevées apprenaient le latin dans les couvents ou monastères et s'adonnaient à l'étude du chant, de la lyre ou bien de l'orgue. Au siècle suivant, la duchesse de Septimanie avait composé un manuel de conduite à l'usage d'une mère à son fils en latin. Au début du treizième siècle, une femme troubadour, originaire de Flandre Marie de France nous a laissé 14 lais, et plusieurs pièces, dont 103 fables et contes souvenirs populaires de la Bretagne. Des "Cours d'Amour et de Gay-Scavoir" sortes de joutes oratoires dites "Tensons" ou "Jeu-parti" venus de Provence, puis répartis dans tout le royaume "Estoient disputes d'amours qui se faisoient entre les chevaliers et les dames poètes entreparlans ensemble de quelques belles et subtiles questions d'amour", ils les envoyoyent pour en avoir la définition aux dames illustres présidentes, qui tenoient cour d'amour ouverte et plénière, et la-dessus en faysoiyent arrets qu'on nommoit leurs Arrest d'Amour". De leur côté les abbesses professaient dans leurs cloitres la scolastique et le mysticisme. Tel fut le cas "de la très sage Héloïse".
Parmi les dames qui participaient à ces tournois, voici quelques noms :
Alys d'Anduze, la comtesse de Die, Marie de Ventadour, Béatrix de Provence, Eléonore de Provence qui passe pour avoir écrit un roman provençal "Blandin de Cornoouiller", Mariez de France, atuer du "Purgatoire de Saint-Patrice" et à la fin du quatorzième siècle, l'incomparable Christine de Pisan.
Les Dames du Temps jadis
Un document daté de 1292, nous savons qu'il existait à Paris 11 écoles de garçons avec le nom des maîtres et les noms de rues, plus une école de filles dirigée par Tyfaine, rue où l'on cuit les oes (les oies, aujourd'hui rue aux Ours). Dans ces écoles on apprenait avant tout
le Pater, l'Avé, le Crédo, en langue vulgaire et en latin. On enseignait aussi l'horreur de l'impureté le respect des parents et les pratiques pieuses tels la confession et la communion.
Les conseils donnés étaient que "Toutes fames doivent scavoir filer et coudre, car la pauvre en aura mestier et la riche connoistra mieux l'ovre des austres...A fame ne doit-on apprendre lettres ni escrire si ce n'est especiemment pour estre nonnain"
Il existait au treizième siècle des écoles en dehors des monastères, (qui étaient sous l'autorité du chantre de la cathédrale du chantre du chapitre, sans la permission duquel nul ne pouvait enseigner) où les enfants moyennant rétribution étaient admis. Ces "petites écoles" ou "écoles de grammaire" donnaient un enseignement qui se bornait à l'écriture la lecture, à quelques bribes de calcul et parfois le latin. Dans les écoles, "les enfants doivent être batuz quand ils ne savent leçons"
En 1380 il y avait 40 écoles de garçons et 20 pour les filles. Nous avons les noms des maîtresse qui dirigeaient alors les petites écoles
de filles :
Jeanne Pelletier, Jeanne de Vienete, Sersive la Bérangère, Marion de la Porte, Jeanne la Mercière, Perrette la Verrière, Jeannette du Déluge, Martine la Thomasse, Jacquette la Denise, Jeanne Morelle, Jeanne de Castillon, Jacqueline de Transvire, Jeanne la Féronne, Marie de Lingon, Jeanne de Ballières, Denise de Nerel, Jeanne de Asmorade, Edelète la Juiote, Marie la Choquette, Jeanne la Bourgeoise,
et Maheu la Bernarde.
18:41 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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10/02/2010
La Princesse de Clèves et madame Marie-Madeleine Pioche de la Vergne comtesse de La Fayette
Par Bernard Vassor
"La Princesse de Clèves, le plus beau roman du siècle (le XVII°)
en offre aux yeux toutes les beautés;
c'est une femme qui parle; il est naturel
qu'elle ait bien choisi; d'ailleurs,
elle faisait un roman (..) Le petit livre
de Mme de La Fayette est un écrin d'or
où luisent les purs diamants dont se paraient l'aristocratie polie
Après avoir ouvert le cabinet, il est à propos d'ouvrir l'écrin"
Taine 1857
Edition originale, auteur anonyme en 4 volumes avec la mention : Achevé d'imprimer pour la première fois le 8 mars (aujourd'hui journée de la femme) 1678.
Madame de La Fayette (1623-1693) écrivit ce qui est considéré comme le premier roman moderne. Ce livre historique dont l'action se déroule au siècle précédent à la cour du roi Henri II, marque un tournant dans la littérature, et donne pour la première fois une place prépondérante à la littérature féminine.
Elle avait, comme madame de Sévigné reçu les enseignements de l'abbé Gilles Ménage et bénéficié du secours de Jean Regnault de Segrais et de son ami le duc de La Rochefoucault
Ce qui fait penser tout de suite à la formule consacrée utilisée de nos jours : "Toutes ressemblance avec ......"
18:37 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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08/02/2010
Pierre Etaix : Une communication de l'Association "IL ÉTAIX UNE FOIS"
En attendant de revoir "YOYO" au cinéma, retrouvez le... SUR SCÈNE !
Fin janvier, après une semaine de résidence au Théâtre du Pont Tournant de Bordeaux (merci Stéphane Alvarez), Pierre Étaix présentait la première mouture de " MIOUSIK PAPILLON ", un tout nouveau spectacle mêlant clown, mime, magie, jazz et music-hall.
Quelle émotion de retrouver YOYO sur scène après plus de quarante années d'absence, mais aussi Hadrien Trigance (mime), Odile Étaix (chant), Patrice Authier (piano), Pierre Maingourd (contrebasse), Marc Étaix (batterie).
Aujourd'hui, MIOUSIK PAPILLON est à la croisée des chemins.
06:29 Publié dans Evènement | Tags : pierre etaix | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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