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30/04/2010
Alexandre Dumas reprend ses Mémoires !!!
Dans le Petit Jourrnal pour rire : POUR MÉMOIRES ! - par Marcelin
En cette année 1856, Dumas reprend la rédaction ses "Mémoires" commencée en 1852 chez Michel Lévy. Le dixième volume se termine par ces phrases :
"Et maintenant, nous demandons à nos patients et fidèles lecteurs la permission de clore provisoirement ici la série de nos "Mémoires". Plus tard - si l'accueil qui leur est fait répond à notre attente, et que Dieu veuille bien nous prêter vie - nous reprendrons notre plume de chroniquer, avec l'espoir de fournir de nouveaux et curieux matériaux à l'histoire véridique de notre temps".
17:13 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
22/04/2010
Un rapport de Besancenot sur l'altercation du boulevard de Clichy
Par BERNARD VASSOR.
L'avarice punie !
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20/04/2010
Marie Dorval au cimetière du Montparnasse
Par Bernard Vassor
La tombe de Marie d'Orval (1798-1849) est entretenue chaque année par les soins de la "Société des Amis d'Alexandre Dumas" sobrement recouverte de lierre.
L'initiative de l'entretien, selon les voeux de Dumas père, en revient à Alain Decaux en 1991 qui a fait restaurer la tombe du cimetière du Montparnasse.
Dans La dernière année de Marie Dorval publié sous la forme d'une lettre adressée à George Sand en 1855, Dumas retrace les derniers moments de cette actrice, tombée dans la misère et l'oubli à cette époque. Elle consacre sa vie à son petit-fils Georges qui mourut à l'âge de quatre ans et demi. Terrassée par la douleur, elle ne trouve plus d'engagements et passe son temps à pleurer au cimetière. Sa santé se détériore au point qu'un jour, elle est prise d'un violent malaise. Son gendre René Luguet la reconduit chez elle à Paris où, sentant sa mort prochaine, elle fait venir son ami Alexandre et lui fait promettre de ne pas la laisser dans la fosse commune. Dumas remue ciel et terre pour trouver les 500 francs pour l'obtention d'une tombe provisoire. Victor Hugo met la main à sa poche et donne une partie de la somme nécessaire (qu'il retenait généralement avec des élastiques)
..........................................
"Luguet se débat avec Dumas pour obtenir des fonds. Une représentation théâtrale est donnée au profit de Dorval et de ses enfants, mais la somme recueillie est dévorée par les huissiers. La situation est désespérée et le terme de la concession mortuaire approche. Aux abois, Luguet parvient à mettre en gage les dernières reliques de la défunte et réunit la somme nécessaire pour faire enterrer Marie Dorval dans la tombe de son petit-fils. L'exhumation est particulièrement éprouvante, Luguet découvre avec stupeur le corps de Marie encore intact malgré les cinq années passées en terre. Dumas apprend les derniers efforts de Luguet pour honorer la promesse que lui-même avait faite à Marie de lui éviter la fosse commune. Il rédige ce petit document relatant la dernière année de Marie Dorval et lance un appel à la générosité du lecteur.
Cet appel à la générosité du lecteur a porté ses fruits. Grâce aux dons, Caroline et René Luguet ont pu récupérer les quelques souvenirs déposés au Mont-de-piété; il a également été possible d'ériger un monument simple et dépouillé sur la tombe de Marie Dorval et de Georges.
Delphine Dubois
sur le site des Amis de Dumas père :http://www.dumaspere.com/pages/dictionnaire/derniere_anne...
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Des rimbaldolâtres au Grand Palais
Par BERNARD VASSOR
07:22 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
18/04/2010
Le café Certa du passage de l'Opéra et les Dada.....
Par Bernard Vassor
« Il n’y a personne des Dadas monsieur !»,
répondait la caissière du café Certâ à Aragon quand il appelait un ami au téléphone. Le passage de l’Opéra qui reliait le boulevard des Italiens (6), à la rue Le Peletier (8), comportait deux galeries (de l’Horloge, et du Baromètre).
La partie dite passage de l’Opéra avait été formée lors de la construction de « l’Académie Royale de Musique », et communiquait de la galerie du thermomètre jusqu’à la rue Pinon, emplacement actuel de « l’Hôtel des ventes Drouot rue Rossini ».
Elles avaient été ouvertes par le Vicomte Morel de Vindé, pair de France, le 21 juillet 1822 et le 16 avril 1823. La largeur de ces galeries était de 3,74 mètres.
Georges Auric a fait le récit suivant de la première réunion au « Certâ », Tzara assistant incognito à la réunion :
Cela se passait en janvier 1920, et Breton m’annonça soudain, comme s’il s’agissait d’un événement inespéré et d’une sorte de cérémonie initiatique (...) * « Vous devriez venir au Certâ vers la fin de l’après-midi, il y aura quelqu’un... Oui quelqu’un je vous promet [sic ?] une belle surprise !, lui dit Breton, qui poursuit : Cela va être intéressant cette visite de Tzara, nous venons de nous rencontrer et tout de suite il m’a alerté : surtout, n’apprenez à personne que je suis là. Je vais aller dans ce café, m’asseoir directement à une table, voir nos amis et leurs têtes, les observer.
A cette réunion étaient également présents Drieu, Gonzague-Fric, Radiguet et vraisemblablement Henri de Montherlant.
De ce bistro furent fomentés les actions symboliques : le procès de Barrès, les attaques et « manifestations dérisoires et légendaires » comme « la visite à Saint-Julien-le-Pauvre » le 14 avril 1921.
Le vendredi était le jour de lecture de poèmes avec pour participants Apollinaire, Cendrars, Reverdy, Max Jacob. Des comédiens participaient aussi à ces lectures dont Marcel Herrand, (le formidable Lacenaire des « Enfants du Paradis »)
Les coups de pioches ont eu raison du passage de l’Opéra pour le percement du boulevard Haussmann en 1923, exit le théâtre de Chiracet le petit bistro de la galerie du baromètre.
Sources :
Journal des Goncourt éd.Laffont
Aragon, Le Paysan de Paris
Alain Rustenholz Paris des avant-gardes Parigramme 2004
Archives de Paris.
Archives privées.
*"A son arrivée à Paris, Tzara était attendu comme on aurait attendu Rimbaud cet adolescent sauvage ».
Aujourd’hui, le Certä se trouve au 5 rue de l’Isly. Sur ce même site, vous avez un article du mois de septembre 2006 avec une photo des lieux actuels.
mise à jour le 18/04/2010
17:57 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Plus fort que le Saint-Suaire de Turin? Une photographie de Rimbaud âgé !!! *
Par Bernard Vassor
Une affaire bien juteuse :
"Depuis la nouvelle qui a bouleversé le pays" peut-on lire entre autres articles plus abracadabrabtesques et pioupiouesques les uns que les autres. Une bien juteuse affaire avec une scénographie digne du" mausolée de Lénine" et vendue pour une somme astronomique une demi-heure après l'ouverture du salon à un mystérieux collectionneur "bien moins cher que Spiderman qui a atteint la somme d'un million de dollars il y a quelques jours !" d'après un des vendeurs sur cette vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xcz736_ils-ont-decouvert...
En effet, il a une drôle de tête le personnage à côté du clown en pyjama à carreaux : le regard torve, la bouche ouverte avec sa fine moustache de trafiquant d'armes les yeux fixés sur l'objectif contrairement aux autres personnages qui regardent délibérément ailleurs.
Comme chaque année, J.J.Lefrère nous offre une exclusivité mondiale....
Précisons une nouvelle fois qu'Aden ne se trouve pas en Abyssinie, du moins pas encore et que n'est pas Vrain-Lucas qui veut.
*Certains nous ont promis pour bientôt le crâne d'Arthur Rimbaud enfant.
07:27 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : vrain-lucas | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/04/2010
Regard français sur l’Amazonie péruvienne. Rencontre avec Jacques De Guerny et Jacques Tournon
Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou vous informe
de la prochaine activité du Centre Culturel Péruvien
« Regard français sur l’Amazonie péruvienne »
Rencontre avec Jacques De Guerny et Jacques Tournon
Mardi 20 avril 2010 à 19h45 (précises)
Maison de l‘Amérique Latine
217 boulevard Saint Germain - 75007 Paris
M° Solferino, Rue du Bac – RER Musée d’Orsay
Bus : 63, 68, 69, 73, 83, 84, 94
17:47 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Ernest Daudet, et la Dame de Pique.....
Par Bernard Vassor
Le commissaire de police du 9° arrondissement Ernest Daudet avait été maintenu en place après la Commune de Paris au commissariat de la rue du faubourg Montmartre 25, mieux il avait été promu auxiliaire du Procureur de la République ce qui laisse supposer que sa conduite fut exemplaire
pendant la Commune de Paris, et la répression sanglante versaillaise pendant la semaine du même nom !
...................................
Dans le procès-verbal mentionné plus haut, le commissaire fait état d'une saisie opérée chez un libraire, le sieur Vavrand Pierre dans son échoppe du 1 rue Bréda (aujourd'hui rue Henry Monnier). L'objet du délit était un journal satirique sans nom d'imprimeur intitulé
La Dame de Pique : "Nous nous sommes rendus accompagné d'un inspecteur du service du Contrôle Général, rue de Bréda N°1, chez le sieur Varand Pierre libraire où nous avons saisi deux exemplaires de l'écrit en question exposé à la porte de la boutique. La dame Varand nous a déclaré que ces deux exemplaires lui ont été remis il y a deux ou trois jours et qu'elle n'en a pas vendu".
L'opération s'est déroulée le 5 septembre 1872.
La République de monsieur Thiers n'avait rien à envier en matière de censure et de répression à l'empire de monsieur Badinguet.
Source : archives de la préfecture de Police.
Mise à jour le 16/12/2010
17:37 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'hôtel de la place Saint-Georges à Paris, a été vendu à un anglais !
Par Bernard Vassor
L'hôtel de la place Saint-Georges de Moïse Polydore Millaud, fondateur du "Petit Journal", a été acheté par un amateur anglais pour la somme de 400500 francs. Entre autres curiosités qui se trouvent dans cette propriété, on aperçoit, en entrant à droite et sous un petit porche à l'italienne, un bas-relief en marbre blanc représentant les Noces de Thétis et de Pélee. La chambre à coucher de Millaud, où brûlaient continuellement des parfums résineux destinés à combattre la maladie dont il est mort*. La maison était protégée par de hautes grilles dorées que Privat d'Anglemont grattait avec un couteau à chacun de ses passages pour emporter ce qu'il appelait de la poussière d'or !
Moïse Polydore Millaud a vu le jour à Bordeaux en 1813, il est mort à Paris le 13 octobre 1871. Maison mitoyenne de la "Maison Dosne", il assista à la démolition de l'hôtel de son voisin Adolphe Thiers, mais ne vit pas sa reconstruction.
Il fut le fondateur de nombreux journaux depuis son arrivée à Paris. Devenu banquier d'affaires, il s'associa à son compatriote bordelais Jules Mirès avec qui il monta de juteuses affaires, dont les montages financiers avaient été décrits par Balzac dans des romans**. Avec la constitution de la "Compagnie générale financière", il achète de nombreux terrains à Paris. Des scandales financiers en cascade portant sur les chemins de fer et des affaires bancaires l'obligèrent à mettre en commandite Le Petit Journal en vendant 4000 actions de 500 francs (soit 2 millions) alors que sa valeur était estimée en tout à 100 000 francs.
Il fut également co-auteur de théâtre sous le pseudonyme de Frascati. Ironie de l'histoire, c'est aujourd'hui le Théâtre Saint-Georges qui a été reconstruit à l'emplacement de l'Hôtel Millaud.
*Vendu le 20 avril 1872.
**Dont César Birotteau en 1837
11:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : mires, millaud, balzac | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/04/2010
Octave Mirbeau et la 628E8, suite..
Par BERNARD VASSOR
17:42 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg