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01/05/2009

Emile Nouguier, inventeur d’une tour de 300 mètres.

Par Bernard Vassor
La tour à l'exposition de 1889 hauteur.jpg
La tour Nouguier, Sauvestre et Koeklin à l'exposition Universelle de 1889

 

C'est Emile Nouguier qui eut l’idée d’étudier dans le but de servir d’entrée triomphale à l’exposition Universelle de 1889 une tour de 300 mètres, avec ses amis Maurice Koeklin, ingénieur, et Stephen Sauvestre qui fut le véritable architecte de cette tour.

Emile Nouguier fit un dessin qui fut admis par Antonin Proust, fondateur de l’école du Louvre, ministre des Arts, pour l’exposition des Arts Décoratifs de 1884. La tour de 300 mètres venait de naître. Le projet de concours pour l’Exposition de 1889 fut présenté par Gustave Eiffel et Stephen Sauvestre au ministre de l’Industrie Edouard Lockroy. Dans le projet proposé, devait figurer une tour de 300 mètres. Le concours produisit plus de sept cents projets qui furent exposés à l’Hôtel de Ville. La tour de Sauvestre fut particulièrement remarquée. La commission approuva le projet soutenu par Sauvestre, Nouguier, Koeklin et Eiffel, sous la réserve que les ingénieurs auraient à étudier le mécanisme des ascenseurs.

Le concours fut remporté par les ingénieurs constructeurs et confié à Monsieur Eiffel,  seul dont l’histoire a retenu le nom, alors qu’il ne fut que le promoteur et le patron de la société de construction. Il en va de même je crois pour la réalisation du viaduc de Garabit 

17:41 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

30/04/2009

Histoire de Paris : un spectacle populaire

Vous avez rêvé d'être comédien ?
C'est l'occasion ou jamais......
Vive la Commune hauteur.jpg

« Morte ou vive ? Vive la Commune »

 

Spectacle épique, populaire et coopératif. Pour revivre la Commune de Paris de 1871 : comment elle s’est préparée, comment elle a surgi, comment elle a vécu… et comment elle a fini contre le mur.

Avec, dans les rôles principaux : pourquoi pas vous ?

En 8 tableaux, en forme de conférence-animation interactive, deux comédiens narrateurs et un percussionniste entraînent tous les spectateurs volontaires à tenir une cinquantaine de rôles, d’Adolphe Thiers à Louise Michel, en passant un garde national ou un soldat versaillais.

............. 

Un spectacle de ‘La Parole Debout’ et ‘Cyberboat production’ conçu, animé, joué et mis en rythme par Emmanuel Gradt, Alexandre Céalis et Jean-René Jalenques.

 

« Morte ou vive ? Vive la Commune » le 16 mai 2009, à 17h, cour Cadet, 9 rue Cadet. Entrée très libre et gratuite.

 Pot communard offert. 

Debout, citoyen !

18:30 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

La rue Méhul, une seule adresse, un seul numéro !

Par Bernard Vassor pour Marie-Pierre
Rue Mehul ventadour en 1834 largeur.jpg
PLan de 1834
L' intérêt de cette voie a été commandé par l'ouverture d'une célèbre salle de spectacle.
C’est en 1826, à l’emplacement de l’ancienne rue de Lyonne (1660) dont une partie fut dénommée rue Ventadour (du nom de la gouvernante des Enfants de France sous Louis XV) en 1673, que sur proposition du secrétaire d’Etat à l’intérieur, fut autorisée l'ouverture d’une nouvelle rue en continuation de la rue Ventadour qui existe encore, depuis la rue Neuve des Petits-Champs *(ouverte en 1634) jusqu’à la rue Neuve Saint-Augustin** (en 1650 ) pour permettre l’ouverture d’une nouvelle salle de théâtre royal de l’Opéra-Comique. C’était une impasse entre l’hôtel de Langlée (numéros actuels 46 à 50) et l’hôtel de Lyonne. Une délibération du Conseil municipal contribua avec une somme de 500 000 francs pour subvenir aux dépenses des abords de la nouvelle salle. C’est le banquier Mallet  qui fit démolir l’hôtel de Lyonne qui fut tour à tour (construit par Le Vau en 1660) l' Hôtel des Ambassadeurs extraordinaires puis du contrôle général (1756), Ministère de l’Intérieur occupé par madame Roland, puis, Ministère des finances sous l’Empire. La salle Ventadour baptisée Opéra-Comique de 1828 à 1832, fermée, puis rouverte sous le nom de théâtre de la Renaissance dont le privilège et la direction furent accordés à Anténor Joly qui rétrécit la salle et l’ouverture du cadre de la scène en 1838. Il  annonça pour l’ouverture, la première représentation du drame de Victor Hugo Ruy-blas avec Antoine-Louis, dit Fredéric Lemaître et Louise Baudoin  le 8 novembre 1838, c’est Méry qui fit le discours inaugural. Le privilège fut retiré à Joly en 1841, pour laisser place au théâtre Italien de 1841 à 1875 et enfin Ventadour après avoir été racheté par la Banque d’escompte, devint une succursale de la Banque de France.
Etienne-Nicolas Méhul (1763-1817) qui donna son nom à cette rue fut d’abord organiste. Il rencontra Gluck en 1778, et composa un opéra intitulé Cora qui ne fut représenté à l’Opéra de Paris qu’après le succès à l’Opéra-Comique d’Euphrosine. Il composa également de nombreux chants et cantates patriotiques ou démagogiques de circonstances. Dans ce temps là, Méhul bénéficia d'une immense renommée..
  • *Rue des Petits-Champs
  • ** Rue Saint-Augustin

10:08 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

29/04/2009

Louis Vivin peintre postier, découvert comme Séraphine par Wilheme Uhde

Par Bernard Vassor

Vivin moulin de la Galette largeur.jpg
Le Moulin de la Galette
Classé dans "les peintres primitifs" par Wilheme Udhe qui lui organisa une exposition à la Galerie "Des Quatre Chemins" EN 1929.
Né en 1861 dans les Vosges, il était le fils d'un instituteur et d'une épicière, et quand le curé de son village lui offre une boite de crayons de couleurs, il prend la décision de devenir peintre. Après avoir réussi un concours, il entre aux PTT et est nommé ambulant sur les lignes de l'Est.
Pendant son temps libre Vivin se mit à peindre, et exposa au salon des PTT en 1889 :"paysage marécageux". En 1892,il s'installa à Montmartre dans un petit appartement de la rue Caulaicourt. En 1903, il exposa au salon de la nouvelle "Société Artistique des PTT" avec un autre postier Joseph-Ferdinand Cheval dit "Le facteur"...
Pendant la guerre de 1914, il va partout où il peut se rendre utile sans prendre un seul jour de congé. En 1918, il sollicite un poste de directeur qui lui est refusé. Il demanda sa mise enretraite qui lui fut accordée en 1922, ce qui lui permit de se consacrer entièrement à la peinture.
Autodidacte, il ne tient aucun compte des règles d'harmonie des couleurs et de la perspective.
Aujourd'hui Vivin est présent dans un grand nombre de musées, et la valeur de ses toiles approche celle du Douanier Rousseau et de Séraphine de Senlis.
Il est mort à Paris le 28 mai 1936. 

17:02 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

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