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24/04/2009

Les manifestations étudiantes et la grève à l'Université

Par Bernard Vassor

Greve Université 1229 largeur.jpg
La répression contre les étudiants de 1229.

L’Universitas magistrorum et scholarium Parisiensis,obtint sous Philippe-Auguste en 1200, une charte qui lui donna le privilège d'être jugé par un tribunal éclésiastique. Les membres de l'Université étaient donc considérés comme des clercs. En 1229, des escholiers contestèrent à un cabaretier du faubourg Saint-Marcel, le prix de la chope de vin. Celui-ci appelle à sa rescousse des voisins qui tabassèrent les étudiants. Le lendemain ceux-ci armés de bâtons ont organisé une manifestation contre le tavernier et ses voisins, où ils molestérent tout ce petit monde.

Le prieur de Saint-Marcel demanda à la régente Blanche de Castille de châtier les coupables. La répression par les sergents royaux fut brutale, de nombreux étudiants qui n'avaient rien à faire dans cette histoires tués ou blessés.

Les Maîtres de l'Universdité protestérent auprès de la régente en exigeant réparation contre les coupables des assassinats.

La bonne reine Blanche de Castille refusa de céder à leur demande. Les Maîtres et les escholiers décident donc de sortir de la ville, et d'organiser la plus grande grève de mémoire de Parisien. Sous la pression du pape qui pensait que les études théologiques étaient la plus sûre façon de lutter contre l'hérésie, le roi (qui était encore mineur, la reine ne voulant pas se déjuger) Louis IX décida de payer une amende, et fit jurer aux bourgeois et à l'évêque de ne jamais porter tort aux estudiants de l'Université. La grève se termina ainsi cette année là, donnant droit aux étudiant qui reprirent leurs cours à la satisfaction générale.

Au XV° siècle, sous le règne de François Villon qui participa aux émeutes de 1446. Sept ans plus tard, un étudiant Raymond de Mauregard fut tué par des sergents du Châtelet, ce qui provoqua une très longue grève qui se termina par la condamnation des militaires.

10:45 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

23/04/2009

Une ménagerie d'animaux féroces rue de Bondy

Par Bernard Vassor

Ambigu comique rue de Bondy hauteur.jpg
Rue de Bondy, aujourd'hui rue René Boulanger.
Rassurez-vous ! La ménagerie n'était pas dans ce théâtre surnommé ironiquement "Ambigu-Comique" pour la simple raison que les pièces qui rencontraient du succès, étaient celles qui faisaient sortir les mouchoirs pour essuyer les larmes des spectateurs. Ce théâtre avait été reconstruit là après l'incendie qui ravagea entièrement celui du même nom sur le boulevard du Temple. A cet emplacement, dans un jardin de l'Hôtel du chevalier de Murinais, qui, contre-révolutionnaire affilié au club de Clichy, fut déporté à Sunnamary en Guyanne où il mourut. Dans cette ménagerie, pendant très longtemps, on y éleva des animaux féroces. Des combats y étaient organisés entre bêtes de races différentes. Ces spectacles rencontraient un immense succès. L'histoire ne dit pas si on y organisait des paris clandestins ? C'est sur ce terre-plein que fut inauguré une statue en hommage au baron Taylor, sans aucun rapport avec ce qui précède.

10:40 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

22/04/2009

Un adepte de la libération des femmes au 76 rue Rochechouart.

Le séducteur aux 283 femmes… plus fort que don Juan et  Casanova !!!

CASANOVA miniature hauteur.jpg
Giaccomo Casanova de Seingalt (un amateur à côté du sieur de Gambais) 

Le 12 avril 1919, des policiers de la «Brigade du tigre» se présentent au domicile d’un certain Lucien Guillet  pour l’interroger. Il s’habille, embrasse sa maîtresse Fernande Segret et lui annonce qu’il sera bientôt de retour. Mis en garde à vue quai des Orfèvres, il se dit marchand de meubles, mais le sommier de la police révèle sa véritable identité, et plusieurs condamnations pour escroquerie. Après un interrogatoire sommaire l’homme s’endormit comme un enfant. Dans des papiers saisis chez lui, on découvrit dans un carnet une comptabilité étrange. A côté du nom d’une femme disparue, la mention : train pour Gambais, un aller retour 3,80 f, un aller simple 2,40 f.

C’est le début de l’affaire Henri-Désiré Landru, qui devient si populaire qu’il reçut des dizaines de lettres de femmes par semaine, certaines le condamnant , mais d’autres le demandant en mariage !

A un policier qui s'étonnait de le voir pleurer, il répondit qu'il avait de la peine, parce que sa compagne allait apprendre qu'il la trompait.......

 Le  Canard enchaîné alla jusqu’à titrer en une : «Clemenceau lance le traité de paix pour détourner l’attention de l’affaire Landru »  Les policiers découvrent les moyens utilisés par Henri--Désiré pour séduire des veuves qui étaient nombreuses après la guerre,  en général au moyen de petites annonces passées dans des agences matrimoniales. Petit à petit, on découvre qu’un grand nombre de femmes disparues ont fait l’aller simple pour Gambais. Landru en quelques années a acheté plus de 70 scies à métaux et à bûches,  le nom des victimes étant associé à chaque achat. Dans sa cave, une cuisinière contient des agrafes, des épingles des morceaux de corset et des boutons calcinés. Dans le hangar attenant, la police trouve plus de 4 kilos d’ossements humains, ainsi que des dents. Le procès qui s’ouvrit en novembre 1921 à Versailles, Landru chercha moins à éviter la guillotine, qu’à organiser un spectacle qui attira le tout-Paris : «une exhibition de fourrures, chinchillas et zibelines, des poitrines nacrées, des lèvres peintes réprimant mal des petits rires (…)un public venu là poussé par une sorte d’attirance morbide. La Cour d’Assises a l’aspect pittoresque d’un dancing » Parmi les spectateurs les plus assidus, on y côtoyait Colette, Raimu, et Maurice Chevalier.

Le 21 février 1922, Landru qui a nié les faits jusqu’au bout fut guillotiné à Versailles.

15:20 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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