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11/04/2009
Paris disparu : Passage des Vieilles boucheries
Par Bernard Vassor
Ce passage, appelé aussi : "de la Petite-Boucherie",était à l'origine la "rue Abbatiale" selon la nomenclature des rues de Paris de 1999 et du Dictionnaire Historique des rues de Paris de 1855 des frères Lazare, puis "rue Saint-Symphorien" et passage de la Petite-Boucherie en 1816 (La Tynna) !
Hors, un article d'un historien du Vieux Paris, Charles Fichot, fait remonter quand à lui à 1274, par Girard, abbé de Saint-Germain-des-Prés la création d'un marché permettant d'ouvrir des étaux de bouchers dans le chemin qui conduisait de cette Abbaye, au couvent des frères Mineurs (Cordeliers).
Ces boucheries avaient donné leurs noms à la rue dite "des Boucheries-Saint-Germain".Les bouchers devaient payer dix livres tournois à l'abbé, et dix autres au prévôt de l'abbé. L'abbé, s'était réservé en outre pour lui les revenus de trois étaux sur les seize de sa concession !!!
La rue commençait, avant le percement du boulevard Saint-Germain, place Sainte-Catherine, se prolongeait jusqu'à la rue de Seine.
Les numéraux pairs firent partie du prolongement du boulevard Saint-Germain.
Un nouveau marché fut construit en 1827, les étaux de l'Abbaye disparurent progressivement.
18:31 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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10/04/2009
Hommage International à César Abraham Vallejo Mendoza
Mort à l'âge de 46 ans à Paris le 15 avril 1938, il est sans doute un des plus grands poètes hispaniques américains du XX° siècle.
Il repose au cimetière du Montparnasse.
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Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou vous informe de la prochaine activité
de l’Association « Des Amis de César Vallejo» :
Hommage International à César Vallejo
Avec la participation d’Edgar Montiel, Pablo Paredes, Jean-Claude Moreira, Bernard Noël, Nicole Barrière, Claude Ber,
Seyhmus Dagtekin, Mariposa del Castillo, Guy Goffette, Carlos Henderson,
Chim Nwabueze, Waldo Rojas et Mériem Azizi
Mercredi 15 avril à 19h30
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Au Scribe l’Harmattan
21 bis rue des Écoles
75005 Paris
M° Maubert-Mutualité ou Cardinal Lemoine
13:57 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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Digg
09/04/2009
Paris disparu : Le passage d'Harcourt
Par Bernard Vassor
Passage d'Harcourt, dans la rue de la Harpe
Pousuivant son obsession de la ligne droite, Haussmann dégagea sans remord ce fameux passage abritant le collège fondé en 1280 par Raoul d'Harcourt, chanoine de Paris pour des étudiants boursiers pour étudier l'art et la philosophie. Ce lieu évoque la présence de Rabelais, de Clément Marot, et d'autres illustres escholiersdu quartier latin du moyen-âge. Comment ne pas évoquer François Villon ? Qui? avec une bande d'amis, avait transporté une énorme pierre surnommée "le Pet-au-Diable", de la rive droite jusqu'au côteau de la Montagne Sainte-Geneviève. Un arrêt du parlement du 14 novembre 1451 nous informe que le Lieutenant6criminel Jean Bezon avait été requis pour faire saisir toute personne coupable du transport d'une borne appelée "Le Pet-au-Diable" située devant l'hôtel d'une dame patronesse entre la place de Grève et l'église Saint-Gervais, qui avait été déplacée comme nous l'avons dit plus haut. Nous savons que dans une pièce disparue du "Grand Testament" le poète évoque :
"Je luy donne ma librairie,
Et le Rommant du Pet au Diable"
Il y avait dans une salle de ce lycée, des vantaux historiés, et une belle porte dressée par Thomas Fortin.
Le collège fut fermé par la Convention nationale et converti en prison puis, tranférés à l'emplacement actuel du lycée Saint-Louis.
16:54 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
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08/04/2009
Paris disparu : La rue des Cocus
Par Bernard Vassor

"La Trefilliere a l'un des bous,
Et Quiquenpoit que j'ai moult chier
La rue Auberi le Bouchier
Et puis la Conreerie aussi"
Le dit des rues de Paris
Guillot, entre 1280 et 1300
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Il s'agit de la rue Quincampoix qui devait ce surnom de rue des Cocus, bien avant la faillite du banquier écossais Law qui avait fait un grand nombre de cocus, la réputation des maris de cette rue avait fait l'objet d'une pièce satirique "Le Pont Breton des procureurs" en 1624 où les personnages habitant cette rue étaient affublés des plus belles cornes de Paris ! Un manuscrit daté de 1450, donne dans une nomenclature des rues de Paris, le nom de rue des Mauvaises paroles, pour la simple raison qu'elle était peuplée de nombreuses comères. On trouve aussi au XIII° siècle le nom de rue Qui qu'en poist,dans la partie haute, et rue de la couroierie, ou Conrerie, puis, rue de la tréfillière et puis rue des Cinq Diamants dans la partie basse, rue des Lombards. Le bureau des merciers de Paris fut établi dans cette rue bien avant le bureau des nourrices. Que les habitants actuel de cette rue se rassurent, le pourcentage de cocus est sans doute équivalent à celui de la rue de Passy.
18:30 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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06/04/2009
Marie-Anne-Adélaïde Lenormand
Par Bernard Vassor
Célèbre prophètesse élévée chez les bénédictines, née en 1772, fille d'un drapierd'Alençon, elle se déclara dès son plus jeune âge en mesure de prononcer des oracles et à percer les secrêts de l'avenir. Sortie du couvent, elle fut placée chez une couturière. Cette situation n'étant pas à la hauteur de ses talents, elle fuga pour venir à Paris où elle trouva un emploi de fille de comptoir dans un magasin de bagages. C'est dans l'arrière boutique qu'elle donna ses premières consultations. Elle décolara après coup avoir prédit la révolution de 1789. Elle quitta son emploi pour s'associer à une diseuse de bonne aventure, madame Gilbert, dans le quartier Saint-Germain près de Saint-Sulplice. La crédulité et l'espoir d'un monde meilleur lui assurèrent un succès qui ne fut qsue grandissant. Les écrivains les plus célèbres gobaient toutes ses prophéties.
La "Sybille" comme elle se faisait appeler écrivit plusieurs ouvrages, et les plus hauts personnages de l'état aussi bien de la République, que du Consulat et de l'Empire venaient la consulter au 5 rue de Tournon. Elle "tirait" aussi bien les cartes, qu'elle lisait dans le marc de café. Elle fut incarcérée pendant la révolution à "la Petite Force". Elle écrivit beaucoup, beaucoup trop même, car elle se contredisait et entretenait une telle confusion que ses prédictions perdaient toute cédibilité. Elle mourut à Paris dans la plus grande opulence en 1843.
14:04 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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