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13/02/2009

Vincent van Gogh est né dans le neuvième arrondissement à Paris !

Par Bernard Vassor

tournesols cité pigalle jour anniversaore largeur.jpg

 

Le 1 février à dix heures trente, un enfant de sexe masculin est déclaré à la mairie du IX° arrondissement : Vincent Willem sont les deux prénoms que ses parents Théo et Johanna van Gogh ont donnés à l’enfant né le 31 janvier 1890 à trois heures du matin. Les témoins étaient Dries Bonger, le frère de Johanna van Gogh, et Aimé Fouache, un ami de Théo qui était négociant.

Une lettre parvient à un autre Vincent Willem van Gogh qui relève d’une crise d’épilepsie sans , lui apprenant la naissance de son neveu. Vincent est bouleversé et contrarié, il ne veut pas d’un autre homonyme, il se souvient de son frère aîné, mort né un an jour pour jour avant sa naissance qui portait aussi les mêmes prénoms que lui….

Il insiste auprès de son frère : « Maintenant pour le petit, pourquoi donc ne l’appelez-vous pas Théo* en mémoire de notre père ? A moi, certes cela me ferait tant de plaisir. »

La lettre arriva trop tard, les prénoms avaient déjà été déposés à l’état civil..

La nuit précédent la naissance de son fils, « Jo » se croyant à l’agonie, avait dans une lettre ouvert son cœur à ce beau-frère qu’elle admirait, mais qu’elle n’avait jamais vu :

« Mais jusqu’à présent tout allait bien, je tiendrai courage. Ce soir comme tous les soirs qui viennent de passer, je me demande si réellement j’ai pu faire quelque chose pour rendre Théo heureux dans son mariage. Il me l’a rendu lui. Il a été si bon pour moi, si bon si cela ne finit pas bien, si je dois le quitter (mourir) dis-lui, car il n’y a personne au monde qu’il aime tant (…)mais je ne peux pas le lui dire maintenant, car la moitié de ma compagnie est allée dormir »

Une des sœurs de Théo et Vincent, Wileminel, et leur mère étaient venues d’Amsterdam pour assister à la naissance d’un autre Vincent. Un médecin, peut-être le docteur Rivet demeurant au 6 rue de la Victoire est venu pour accoucher Johanna. Lorsque le médecin est parti, déclarant l’enfant en bonne santé, la famille se réunit pour lire le premier article sur la peinture de Vincent par Albert Georges Aurier (un critique d’art) dans le Mercure de France.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Théo avait vendu une toile de Vincent :  « La Vigne rouge » officiellement, même si l’on peut en douter, la seule du vivant de l’artiste !

Le 17 mai 1790, Vincent revient à Paris par la gare de Lyon. Son frère l’attend avec un fiacre pour le conduire chez lui cité Pigalle.

Jo, attend à la fenêtre du troisième étage l’arrivé de l’enfant prodigue. Elle est surprise quand elle voit descendre de la voiture les deux hommes, l’un robuste, le teint halé par le soleil du midi, l’autre, son mari, chétif, voûté par la fatigue et la maladie qui va l’emporter bientôt. Vincent resta trois jours cité toulouse-lautrec Mlle Dihau au piano hauteur.jpgPigalle, avant de se rendre à Auvers-sur-Oise. Le 5 juillet 1790, Théo, qui ne peut pas se déplacer, invite Vincent Marguerite Gachet- au piano hauteur.jpgpour faire un séjour à Paris. Il lui soumet l’emploi du temps suivant : Aller chez le père Tanguy pour rencontrer le peintre Walpone Book qui désirait regarder ses tableaux, se rendre chez un brocanteur pour admirer un bouddha japonais, et bien sûr prendre un repas cité Pigalle, préparé amoureusement par Johanna . Le dimanche 6 juillet Vincent arrive gare Saint-Lazare par le premier train du matin. Il va comme prévu avec Théo dans la boutique du 14 rue Clauzel. Vincent, dans une lettre à Théo, avait protesté quelques mois plus tôt sur l’endroit où étaient entreposées ses toiles, qu’il appelait « Le trou à punaises ». (que je suis le seul à connaître) De là ils vont chez le brocanteur, (vraisemblablement Philippe Sichel 18 rue Pigalle) et se rendent ensuite dans l’atelier de Toulouse-Lautrec 27 rue Caulaincourt, il voientt le tableau « Mlle Dihau au piano » Toulouse-Lautrec les accompagne ensuite au repas cité Pigalle.

Albert Aurier est également présent. Ensuite, on ne sait pas quelle mouche a piquée Vincent, il décida de repartir aussitôt pour Auvers, sans même attendre Armand Guillaumin qui devait arriver pour le dîner.

Vincent ne revint jamais d’Auvers-sur -Oise,

Vous savez la suite….

*Diminutif de Théodorus

11:15 Publié dans VINCENT VAN GOGH A PARIS | Tags : albert georges aurier, walpone book, guillaumin, toulouse-lautrec | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

11/02/2009

Un éphémère maire du neuvième arrondissement de Paris : Léon Ohnet

Par Bernard Vassor

OHNET LEON HAUTEUR.jpg
Leon Ohnet
Par Thomas Couture, musée de Chantilly. D"après un de ses descendants, ce tableau aurait été commandé et réalisé en 1840-1841, à la demande de ses amis qui craignait sa fin prochaine (?)
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Architecte des monuments diocésains, Léon Ohnet est né en mai 1813 à Paris. Il avait été chargé de la restauration de la cathédrale de Meaux, la chaire de Bossuet. En 1866, il est nommé adjoint au maire du IX° arrondissement. Bonapartiste, il fut démis de ses fonctions le 4 septembre 1870.
leon ohnet registre liste électorale largeur.jpg
Registre des listes électorale aux archives de la Seine.
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Il s'engageât alors dans la Garde nationale au 116° bataillon. Partisan des "amis de l'ordre", il fut le seul maire bonapartiste élu, après la Commune de Paris en Juillet 1871. Il a été élu maire au deuxième tour de scrutin (les maires étant élus au suffrage indirect)
Son beau frère, le célèbre docteur Emile Blanche, élu, lui dans le XVI° arrondissement se trouva dans l'obligation de se retirer après un tirage au sort. Deux membres de la même famille ne pouvant pas selon les statuts de la Ville de Paris, siéger dans le même conseil municipal (les choses ont bien changé aujourd'hui).  Élu questeur du Conseil, il démmissionna peu après pour raisons de santé, et se retira dans son hôtel particulier de l'avenue Trudaine où il décéda en 1874. Il était le père de l'écrivain Georges Ohnet, célèbre surtout pour sa suite dont le titre le plus en vue, est : "Le Maître de forges" qui connut un énorme succès.

13:14 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : docteur emile blanche, georges ohnet | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

10/02/2009

L'Hôtel des Haricots, la maison d'arrêt de la Garde nationale

Par Bernard Vassor

Hôtel des haricots songe largeur.jpg
Le cauchemar du garde national.
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Il faut remonter au XIV° siècle, pour raconter l'histoire. En 1314, on édifia au sommet de la Montagne Sainte Geneviève, à l’emplacement de l’actuelle bibliothèque, le « collège de Montaigu » qui avait reçu de ses élèves le surnom de "collège, ou Hôtel des Haricots" en raison de la pauvreté de la nourriture, composée le plus souvent d’une soupe de haricots qui faisait partie de la pédagogie : « rendre le corps atone pour faire vibrer l’esprit ». Cette institution a été en butte à tous les sarcasmes, au cours des siècles, depuis Erasme, jusqu’à Rabelais qui appelait les « pôvres éscoliers du Collège de la Pouillerie »

Le collège en raison de ses orientations religieuses fut supprimé en 1792, et servit de prison militaire pendant la révolution. Elle fut aussi maison d’arrêt de la Garde nationale, pour punir les infractions à la indiscipline, et les manquements aux obligations militaires. Le public lui redonna tout de suite le nom de « prison des haricots ».

Elle fut ensuite transférée en 1800, rue des Fossés Saint-Bernard (actuel n° 30). De nombreux artistes et littérateurs y furent incarcérés, dont Musset, Gautier, Banville Sue, Balzac qui y fit plusieurs séjours, ainsi que Devéria, Nanteuil etc….

Les murs furent couverts d’inscriptions et de dessins que les collectionneurs d'autographes et les marchands d’art, s’arracheraient aujourd’hui à prix d’or. La maison fut détruite en 1837, et les terrains livrés à l’entrepôt des vins. La nouvelle prison était située près du quai d’Austerlitz au 92 rue de la Gare (aujourd’hui 55 quai d’Austerlitz) dans une ancienne grange à blé, dépendance du « grenier d’abondance » du quartier de l’Arsenal. Elle a été à son tour démolie en 1864 et transférée dans une somptueuse villa rue de Boulainvilliers à Passy jusqu’en 1871.  Et, comme le «Théâtre de la rue de la Santé », elle fut remplacée par une institution pour jeunes filles.

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Hôtel des haricots rue de Boulainvilliers.jpg

10:53 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

09/02/2009

LA GUINGUETTE DU SOLEIL D'OR, ruelle Cadot

Par Bernard Vassor  
SOLEIL D'or vaugirard largeur.jpg
Une des nombreuses guinguettes ou café et auberges du Soleil d'Or avait déjà cette enseigne au moment de la révolution dans le village de Vaugirard, dans la commune de Sceau, située à côté d'un cimetiere désaffecté. C'est là que se réunirent le 23 fructidor  an IV, le noyau des jacobins qui voulait renverser le directoire en soudoyant les troupes stationnées dans la plaine de Grenelle..
L'immeuble a conservé la célèbre enseigne en bois : Au Soleil d'Or avec une belle tête de Phoebus entourée de rayons, ainsi que l'on représentait ce Dieu sous le règne de Louis XIV.
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Un rapport adressé au Directoire exécutif le 24 fructidor an IV par le ministre Cochon, chargé par ses collègues d'étouffer ce complot connu sous le nom de : "La conspiration du camp de Grenelle" : Sur sept heures du soir, on m'anonça qu'environ soixante factieux étaient réunis à Vaugirard, déans la maison où pend une enseigne "Au Soleil d'Or"., qu'un grand nombre d'autres étaient dispersés dans les cabarets, dans les jardins, tous armés de pistolets, de sabres,  de cannes à lance et quelques uns de fusils et qu'ils n'attendaient que le signal d'attaque qui devait être donné entre onze heures et minuit". 
La tentative échoua, certains furent arrêtés, et trente conspirateurs furent condamnés à mort et fusillés
La maison avait servi aux comploteurs de dépot d'armes de toutes sortes
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soleil d'or ruelle largeur aujourd'hui.jpg
La ruelle du Soleil d'Or, dans la rue de Vaugirard (entre le 224 et 226) aujourd'hui, elle s'était également appelée ruelle Cadot 
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mise à jour le 8 février 2009

13:29 Publié dans CABARETS GUINGUETTES ET CLUBS REVOLUTIONNAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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