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08/11/2008

Paris disparu : Le restaurant Lapré, rue Drouot

PAR BERNARD VASSOR

Restaurtant Lapré rue Drouot côté Figaro.jpg
Fondé en 1860, après le prolongement du dernier tronçon de la rue Drouot, Lapré était situé à l'angle de la rue de Provence et de la rue Drouot, juste à côté de l'immeuble du Figaro. Ce restaurant "tranquille et sévère" comme l'annonçait fièrement sa publicité avait comme spécialité : "Toutes les gloires culinaires de la Ville de Lyon". Sa cave était réputée comme l'une des meilleures de Paris
Lapré avait comme succursales : La Tour d'Argent15 quai de la Tournelle,L'Escargot38 rue Montorgueil, l'Hôtel San Régis 12 rue Jean Goujon. C'est aujourd'hui un immeuble occupé par une compagnie d'assurances.

10:44 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

07/11/2008

L'Art de la couleur : un précurseur M. Pierrepoint-Greaves

PAR BERNARD VASSOR

LE VOLEUR LARGEUR.jpg
Sans la lecture du journal "LeVoleur" de 1832, nous ne connaîtrions pas cet homme  (un anglais sans doute ? (le journal ne le dit pas) qui bien avant la découverte par le chimiste Eugène Chevreul, Pierrepoint-Greaves inventa différents procédés et de la théorie du "contraste simultanné de la couleur" en 1839, avait imaginé de produire des couleurs très variées sur coton, que l'art de la teinture n'avait pas résolu et qui semblait à l'époque impossible. Il voulait produire des matières textiles propres à la fabrication de tapis d'ornement, de brocards, d'ouvrages à l'aiguille etc..
Il se procura du coton laineux fit battre purifier puis teindre dans les couleurs primaires. Puis, comme un peintre pointilliste, il prit deux fils couleurs opposées jusqu'à l'obtention de la teinte désirée. Il pouvait les éclaircir ou foncer à volonté par addition de couleurs jaune pâle ou même blanche car le blanc et le noir se marient aussi bien avec les autres couleurs prismatiques tout comme sur la palette d'un peintre les couleurs naturelles et les oxydes métalliques. Une fois que le coton est amené à la teinte désirée, il est ouvert, cardé, étiré, doublé, filé et tordu comme un fil ordinaire. L'histoire n'a pas retenu son nom. Les seuls Pierrepoint célèbres sont la dynastie des bourreaux anglais, l'équivalent de nos Sanson ou Deibler.....

17:05 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Un élément de la mode féminine : La Crinoline

PAR BERNARD VASSOR

CRINOLINES ATELIER de fabrication largeur.jpg
La maisonThomson, fabrique de crinolines, inventeur de la jupe-cage qui porte son nom (un anthroponyme qui ne lui a pas survécu)
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Depuis les temps les plus reculés, les femmes ont cherché à remédier à leurs petites imperfections corporelles, suivant les canons de la mode de leur temps, depuis les grecs et les latins les femmes utilisaient des moyens pour pallier leur absence de hanche. Au seizième siècle sont nés "les vertugadins", des bourrelets qui s'attachaient aux hanches pour donner une ampleur démesurée aux robes. Plus tard, au dix-huitième siècle ce sont des jupes rendues rigides par des cerceaux de bois. Puis au dix-neuvième, les crinolines, à l'origine des jupes d'étoffe de crin qui ensuite furent de véritables cages formées par des cerceaux d'acier. La gravure ci-dessus, date de 1865. La mode disparut trois ou quatre ans plus tard.
La maison Thomson fabriquait vingt sortes de cages  dont chacune avait seize tailles différentes.
Le nombre de cerceaux variait entre quatre et...quarante !
La fabrique produisait de mille à mille deux cents douzaines de cages par semaine. La maison fournissait la France, la Belgique, l'Allemagne, l'Angleterre et l'Amérique, et employait quatre cents ouvrières pour une production totale de trois cent mille douzaines de cag
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Sous cette caricature Nadar, évoque "le nouveau style de jupons à ballons ventilés, qui l'emporte sur tous les devanciers pour la commodité, la solidité;, la souplesse et la grâce"
Dans l'article précédent nous évoquions la fabrique industrielle Thomson, de crinolines qui avait obtenu le quasi-monopole de la fabrication en Europe.
Mais, c'était sans compter sur les talents de nos couturières parisienne. Mlle Bienvenue, qui avait atelier et salon au 320 rue Saint-Honoré, n'avait pas son égale pour habiller la rotondité de sa clientèle. Elle était la grande spécialiste de la jupe ballonnée par une crinoline à baleines, avec des agréments bizarres, de noeuds, tresses, passementeries, galons lamés reproduisant des étoiles, des fleurs de toutes sortes, des sequins, des dollars, galons vénitiens aux feux bleuâtres incrustés de losanges de nacre qui pesaient très lourd. Ces créations étranges avaient parfois une superficie de tissus de vingt quatre mètres carrés ! Le caricaturiste Bertall prédisait malicieusement : "Incessamment, on espère arriver à l'hectare."
Dans une charge parue dans le journal l'Illustration, il parla de : "Les ridicules de Mme d'Esbrouffenville et de Mme de Krinolinoff"
crinoline 3 NADAR hauteur.jpg
"Si je n'avais pas mis de jupe en crinoline, quand il était mon futur, suis-je bien certaine qu'il serait mon mari aujourd'hui ?"
Vous pouvez aussi consulter le superbe site dédié entièrement à la crinoline : http://www.mimiegilles.fr/

13:09 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : thomson | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

06/11/2008

La pose du premier câble transatlantique en 1865

PAR BERNARD VASSOR

machune great eastern pour dévider le cable largeur.jpg
Machine à bord du Great-Eastern pour dévider le cable
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Comme nous l'avons vu dans les articles précédents ( l'assassinat de Lincoln, et William Seward un héros méconnu) les communications avec l'Amérique demandaient parfois plusieurs semaines. L'Angleterre avait tenté une première fois en 1858 de relier au moyen d'un câble télégraphique, l'île de Terre-Neuve à l'Irlande. Cette fois là, l'entreprise échoua. Une nouvelle compagnie se forma pour venir à bout de cette colossale entreprise. Un nouveau câble mesurant 2600 milles composé de sept fils de cuivre tordu en forme de câble et isolé au moyen du procédé "Chatterton". Enrobé de quatre couches de gutta-percha elle-même revêtue d'une armature de onze fils de fer enveloppés chacun de liens de chanvre. La longueur totale des fils employés est égale à vingt quatre fois le tour du globe !
Arrimage du cable à bord du GReat EaSTERN LARGEUR.03.jpg
Arrimage à bord du navire.
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Son arrimage à bord du Great-Eastern a été ménagé en trois vastes compartiments distincts construits chacun en fer forgé. Le premier à l'avant du bateau a 51 pieds de diamètre et doit renfermer 630 milles de câble, le deuxième dans la partie centrale, et enfin le troisième à l'arrière contient 840 milles de câble. L'opération dura deux semaines. Le poids total du Great-Eastern dépasse le chiffre effrayant de 18 000 tonnes. Le Great-Eastern fut escorté d'un bateau de guerre britannique "Le Terrible", et d'une frégate à aube de grande puissance chargée de la remorque en cas d"avarie de ses propres machines. La vitesse n'excéda pas six noeuds. Pendant tout le trajet, la communication avec l'Angleterre fut entretenue d'heure en heure au moyen du câble télégraphique.
C'est un progès considérable qui fut accompli cette année là.

17:23 Publié dans HISTOIRE | Tags : l'île de terre-neuve, irlande, great-eastern | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

05/11/2008

Un héros injustement méconnu : Henri William Seward

PAR BERNARD VASSOR

SEWARD largeur.jpg
Il a vu le jour en 1801 à Florida dans l'Etat de New-York.  Mort en 1872 à Auburn, ( tristement célèbre pour son système pénitenciaire ) Il est élu au Sénat à l'âge de 29 ans, puis gouverneur de New-York. Profondément humaniste, il a fait supprimer l'emprisonnement pour dettes; il entreprit la construction d"aqueducs et fit bâtir des bibliothèques dans les établissements scolaires.
 Avocat, il a défendu un malade mental noir qui avait assassiné un fermier blanc. Il a perdu ce procès, mais il a lutté de toutes ses forces pour obtenir l'abolition de l'esclavage. En 1850, il utilisait sa propre maison pour abriter des esclaves en fuite. En 1860, à la Convention pour la nomination à l'élection présidentielle, il se désista en faveur de Lincoln. C'est une belle preuve d'abnégation, pour pouvoir faire aboutir ses idées. Une fois élu Lincoln le nomma secrétaire d'Etat. Il joua un rôle important pendant la guerre de sécession. C'est ainsi qu'il co-signa la proclamation d'émancipation. 
Gardner lewis payne09 sepia hauteur.jpgLe jour de l'assassinat de Lincoln, presque au même instant des membres du groupe de John Wilkes Booth : Lewis Payne et John Surratt, s'introduisirent chez lui à Washington, et tentèrent de le poignarder. Miraculeusement, il réussit à les faire mettre en fuite. (Les journaux français annoncèrent sa mort par erreur en même temps que celle de Lincoln. Les nouvelles mettaient plus de dix jours pour nous parvenir d'Amérique. Le câble transatlantique ne fut posé que quelques mois plus tard)
C'est lui qui négocia l'achat du territoire de l'Alaska avec les Russes, ( Etat qui connait un regain d'intérêt en raison d'une dinde fameuse ).
 Il a laissé de nombreux ouvrages historiques et une autobiographie.
On a de lui sur la question de l'esclavage une foule de Speaches réunis en un volume in-8°, un essai, des Lettres d'Europe. et une Etude sur les progrès de l'Art.
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En conclusion, on peut dire sans se tromper, qu'il fut la plus grande intelligence politique de son temps, et que par son énergie et la sûreté de son jugement, il a fortement aidé à la victoire du Nord contre le Sud dans la gigantesque lutte fratricide commencée à Bull'-Run, et terminée pratiquement à Petersbourg.

22:10 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

IN MEMORIAM....Abraham Lincoln, seizième président des Etats-Unis

par bernard vassor

lincoln maison à Springfield.jpg
La maison de Lincoln à Springfield.
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Le seizième président des Etats-Unis : 1809-1865.
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La maison qu'il habitait avant la présidence est située au coin de la huitième rue et Jefferson street. C'est une construction en bois à deux étages d'apparence très simple peinte en gris, aux jalousies vertes. Elle a déjà été visitée par des milliers de personnes.
Le corps du président défunt a été déposé au cimetiere d'Oak-Rige à Springfield dans un caveau construit au pied d'une petite colline qu'entourent des arbres séculaires.Le monumentau-dessus du caveaua la forme d'un temple grec. Le chapiteau est soutenu par des colonnes d'ordre doriques hautes de 5 mètres. Le cercueil repose à60 centimètres du sol sur une table de marbre entourée d'une grille de fer.
Des citoyens de Springfield et de Chicago se proposèrent de l'acheter et de l'offrir à sa veuve et ses orphelins.
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On peut lire dans "l'Indépendance Belge" du 26 mai 1865 :
"Il y a peu de jours, des étrangers, visitant, en compagnie d'un Belge, le champs de bataille de Waterloo, ont pu constater,accolés l'un à l'autre, dans la chapelle de Houemont, à Braine-Leleu, le nom de Lincoln accolé à celui de Booth dans un même cartouche. Il existe de par le monde de nombreux homonymes du président et de son assassin, mais il est un fait étrange, digne de mettre en mouvement l'imagination des romanciers"

09:20 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

04/11/2008

Séraphine de Senlis, suite : l'exposition au musée Maillol

Par Bernard Vassor

Suite de l'article : http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/09/...

Seraphine exposition hauteur.jpg
C'est une superbe exposition que le Musée Maillol nous donne à admirer. La fascination dans le regard des visiteurs est aussi grande que celle que l'on éprouve à la vue de ces oeuvres. On peut apprécier l'harmonie des couleurs que cette petite femme autodidacte fait jaillir sur des supports divers. On peut regretter une présentation plus didactique et chronologique, mais l'éclairage et l'accrochage sont parfaits. 
Je vais dire une banalité confondante, mais la présentation du film retrace à la perfection la vie de Séraphine Louis jouée de façon saisissante par Yolande Moreau qui mériterait un premier prix d'interprétation ! 
J'ai aussi trouvé un superbe article sur internet de Françoise Cloarec à l'adresse suivante :

12:00 Publié dans Evènement | Tags : yolande moreau, séraphine louis | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

La locomotive Lotz, un nouveau mode de locomotion : La voiture à vapeur circulant sur des routes ordinaires

PAR BERNARD VASSOR

 
C'est à Nantes que furent faites des expériences dans les années 1860 de voitures à vapeur. Sortie des ateliers de monsieur Lotz aîné, ces locomotives ont trouvé une application régulière dans plusieurs villes, dont Bergerac où ces machines font un service régulier de voyageurs.
On n'en trouve pas encore à Paris, mais on songe à les utiliser dans des villes de la grande banlieue.
De nouvelles expériences avec une locomotive à vapeur de forme ordinaire, mais avec des roues très larges, traîne une voiture dans laquelle se trouve un grand nombre de voyageurs. Cette locomotive s'arrête instantanément et tourne à volonté à droite et à gauche.
Elle peut marcher à la vitesse extraordinaire de vingt quatre kilomètres à l'heure et traîner une charge de plus d'une tonne.
La voiture Lotz, pourrait bien remplacer les chemins de fer à tractions de chevaux, dits américains. Les rails qui sur les routes ne sont pas sans inconvénient pour les voitures à chevaux légères seraient appelées à disparaître. IL faudrait il est vrai éduquer et habituer les chevaux à ce voisinage bruyant et insolite. Mais il est certain qu'ils se sont bien familiarisés avec les chemins de fer.

08:03 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : lotz | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

03/11/2008

Les "ravageurs de la Seine"pendant les basses eaux

PAR BERNARD VASSOR

Ravageurs de la seine pendant les basses eaux largeur.jpg
Pendant les mois d'été, il n'est pas rare d'apercevoir, du Pont-Neuf ou du Pont des Arts, le fond du fleuve sur toute sa largeur.
C'est là que se réunissent des individus exerçant une profession bien saisonnière !
Dès le lever du jour, au pied des berges du fleuve, des groupes se forment de l'eau jusqu'au genoux, barbotant dans la vase près des sorties d'égouts. Ils fouillent le fond de l'eau à la recherche de pièces de monnaie, de bijoux, de l'argenterie, de vieux débris de cuivre ou de plomb ou toutes sortes d'objets de larcins abandonnés, jetés dans la Seine. Ces individus, chiffonniers, ou pauvres gens en quête d'un peu d'argent pour survivre ont été surnommés "les ravageurs de la Seine". Leurs découvertes sont multiples; sous le Pont-Neuf un cachet d'argent à double face aux armes de Catherine de Médicis, plus loin un couteau damasquiné d'argent. Vers l'île de la Cité, ils ont trouvé une étrange hache en pierre polie noire d'une dimension hors du commun. Sous le Pont-des-Arts la plus curieuse épave est une petite boite en cuivre renfermant le portrait de Mlle de la Vallière peint à l'huile sur du métal. Seul les rouges ont subit une altération et viré au noir. 
La banlieue parisienne a aussi ses ravageurs; on a même donné son nom à une île artificielle à Asnières, au Pont de Clichy.

19:52 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

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