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26/01/2008

LES FRERES MAUDITS

PAR BERNARD VASSOR

Si nous avons pu lire "Les Poètes Maudits" de Paul Verlaine, je n'ai pour ma part pas vu évoquer dans des études sur la littérature, les patronymes des frères des plus illustres écrivains au dix neuvième siècle .

Qui connait le nom de Henri, d'Alphonse, de Frédéric, d'Adrien ? Plus facile : pouvez-vous me donner le prénom du frère de Victor Hugo ? Celui de Manet ?

A SUIVRE.................

07:45 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

25/01/2008

UN MARCHAND DE COULEURS CHANSONNIER, URBAIN ROCOUX DIT PAUL BURANI.........LE SIRE DE FISH-TON-KAN

 

Par Bernard Vassor

On peut lire la chose suivante à propos de Paul Burani sur le site pompe aspirante et fourre-tout Wikipedia le 25 janvier 2008 :

Le Sire de FISH-TON-KAN 1870...Cette chanson a été écrite pendant et à propos de la Commune de Paris (sic...).

Comme quoi, il faut toujours se fier aux informations historiques sur internet.... Cette chanson était un pastiche du Sire de Framboisy*, destinée à ridiculiser "Badinguet" pendant la guerre de 70. Pendant la Commune de Paris, il fut nommé président du Comité de la "Fédération Artisitique" chargé de l'organisation des représentations théâtrale (dont le siège était à l'Alcazar d'hiver, 10 rue du faubourg Pöissonnière).

Paul Burani, de son véritable nom Urbain Rocoux ( Burani est l'anagramme d'Urbain), a été poète* auteur, éditeur de musique, secrétaire de Timothée Trimm (Leo Lespès) rédacteur en chef de "La Rive Gauche", journal des cafés-concerts. Chansonnier, auteur dramatique, il a écrit de nombreuses pièces et vaudevilles des opérettes et des revues en collaboration** (la pièce la plus célèbre est : "François les Bas-Bleus"). Au journal l'Estafette, il rédigeait le courrier des théâtres sous le pseudonyme de Strapontin et ses chroniques étaient signées Cacambo. Il obtint des triomphes à Marseille, au Casino à Lyon, à l'Eldorado après la Commune de Paris. C'est en 1875, qu'il ouvrit une boutique de marchand de couleurs à Marseille !!!

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En 1873, il créa "La Chanson IllUstrée"
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Pendant la Commune, il est bien l'auteur d'un Chant de l'Internationale, qu'il ne faut pas confondre avec la chanson d'Eugène Pottier qui ne sera mise en musique, elle que des années plus tard.

Chant de l'Internationale

Fils du travail obscur, farouche,
Debout à la face du ciel !
Viens que ton coeur et que ta bouche
Proclament ton droit immortel.
Plus de parias, plus d'ilotes,
Regarde l'avenir prochain
Plus de tyrans, plus de despotes,
Devant le peuple souverain.

REFRAIN
Le drapeau de l'Internationale
Sur l'univers est déployé
C'est la révolution sociale,
c'est la révolution sociale,
Par le travail et la fraternité.
C'est la révolution sociale,
c'est la révolution sociale,
Par le travail et la fraternité.


Que veut dire ce mot : Patrie
Que veut dire ce mot : soldat,
La guerre n'est qu'une infamie,
La gloire un grand assassinat.
Avec l'enclume et la charrue
II faut combattre désormais :
Que l'univers entier se rue
Sous la bannière du progrès.

Le travail, c'est la loi commune,
Le devoir : aimer son prochain.
Que la misère ou la fortune
N'arment plus le bras d'un Caïn !
Le hasard fait le prolétaire,
La richesse est un bien d'en-haut
Il faut citoyen sur la terre,
L'égalité pour seul niveau.

Religion, divine flamme,
Des mondes sublime flambeau,
Partout c'est l'ignorance infâme
Qui s'abrite sous ton drapeau ;
Tes ministres qu'on doit maudire,
Peuvent dérober la clarté,
Les peuples apprendront à lire
Au livre de la liberté.

Rois vous élevez des frontières
Séparant peuples et pays,
Et de tous les peuples, des frères,
Vous avez fait des ennemis ;
Ce n'est plus la bête de somme
Des tyrans subissant des lois
Le peuple avec les Droits de l’Homme,
Va briser le sceptre des rois.

Laboureur, paysan, la terre
C'est ton outillage, ton pain ;
L'ouvrier des villes ton frère
Ne demande pas d'autre bien.
Le travail ne veut plus d'entrave
Plus de veau d'or, plus d'exploiteur,
Le Capital n'est qu'un esclave
Le vrai roi, c'est le travailleur.

 

Nous pouvons citer entre autres chants populaires ;

"Les Baisers", "Les Pompiers de Nanterre", "à Chaillot" "ma bonne femme" "Ousqu'est ma Sophie ?". Il a publié un volume de vers sous pseudonyme : Oronte. Ses activités lui valurent quelques villégiatures à Sainte-Pélagie.

*Chansons de 1855, d'Ernest Bourget "à qui l'on doit la création de la SACEM".

**(William Busnach avec Paul Burani) "Les Boniments de l'année", Paris, Athénée-Comique, 28 décembre 1877 et, "J'ai passé par là" au Théâtre des Arts en 1880.

LE SIRE DE FISH TON KAN, paroles de Burani : PAUL BURANI LE SIRE DE FISH-TON-KAN.pdf

A SUIVRE

19:30 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

24/01/2008

UNE EXPOSITION A LA MAIRIE DU NEUVIEME

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Du 17 janvier au 2 février 2008

Salon Aguado

Mairie du 9ème

6 rue Drouot

75009 Paris

De 11 heures à 17 heures

Le jeudi de 11 heures à 19 heures 30, le samedi de 10 heures à 12 heures 30

Fermeture le dimanche  

17:25 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

23/01/2008

Paterne Berrichon : "L'HOMME A LA BARBE NOIRE DE MISSIONNAIRE"

Pierre dufour et son jumeau Alexandre ont vu le jour à Issoudun en 1855. Les enfants furent placés au Collège de Chezal-Benoit, puis au lycée de Chateauroux. Leur mère mourut en 1868 et le père en 1872. Alexandre s'embarqua pour l'Amérique du sud. Pierre vint à Paris pour suivre les cours de l'Ecole des Beaux Arts. A l'appel de la classe 1875, il est appelé à partir pour l'armée. Pendant son service, il est condamné à 2 ans de prison pour refus d'obéissance. Gracié au bout de seize mois, il est envoyé à Tours pour finir son temps. Revenu à Paris, il fréquenta "le Soleil d'Or"place Saint-Michel. C'est là qu'il changea son nom de Dufour en Paterne Berrichon, Paterne pour rappeler l'église Sainte-Paterne d'Issoudun, et Berrichon, parce qu'il était du Berri tout simplement. Menant une vie de bohème, il voulut être écrivain, puis artiste peintre, il tenta en vain de vendre ses tableaux. Son frère et ses soeurs l'aidèrent un peu. Sans domicile fixe, il fréquentait les cénacles, collabore à la revue Lutèce, au Décadent, au Mercure de France, au Chat Noir et à la Revue Blanche. Il participa à toutes les manifestations du Quartier latin, frondeur, antimilitariste, membre d'une "ligue des anti-propriétaires"provoquant des bagarres, il fut arrêté à deux reprises pour résistance à agent de la force publique. Ses excès, la misère financière qui le conduisait à ne pas manger tous les jours l'on mené à faire de fréquents séjours dans les hôpitaux. Poursuivi plusieurs fois en correctionnelle et en Conseil de Guerre, lui font alterner séjour hospitalier et incarcérations. On peut aussi entre temps le rencontrer dans les cabarets et les bouges de Montmartre où il eut la révélation de quelques poèmes d'Arthur Rimbaud. A cette époque, il eut une maîtresse qui l'entretenait, ils habitaient 50 rue Lhomond. On assure que François Copée lui fit un don de deux louis d'or, que la comtesse de Martel (Gyp) venait lui rendre visite dans "une horrible rue de la rive gauche, dans une maison à l'entrée de laquelle coulait un ruisseau infect." Anarchiste, il avait été compromis dans l'affaire du pillage des boulangeries avec Louise Michel. C'est dans ce contexte qu'il fit la connaissance d'Isabelle Rimbaud quelques années après la mort de celui-ci. Il était toujours en ménage avec la femme qui l'avait entretnu. Le choix ne lui fut pas difficile, la situation financière d'Isabelle et la perspective de gérer les droits d'auteur emportèrent sa décision. A ce régime, sa barbe devint grise, puis blanche, on trouvait qu'il ressemblait à Rodin. Ainsi donc, notre Berrichon commença sa conquête d'Isabelle dans le but d'enlever à Frédric Rimbaud et à ses filles les droits de succession littéraire, amnenant la soeur du popète à attacher de l'importance à l'oeuvre qu'elle avait peu de temps auparavant dénigrée. Après leur mariage, l'exploitation non seulement des oeuvres d'Arthur*  "il fallait cacher certains épisodes de sa vie", le charcutage  des textes, "parce que le public ne comprendrait pas" mais aussi des papier de son père le capitaine, prit de l'ampleur, ainsi que l'achat de terres jusqu'à la mort d'Isabelle en 1907. Son immense chagrin fut de courte durée; il avait écrit à un ami "qu'avec sa femme était partie son âme et qu'il lui tardait de la rejoindre dans le ciel" (il s'était entre temps converti, passant de Ravachol à Saint Arthur). sur ce, il convola en justes noces peu de temps après.....

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11:50 Publié dans Histoire littéraire | Tags : frédéric rimbaud, rachide, gyp, isabelle | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

INAUGURATION DE PLACES DANS LE TROISIEME ARRONDISSEMENT

HUMEUR
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Sur cette plaque, deux erreurs !!! Je croyais qu'il y avait une professeur d'histoire à la mairie de cet arrondissement ? 
 

 

INAUGURATION DE PLACES DANS LE TROISIÈME ARRONDISSEMENT

Il y a un an et demie environ, Christine Frey ,une adjointe au maire du troisième arrondissement, m’avait demandé, en prévision de l’inauguration de places dédiées à Nathalie Le Mel et Elisabeth Dmitrieff, d’organiser une conférence autour de ces femmes qui ont marqué l’histoire du troisième arrondissement.

J’avais réunis les meilleurs spécialistes de l’histoire des femmes et de la Commune de Paris :

Dominique Desanti, qu’il n’est pas nécessaire de présenter

Yvonne Singer-Lecoq première biographe de la jeune révolutionnaire russe

Claudine Rey-Lenoir, journaliste,  pour : le rôle des femmes pendant la Commune,

Sylvie Braibant, journaliste, biographe d'Elisabeth Dmitrieff. 

Alain Dalotel, pour les barricades de femmes pendant la Commune.

Cette manifestation s’est déroulée après bien des embûches le mercredi 18 octobre 2006, salle Odette Pilpoul à 18 h 30 2006....

08:04 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg! Digg

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