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19/12/2008

Petite histoire de "La Société du Caveau", un petit conservatoire de la chanson.....

Par Bernard Vassor

Caveau premiers fondateurs largeur.jpg
Les membres fondateurs, chez Landel, carrefour de Buci
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C’est en 1729 qu’un épicier nommé Gallet invitait à sa table, le premier dimanche de chaque mois des chansonniers à des dîners chantants dans un cabaret.
Les premiers convives étaient Panard, Piron, Collé, puis ,les Crébillon père et fils et leur cohorte chantante. Les réunions avaient lieu dans le Cabaret Landel.
Active pendant dix ans, cette société « du Caveau » fut dissoute en 1739.
Reconstituée par le fermier général Pelletier en 1759, le mercredi, il recevait à sa table Marmontel, Helvétius et le poète Gentil-Bernard. Lui succédèrent : Desaugier, Brazier, Laujon, puis Béranger . La révolution interrompit ses activités, qui reprirent en 1796 aux « Dîners du Vaudeville ». Barré, Radet, Desfontaines et Pils furent les fondateurs de la nouvelle société qui sévit jusqu’en 1802. En décembre 1802, le « Caveau moderne » renaît, dirigé par le comédien Armand Gouffé et le libraire Capelle.
LA CLE DU CAVEAU musique.jpgBrazier, Desaugier, Philippon de la Madelaine animèrent avec Grimod de la Reynière au Rocher de Cancale, rue Montorgueil ( le premier « Rocher », à l’angle de la rue Mandar), le 20 de chaque mois, des dîners musicaux et publièrent un mensuel sous le titre de « Journal des gourmands et des belles ». Le représentant le plus célèbre est à l’époque était le Grand Béranger. Les divergences politiques une nouvelle fois conduisirent le Caveau à une dissolution.
Il fut reconstitué puis éclaté dix fois, les lieux de réunions étant chaque fois différents. C’est le café Coroza au Palais-Royal qui accueillit les chansonniers en 1865.
LA CLE DU CAVEAU LARGEUR.jpg
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· Un petit livre publié chez Dentu en 1883 explique le fonctionnement de ces réunions. Pendant les séances, le public écrivait chacun un mot que l’on mettait dans un chapeau. Le poète devait tirer plusieurs de ces mots pour en fabriquer de façon improvisée une chanson. Nous avons grâce à ces sociétés, des recueils de partitions qui ont servi pendant tout le XIX° siècle à tous les auteurs de chansons, pouvant ainsi les interpréter sur l’air de … leurs œuvres, sans avoir besoin de composer de musique.
(Paris et ses quartiers, Chansons par les membres du caveau, Paris Dentu 1883)
Mise à jour le 18 décembre 2008

10:22 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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