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02/08/2008

LA LIBERTE SOUS LE SECOND EMPIRE

PAR BERNARD VASSOR

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Cette liste rappele tristement la fameuse "liste Otto" pendant la seconde guerre mondiale.
L'Empire c'est la paix, c'est le slogan inventé par Arsène Houssaye pour justifier la dictature impériale.
Nous voyons dans cette liste stupide, des romans d'Eugène Sue, d'Aurélien Scholl, même d'une cousine de l'Empereur Marie Ratazzi pour "Le mariage de la Créole", de Kossuth pour :"Révélation sur la crise italienne" et "L'Europe, l'Autriche, la Hongrie". Un nommé Courbet rien à voire avec le peintre d'Ornan, vit sa prose interdite pour un roman intitulé "Les curés en goguette" et bien sûr Victor Hugo "La voix de Guernesey".
Cette feuille fut imprimée chez la veuve Saint Aubin, 30 passage Verdeau. (comme nous l'avons vu dans un article précédent, c'est à cette adresse que furent édités les six premiers des "Chants de Maldodror" et que Lautréamont donna ensuite à Lacroix, Verbokoven & Cie la suite des chants, seul volume paru de son vivant avec ses poèmes.

17:54 Publié dans HISTOIRE | Tags : Marie Ratazzi | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

Commentaires

Gustave Courbet peignit une toile intitulée Le retour de la conférence (1863) représentant des curés éméchés sur une route de campagne. Cette toile qualifiée de pamphlet en peinture par Proudhon fut refusée au Salon et refusée au Salon des Refusés pour des raisons "morales"...
Fort de l'exemple de Gericault qui avait fait tourner Le Radeau de la Méduse à travers l'Europe dans une exposition itinérante et payante, Courbet voulut faire de même. Le Retour de la Conférence fut montré jusqu'au Etats-Unis. Pour l'exposition de Gand (Belgique en 1868) il fit imprimer une plaquette d'une trentaine de pages contenant un pamphlet anticlérical -non signé- et illustré de 6 dessins. La première de ces reproductions est une gravure reproduisant le tableau. Les cinq autres représentent des scènes de la nouvelle. Elles sont signées Courbet. Cette plaquette fut republie à Paris en 1884.
Le tableau a été détruit après son achat à la vente de l'atelier de Courbet après sa mort. Par un bien-pensant? Il en existe une copie au musée de Bâle (Suisse).
Ce tableau incita Proudhon à écrire son Traité d'esthétique pour lequel il demanda à Courbet ses réflexions sur la peinture et sur le Réalisme. Je prépare un livre autour de cette histoire... J'aimerais consulter le document Verbokoven qui devrait être l'éditeur de la plaquette incriminée.

Écrit par : bonfanti | 07/02/2009

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