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29/05/2008
UNE EXPOSITION D'ANGELA EVERS A LA GALERIE ARTMONTI
PAR BERNARD VASSOR
Cette artiste, ANGELA EVERS, dont j'ai déjà évoqué le parcours sur ce blog, expose :
du mardi 3 juin 2008 (de 17h heures à 19h)
au 14 juin 2008.
Pour ma part, je ne pourrai pas être au vernissage, je vous rappelle ma "causerie" sur le café de
"La Nouvelle Athènes"au Bocata 31 rue Milton 75009 Paris
le 5 juin 2008 à 20h 30 ou à 19 heures si vous désirez dîner avant.
13:45 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Vincent van Gogh, une découverte de Françoise Vaysse, suite...
PAR BERNARD VASSOR
Notre amie Françoise Vaysse, chercheuse indépendante, membre de nombreuses sociétés savantes (dont l'Association Autour du Père Tanguy) " Spécialiste mondiale" de Marie Laëtitia Ratazzi, a fait cette découverte étonnante dans une revue datée de 1894 qu'avait crée et dirigée Marie Ratazzi. Ces dessins de Vincent van Gogh dans deux petites nouvelles, l'une de Camille Lemonnier (La Princesse Viola), l'autre de Arnold Goffin (Intermède).
En 1894, Vincent n'était connu que d'un petit nombre de critiques d'art, et de quelques rares amateurs.
Le père Tanguy dans sa boutique du 9 rue Clauzel, n'a vendu que quelques toiles de Vincent à des prix ridiculement bas. Quand aux dessins, qui en connaissait l'existence ?
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Camille Lemonnier (1844-1913), écrivain belge, cousin de Félicien Rops, et l'on pourrait dire cousin en littérature de Jean Lorrain ou de Rachilde avec qui il rivalisait dans les perversions sexuelles et les névroses du mouvement décadent.
Arnold Goffin(1863-1934), fut aussi un littérateur belge, fondateur de quelques revues, pessimiste morbide, il écrivit de nombreux ouvrages avec une délectation particulière pour le désespoir, où le suicide était l'aboutissement de ses romans. Puis, il se tourna vers la critique d'art. Il fut élu à l"Académie Royale de langue et littérature française en 1921, puis en 1924 à la Classe de l'Académie Royale de Belgique des Beaux-Arts.
Injustement méconnue, la première femme caricaturiste, auteur dramatique, femme de lettres, mériterait beaucoup mieux que l'article qui lui est consacré dans la fameuse encyclopédie en ligne...
mise à jour le 26/01/2011, jour anniversaire de la mort de Gérard ,de Nerval.
09:22 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/05/2008
JEAN LORRAIN, RENE LALIQUE, NARKISS ET LA CONTRE-CULTURE DECADENTE.
PAR BERNARD VASSOR
Cet ouvrage, un des rares tirages de luxe des livres de Jean Lorrain, est dédié "A mon ami Lalique".
L'exemplaire unique est destiné à Louise Desbordes-Jonas (article précédent). Le titre de cet ouvrage a été repris par le maître verrier René Laliquepour baptiser un parfum. Lalique fut aussi le concepteur de bijoux le plus important de l'Art Nouveau, mis en valeur à la galerie Bing de la rue de Provence.
Narkis (Narcisse) était une représentation symbolique de l'image l'homosexuelle à cette époque.
Ecrit en 1908, avec une préface de Jacques Doucet, illustré par Octave Denis Victor Guillonet.
Cet exemplaire est de le plus grande rareté, bibliophiliquement parlant.
Il avait déjà fait l'éloge du "maître joaillier révélé par Robert de Montesquiou (précise Jean Lorrain)pour clore ce musée de joallier poète, un carcan de perles arbore dans son fermoir, un délicat profil de reine égyptienne couronné, envahi, noyé d'une remuante ascesion de grenouilles (...) La Princesse de Sabbat ! veut bien me dire Lalique, je me suis inspiré de votre ballet (...)"*
*Thibaut d'Anthonnay, Jean Lorrain, Fayard 2005
18:50 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/05/2008
LOUISE DESBORDES-JONAS, UNE ARTISTE FEMME, FEMME ARTISTE
PAR BERNARD VASSOR
LOUISE-ALEXANDRA DESORDES-JONAS
Elle a vu le jour vers 1855 à Angers. La date de son décès n'est pas précisée dans les notices qui lui sont consacrées. (à rechercher dans les registres d'état-civil du Maine-et-Loire) Peintre symbolisye, elle fut l'élève, comme Sarah Bernhardt qui fut son amie, de l'ateleer d'Alfred Stevens. C'est peut-être là d'ailleurs, qu'elles se sont rencontrées. Le marchand de tableaux de la rue de Sèze Georges Petitlui demenda de décorer le plafond de son hôtel particulier.
Sarah Bernhardt(1859-1923) lui dédicaça longuement sur plusieurs pages, l'article de l'Echo de Paris qu'Henry Bauër avait consacré à "La divine", surnommée aussi "La voix d'or".
Elle fut aussi l'amie (en tout bien tout honneur) de Jean Lorrainet de Rachilde.Le critique Henry Bauer était le fils naturel d'Alexandre Dumas et d'Annette Hertzer, femme Bauër.
Henrifut un temps l'amant de Sarah, et après leur rupture, ils restèrent amis jusqu'à la fin de leur vie. Henry Bauër (né en 1851) avait été surnommé "Le mousquetaire de la plume".Déporté en Nouvelle-Calédonie pour participation à la Commune de Paris. il devint critique littéraire et critique d'art dans différents journaux à son retour en France après l'amnistie de 1880.
Alexandre Dumas père et Henry Bauër, devinez qui est qui ?
Henri Bauërse joignit à Sarah pour dédicacer l'article de l'Écho de Paris sur plusieurs pages, ce qui démontre l'intimité de ces trois personnages, celui de Louise Desbordes reste encore une énigme.
Une autre toile de cette femme-artiste est exposée à la galerie du 21 rue Drouot
Je remerciele Cabinet d'expertise "Antiquaire Drouot" 21 rue Drouot 75009Paris (à l'angle de la rue de Provence), pour m'avoir autorisé la photographie de documents et de tableaux qui seront mis en vente au mois de juin, je vous préciserai la date et l'étude chargée de cette vacation
Antiquaire Drouot Tel : 01 47 70 20 18
02:20 Publié dans LES IMPRESSIONNISTES ET LES SYBOLISTES | Tags : Antiquaire Drouot, SARAH BERNHARDT, HENRY BAUER, LOUISE DESBORDES-JONAS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
22/05/2008
JULES CHERET, PEINTRE, SCULPTEUR, LITHOGRAPHE, AFFICHISTE
PAR BERNARD VASSOR
"Il élève l'affiche au rang de la peinture murale"
Gustave Geffroy
"Il a la main divine du créateur"
Toulouse-Lautrec
Jules Cheret, (1836-1933) est né à Paris, mort à Nice, sa ville d'adoption. Il est cerrtainement le plus fécond des affichistes. Chéret est classé dans la catégorie des impressionnistes. Elève de Lecoq et Boisbaudran, il produit sa première affiche à l'age de dix-neuf ans : "Orphée aux Enfers". Remarqué par Gavarni qui l"e fit entrer à l'imprimerie Lemercier. Il partit se perfectionner à Londres où il rencontra le pharmacien Le Maou, loufoque, qui versifie l'éloge des produits de Rimmel. Jules Cheret illustre ces poésies, et c'est ainsi qu'il fut présenté au parfumeur Rimmel. C'est cette rencontre décisive qui va le lancer et orienter sa carrière.
Il inventa un procédé lithographique en couleur.Il ouvrit son propre atelier lithographique qu'il céda ensuite à l'imprimerie Chaix. Ses oeuvres sont admirées par des critiques aussi différents que Goncourt, Fénéon, puis Apolinaire.
A SUIVRE........
09:08 Publié dans LES IMPRESSIONNISTES ET LES SYBOLISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
20/05/2008
CHARLES TCHERNIAWSKY
PAR BERNARD VASSOR
Je suis tombé en arrêt devant cette toile en passant devant une galerie rue de Provence. Je n'ai pas (encore) réussi à identifier ce marchand de couleurs parisien apparemment aux alentours des années 1940. Je ne sais aujourd'hui de ce peintre ce que la notice du Bénézit nous apprend :
CHARLES TCHERNIAWSKY
Né à Bobroïsk(Russie).
Peintre de scènes animées, paysages, marines, graveur.
Exposait à Paris aux salons des Indépendants, d'Automne, des Tuileries.
Ventes publiques : Paris 12 décembre 1946, Marine FRF 8000
Paris 16 avril 1989 : Le Cirque (73X92) 12 000 francs
Paris avril 1990 : Jardin d'enfants 25 000 francs etc..
Cette toile est visible à :
Galerie Agnès Thiébault
2 rue de Provence
75009 PARIS
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A SUIVRE........
14:30 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
INVITATION : "LES RENCONTRES DE MAI" A BORDEAUX, une information de "IHSA....
PAR BERNARD VASSOR
Ma tristanesque amie cégéitsse et néanmoins amie Anni Gleyroux Ducom me communique :
L’Union Départementale CGT de la Gironde et l’Institut d’Histoire Sociale CGT de la Gironde organisent
“ Les rencontres de Mai “à la Bourse du Travail de Bordeaux, 44 cours Aristide Briand
- Jeudi 29 mai 2008, de 17h15 à 21h00
- Thème des rencontres : “ 68 - 2008, d’un Mai à l’autre en Gironde avec la CGT “
Les luttes sociales de 68 en Gironde.
Le rôle de l’organisation syndicale, l’engagement dans les luttes d’aujourd’hui.
- Des invités :
Jean Louis MOYNOT, ancien Secretaire Confédéral de la CGT, participant des négociations de Grenelle
Michel CABANNES, Maître de Conférence à l’Université Montesquieu Bordeaux IV
Michel BECERRO, Secrétaire de l’Institut d’Histoire Sociale d'Aquitaine
Jean Bernard SIPIÉ, Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT de la Gironde Des témoins de l’époque, les salariés (es) actuels des entreprises de la Gironde -17h15 : Accueil Bourse du Travail - regard sur les expositions
-17h45 (précises) : Ouverture des débats
- 21h00 : Pot fraternel Entrée gratuite
13:41 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/05/2008
A BORDEAUX, L' ETRANGE DISPARITION DU PERE TANGUY
PAR BERNARD VASSOR
Une amie (d'enfance) bordelaise, Annie Gleyroux Ducom, de l'Institut d'Histoire Sociale d'Aquitaine, m'a fait parvenir cet article humoristique.
Elle m'a promis de partir à la recherche des portraits du père Tanguy ou des fragments du tableau, qui orneraient les murs de LORMONT, banlieue populaire bordelaise. Pour les habitants de la région qui auraient d'autres informations, ce blog est à votre disposition.
A suivre de très près donc !
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Après vérification au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, il n'y a jamais eu de tableau du Père Tanguy dans ce musée, au grand regret d'ailleurs, du conservateur que j'ai consulté.
Mais comme moi, il a trouvé l'idée très poétique . Merci donc aux auteurs de ce canular artistique, qui peuvent me contacter directement s'ils le souhaient :
12:25 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/05/2008
UNE FEMME ARTISTE : JEANNE GONZALES
PAR BERNARD VASSOR
Étrange destinée, à l'ombre de sa soeur, elle fut aussi son modèle quotidien. Née en 1852 au 18 rue de Laval(Victor Massé) elle est de trois ans la cadette d'Eva. Elle fut baptisée à Notre-Dame-de-Lorette en 1857, Eva fut sa marraine. Comme nous avons pu le constater, la famille Gonzales-Guerard a beaucoup déménagé, mais dans un périmètre très restreint, allant de la rue de Laval, avenue Frochot, puis rue Bréda(Henry Monnier ) à plusieurs adresses, au 5, au 15, et au 11. En 1875, Eva et Jeanne donnèrent des oeuvres au profit de l'Ecole libre et gratuite du 54 rue Blanche (curieusement, ce sera aussi une des adresses à Paris d'Andries Bonger, le beau-frère de Théo van Gogh, qui sera chargé par sa soeur Johanna de gérer les toiles de Vincent dans la boutique du père Tanguy au 9 rue Clauzel). Le mariage d'Eva et de Henri Guerard a eu lieu à la mairie du neuvième, avec pour témoins, entre autres, l'éditeur Dentu, le docteur Gachet et Edouard Manet. Après le décès d'Eva, Jeanne épouse Henri Guerard toujours à la mairie du neuvième. Ils sont domiciliés dans un bel hôtel particulier au 4 avenue Frochot.
Elle exposa aux salons de 1878 à1889 et en 1882 à l'exposition spéciale des oeuvres des artistes femmes, 7 rue Volney..
Le 31 octobre 1924, Jeanne meurt au château de Coubloup à Vic-sur-Nahon
Source essentielle :Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, Denoël Paris 1980
20:50 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
MAUPASSANT NON-CANDIDAT A L'ACADEMIE FRANCAISE
PAR BERNARD VASSOR
Dans ce billet humoristique inédit du 17 mai 1888, Maupassant s'engage auprès de la comtesse Potocka sur papier timbré, à ne jamais se présenter à l'Académie.
Dans une autre lettre à la belle napolitaine, il indique qu'il a acheté un Yacht, "le Bel-Ami, (qui) est un poisson de mer comme son nom l'indique et il danse en promenant son propriétaire, un vrai cancan de bal de barrière. Lui et moi, sommes en ce moment dans le port de Cannes où nous a jeté avant-hier un terrible coup de Mistral et où nous demeurons bloqués. Depuis que je commande ce bateau symbolique, j'ai pris le nom de Capitaine Tellier, et les employés de la poste d'Antibes ne comprennent pas quel est ce mystérieux officier qui reçoit tant de lettres pour remettre à monsieur Guy de M."
20:20 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
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