PAR BERNARD VASSOR
"Et dans les grands moments de calme, quelle sérénité dans
les grandes plaines ensoleillées, dans les vergés fleuris où les pruniers,
les pommiers neigent de la joie, où le bonheur de vivre monte de la terre
en frissons légers et s'épand dans les ciels pacifiques aux pâleurs tendres"
Octave Mirbeau
Le plus bel hommage rendu à Vincent un an jour pour jour après sa mort, est certainement celui rendu par Octave Mirbeau dans un article du journal l'Echo de Paris daté du 31 mars 1891.
Dans cet hommage, Mirbeau estime que :
"la perte en est autrement plus doulmoureuse pour l'art, et irréparable que celle de M.Messonier, bien que le peule n'ait pas été convié à de fastueuses obsèques, et que le pauvre Vincent van Goh, en qui s'est éteint une belle flamme de génie, s'en soit allé dans la mort, aussi obscur, aussi ignoré qu'il avait vécu ignoré et obscur dans l'injuste vie"
Dans la préface de ce roman de l’automobile "LA 628 E8", publié aux éditions du Boucher par la Société Octave Mirbeau, Pierre Michel* indique clairement l’importance que « L’imprécateur au cœur fidèle* *» accordait aux peintres de la rue Clauzel, entre autres Vincent van Gogh. Dans le chapitre « En Hollande » Mirbeau, sur les traces de Vincent, évoque la curieuse coïncidence entre la ville de sa naissance (région de Bréda), et le quartier Bréda où il a fait sa métamorphose artistique. ( Au musée du Prado à Madrid, il y a une grande toile intitulée : La Reddition de Bréda ).
*Pierre Michel, réédition de la 628 E 8, éditions du Boucher .
** Biographie de Mirbeau par Jean-François Nivet et Pierre Michel.
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