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15/07/2007

LA PRESIDENTE FILLON, ENTREMETTEUSE, ESPIONNE

Par Bernard Vassor, mise à jour le 15 juillet 2007

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L'Abbé Dubois
Notice sur la vie de Voyer d'Argenson : VOYER_D_ARGENSON_notice_sur_la_vie_du_marquis_premiere_pa...
Née à Paris, nous ignorons en quelle année, morte en Auvergne en 1727. Dans l'histoire de France, elle est à moitié Mata-Hari, à moitié Jeanne d'Arc ! C'est certainement l'entremetteuse la plus romanesque et la plus influente du XVIII°siècle. Fille d'un honnête porteur de chaise, elle eut un enfant dès l'age de quinze ans. Son père qui l'avait placée chez une blanchisseuse l'en retira pour la  conduire à l'hôpital pour ses couches. Puis, il voulut la marier à un porteur d'eau, mais la petite (dont on ignore le prénom) refusa l'homme qui lui était imposé. Elle débaucha un clerc de procureur de Bretagne et s'enfuit avec lui à Rennes. Cet amant l'abandonna, alors elle jeta son dévolu sur un commis, qui abandonna femme et enfants pour venir avec elle à Paris. Manquant d'argent, elle commença à fréquenter le Palais-Royal, où elle se livra à la prostitution occasionnelle. Puis encouragée par ses succès, elle devint "marcheuse".
Elle débaucha des filles comme elle, pour les procurer à de jeunes seigneurs de la cour et se fit très vite une solide réputation. Le Lieutenant général de Police, Voyer d'Argenson informé des exploits de la fit venir près de lui. Lui trouvant de l'esprit, et du caractère, il lui accorda sa protection en échange de renseignements*. La Fillon commença donc une carrière qui allait être fulgurante. Elle tomber son commis pour épouser le "Suisse" de l'hôtel Mazarin. Celui-ci honteux de la conduite de sa femme, et poussé par ses camarades suisses, la corrigea sévèrement. C'était
sans compter sur les relations de la donzelle. Philippe d'Orléans qui était le Régent la recevait parfois à souper (il l'appelait "sa bonne amie") sermonna le mari, et lui demanda de se contenter de l'argent qu'elle rapportait. Le mari mourut mystérieusement, alors la Fillon épousa le cocher de l'hôtel de Saxe. Celui-ci, montrant aussi des velléités et commença à faire le récalcitrant, elle le fit incorporer dans un régiment où elle lui envoyait de temps en temps de l'argent pour le consoler. A l'époque, les courtisanes avaient des privilèges de séquestration arbitraire quand leur position était menacée.On avait vu plus d'une bourgeoise faire embarquer pour les Indes un mari encombrant.
Elle avait également ses entrées libres chez l"Abbé Dubois" (qui était en réalité cardinal à qui elle procurait souvent des filles. Son crédit fut fort grand quand elle  mit au jour un complot qui aurait pu changer le cours de l'Histoire de France........
Alexandre Dumas, fait du Chevaler d'Armental, un client de sa maison :
"Le chevalier sans être une pratique, était une connaissance de la Fillon. C'était du bon ton, à cette époque, d'aller quelquefois au moins se griser chez cette femme quand on n'y allait pas pour autre chose. Aussi, d'Harmental n'était-il pour elle ni son fils, nom qu'elle donnait familièrement aux habitués, ni son compère, nom qu'elle réservait à l'abbé Dubois ; c'était tout simplement monsieur le chevalier, marque de considération qui aurait fort humilié la plupart des jeunes gens de l'époque. La Fillon fut donc assez étonnée lorsque d'Harmental après l'avoir fait appeler, lui demanda s'il ne pourrait point parler à celle de ses pensionnaires qui était connue sous le nom de la Normande.
- O mon Dieu ! monsieur le chevalier, lui dit-elle, je suis vraiment désolée qu'une chose comme cela arrive à vous, que j'aurais voulu attacher à la maison, mais la Normande est justement retenue jusqu'à demain soir.
- Peste ! dit le chevalier, quelle rage !
- Oh ! ce n'est pas une rage, reprit la Fillon, c'est un caprice d'un vieil ami à qui je suis toute dévouée. "
Le roi d'Espagne Philippe V, voulant faire main basse sur le royaume de France avait ourdi un complot avec la complicité du duc et de la duchesse du Maine. Lee but était de faire arrêter le Régent, et de nommer le roi d'Espagne à sa place. C'était Cellamare (Antoine del Guidice, duc de Giovenazzo),  l'ambassadeur de Philippe V qui auprès de la cour de France, qui était chargé de régler les détails. Le secrétaire de Cellamare, un certain Porto-Carrero, profitant de la vie parisienne, avait pris rendez-vous chez la Fillon. Arrivé en retard, il s'excusa et sur l'oreiller, donna les raisons de son impolitesse et des tractations avec les conspirateurs, d'où l'urgence d'envoi de courriers pour son pays. La Fillon prévenue par ses filles, courrut chez le Cardinal Dubois chez qui elle avait ses entrées à toue heure du jour et de la nuit pour l'avertir de ce que l'on appela la conjuration de Cellamare. La police intercepta les courriers, où l'on trouva les lans complets de la conjuration.
Les coupables furent écartés et punis. La Fillon reçut en récompense 12000 livres de rente et 20 000 francs d'argent.
Cellamare fut renvoyé dans ses pénates. Mais le bruit autour de cette affaire fut si grand que le régent fut obligé de sacrifier la Fillon. Il lui demanda de faire croie qu'elle était morte. Elle se retira en Auvergne et épousa un comte. On entendit plus parler d'elle...
Pour terminer, il faut raconter cette avanture du temps de sa splendeur :
Sa réputation était très grande, et tout le monde avait l'habitude de l'appeler la Présidente Fillon, même le lieutenant de police d'Argenson qui y voyait là un sujet de plaisanterie. Il se trouve qu'un sieur Fillon prédid"entde l'élection d'Alençon vint à Paris avec son épouse pour entrer dans une sous-ferme. Comme il ne s'était pas encore défait de sa charge, on l'appelait toujours Président Fillon. En 1716, quelques officiers en permission à Paris, firent le pari d'aller souper chez la Fillon qu'ils ne connaissaient que de nom. Ils s'informèrent de la demeure de la présidente, et comme vous pouvez le deviner on leur donna l'adresse du brave alençonnais. Ils y allèrent donc. Le suisse qui gardait la porte voulut les retenir, mais devant le nombre, ils entrèrent pour voir la Présidente Fillon, traversant plusieurs pièces pour se rendre dans les appartements où la femme était à sa toilette. Ils l'enlacèrent, l'embrassèrent jusqu'à ce que tous les domestiques accourus, forcèrent les soldats à se retirer. Le mari arrivé sur les lieux, leur donna la bonne adresse. C'est ainsi que le président changea de nom et de domicile. Il prit le nom de Villemure et fut nommé par le Régent en dédomagement Fermier général.

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LA RUE DU TEMPS-PERDU ; PARIS DISPARU, ACTUELLEMENT RUE SAINT-JOSEPH

PAR BERNARD VASSOR

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Vers 1860, de la rue du Sentier en direction de la rue Montmartre.
Comme vous avez déjà pu le remarquer dans l'article sur les enceintes de Paris, pendant l'établissement de la troisième porte Montmartre, la rue Saint-Joseph s'appelait rue du Temps-Perdu, du nom d'une enseigne qui fut retirée au moment de la construction d'une chapelle dépendant de Saint-Eustache à l'angle de la rue Montmartre avait une entrée sur un cimetière Saint-Joseph qui occupait cette rue du 140 au 144 était une anexe du cimetière des Innocents.
La rue du Temps-Perdu eut  comme occupante, madame de Montespan au numéro 11.
Zola est né au 10 de cette rue 
A suivre............ 
Alexandre Dumas : Le Chevalier d'Armental 

Extrait :        Chapitre VIII
Un pacha de notre connaissance.

Toutes ces choses étaient entre les mains d'un jeune homme de vingt-six ans ; il n'était donc point étonnant qu'il se fût quelque peu effrayé d'abord de la responsabilité qui pesait sur lui. Comme il était au plus fort de ses réflexions, l'abbé Brigaud entra. Il s'était déjà occupé du futur logement du chevalier, et lui avait trouvé, n° 5 rue du Temps-Perdu, entre la rue du Gros- Chenet* et la rue Montmartre, une petite chambre garnie, telle qu'il convenait à un pauvre jeune homme de province qui venait chercher fortune à Paris. Il lui apportait en outre...

*La rue du Gros-Chenêt était la rue du Sentiier 

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UNE FLEUR POUR VINCENT DIMANCHE 29 JUILLET

 

Une fleur

 

 

pour Vincent

 

 

 

 

 Vincent Van Gogh,

mort

 

 

 le 29 juillet 1890

 

Cette année le 29 , jour anniversaire de sa mort à Auvers-sur-Oise, étant un dimanche, nous ne ferons pas de rassemblement à heure fixe cité Pigalle comme de coutume, mais nous irons dans le courant de la journée piquer une fleur dans le lierre qui recouvre les grilles du 8 cité Pigalle. Chacun peut s’il le souhaite en faire de même.

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RUE DU JOUR, L'HOTEL ROYAUMONT

Par BERNARD VASSOR

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4 RUE DU JOUR HOTEL ROYAUMONT
Au XIIIémé siècle, elle était nommée rue Raoul-Roisselle, rue du Séjour, au XIVéme, rue Philippe-le-Mire, ensuite  au XVIIéme rue du Séjour reprise et abrégée ensuite en rue du Jour par corruption. La muraille de Philippe-Auguste lui était parrallèle et passait entre elle et la rue Jean-Jacques Rousseau. Elle est mitoyenne de l'église Saint-Eustache commencée en 1532, qui remplaçait une chapelle Sainte-Agnès fondée vers 1200.   
C'est en 1612 que Philippe Hurault de Cheverny, évêque de Chartres, abbé de Royaumont fit construire cet hôtel dont il reste la porte d'entrée ornée de chiens de faïence. François de Montmorency, comte Montmorency-Boutteville (son fils était le maréchal de Luxembourg) y établit une salle d'armes qui réunisssait les plus fines lames du royaume. Louis XIII ayant publié un édit interdisant les duels, Boutteville brava cette loi pour se battre place Royale. Il fut arrêté et eut la tête tranchée en place de Grève. Sa veuve, passa dit-on galamment son veuvage ? On signale la présence d'un pâtissier nommé Coring sous Louis XIII, et Pierre de Caen sous Henri III.A l'arrière de la maison, un cul-de-sac abritait un tailleur du nom de Bucy. Pendant la révolution, c'est un grand cabinet littéraire tenu par Jean Mariette et sa femme née Coignard qui occupa les lieux, et c'est l'archevêque de Cambrai, en tant qu'abbé de Royaumont qui percevait les loyers.
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On aperçoit encore en place en 1900, les deux chiens de faïence qui veillent sur la maison de chaque côté du portail d'entrée, . A droite au premier étage, une inscription indique la présence dans cet hôtel d'une verrerie-faïencerie !
 

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RUE MONTMARTRE : LE JOURNAL L'AURORE DE CLEMENCEAU

Par Bernard vassor

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C'est dans ces locaux du journal l'Aurore que Clémenceau reçut d'Emile Zola son célèbre article : J'ACCUSE....

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14/07/2007

AH ! QUE DIABLE ALLAIT-IL FAIRE DANS CETTE CLAIRIERE ? PHILIPPE LEBON, L'INVENTEUR DE L'ECLAIRAGE AU GAZ.

PAR BERNARD VASSOR

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Philippe LEBON, 1767-1804.
Il est né à Brachay, près de Joinville-le-Pont. Ingénieur au service du pavage, Il proposa en l'an VIII, au gouvernement de construire un appareil pour le chauffage et l'éclairage public . Son offre ne fut pas adoptée de son vivant. Le jour du  2 décembre 1804, il fut invité en qualité d'ingénieur en chef des ponts et chaussées, à la cérémonie du sacre. Après avoir assisté à Notre-Dame à la cérémonie officielle, il alla passer la nuit aux Champs-Elysées. A l'époque ce lieu était un véritable cloaque, propice aux étreintes furtives, mais on y était aussi à la merci de voleurs et des assassins. L'endroit comprenait plusieurs cabarets borgnes, les allées étaient désertes et sombres, n'ayant aucun éclairage ! Les champs de gourdes bordaient l'allée des Veuves. C'est donc là, dans une clairière qu'il fut retrouvé au petit matin le corps lardé de treize coups de couteaux. Il fut ramené chez lui, mais succomba avant d'avoir pu prononcer une parole. Dans le cours des évènements du temps, son décès ne causa aucun émoi. Son invention fut utilisée avec succès dans Paris et son nom resta dans l'oubli.
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Ah ! Que diable  allait-il faire dans cette clairière ? 
(Cyrano de Bergerac )
 

 

18:05 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Les environs des portes montmartre, la rue du Mail PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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Vers 1860, en direction de la rue des Petits Pères 
Cette rue a été ouverte en 1634 sur l'emplacement d'un mail* qui longeait les remparts à partir de la deuxième Porte Montmartre. 
Les heureux habitants de cette rue avaient pour nom au milieu du XVIIIéme siècle les propriétaires suivants :
Côté impairs : De Villarceau, la marquise d'Assy (ou d'Arcy)les pères de la doctrine-chretienne, Langlois, un nommé...Vassor, de la Chesnay, De la Motte. Du côté pairs : De Broué, Ferrand, Trudaine, Vassé, Mlle Beauvoisin, les religieuses ursulines, la marquise d'Osne, De Vaux, Mme de Franne, Quatremer. La maison de la marquise d'Assy avait été la propriété decolbert, puis d'Alexandre Aguado aux n° 3 et 5. Les pères de la doctrine-chrétienne avient pour locateire le facteur de piano et de harpe Erard voisin d'un parc à cochons, y installa une salle de concert, la musique faisant sans doute oublier l'odeur du purin ! Dans la maison de Trudaine, Olympe de Gouge, femme Aubry avant de monter sur la bascule-à-Charlot y avait ses pénates. Le 27 recevait en 1791 des voyageurs dans l'hôtel de Mars. Un précédent propriétaire l'avait nommé l'Hôtel Deschiens du nom de son riche propriétaire Lacour-Deschiens.
*Ce mot désignait un maillet qui servait dans un jeu homonyme à repoussere une boule de mail, l'allée qui était destinée  à recevoir ce jeu s'appelait également "le mail". Madame Récamier tenait salon chez Erard avant de s'installer à laChaussée d'Antin. Une jolie demoiselle Testart, entretenue par le duc de Duras, bonne fille, partage ses faveurs avec  un procureur maître Clos. Dans une maison au numéro 12 un architecte Bertaut  a coun hôtel où a séjourné Talma.Les Quatremer avaient une immense maison qui faisant angle avec la rue du Bouloi. 
* Un mail était à la fois le maillet qui frappait une "boule de mail", le nom du jeu qui consistai à frapper dans une boule sur une cible placée en tere. C'était aussi le nom de l'allée où avit lieu ce jeu. 

10:48 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

13/07/2007

QUELQUES COLORANTS NATURELS ANTIQUES

PAR BERNARD VASSOR

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Les anciens utilisaient la pourpre qui était réservée aux manteaux des praticiens. Il fallait deux coqillages différents, mais nous ignorons quels étaient les les molluques qui fournissaient cette couleur aux phéniciens. Au XVIIéme siècle le botaniste Fabius Columna (1567-1650) a pensé qu'il s'agissait chez les romains du Murex trunculus qui contenait en grande abondance une liqueur colorée. Le pourpre des anciens n'était pas comme on le pense un rouge vermillon, mais, une sorte de violet très foncé. La matière colorante que l'on extrait de l'animal est de couleur jaunâtre. Exposée à la lumière, elle jaunit, puis verdit et prend enfin une teinte violette. Pendant ces transformations, il se dégage une forte odeur qui rappelle l'essence d'ail.
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La gaude est une plante de la famille des câpriers. De toute la plante, on retire une couleur jaune (racine exceptée)
Le principe colorant a été étudié par Chevreul il lui a donné le nom de lutéolïne qui s'extrait pardécoction dans de l'alcool à 80 °. On presse, on laisse reposer deux jours, puis on distile l'alcool. La substance est colorée par la potassecaustique, la baryte, et la chaux. Les acétates de plomb, le cuivre et l'alun donnent un précipité jaune foncé. Une très belle couleur jaunevif est provoquée par de l'acide sulfurique.
Le bois de campêche est issu d'un arbre de la famille des légumineuse. Son écorce est rugueuse, les couches ligneuses sontrouge foncé, l'aubier est jaunâtre les fleurs sont de couleur jaune. Le bois de campêche fut importé au XVIIéme siècle, et n'eut pas tout de suite la faveur des fabricants de couleurs. L'utilisation ne fut admise que lorsque l'on découvrit le moyen de fixer la couleur.. La matière colorante est appelée l'hématine que l'on obtient en faisant infuserdans de l'eau à 50 °, on filte, puis on évapore le précipité.
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La plante qui fournit l'indigo a été connue très tôt en Inde bien avant l'ère chrétienne. Les égyptiens  l''utilisaient courament, des bandelette teintes de momies  étaient produites avec ce colorant. En Italie, dans les premiers siècles de notre ère, l'indigo était importé par les teinturiers israélites qui exerçaient la profession de teinturiers, il venait à Venise  en passant par 'Egypte et la Syrie, mais c'est surtout comme médicament qu'il était utilisé. La culture du pastel a très longtemps freiné l'utilisation de l'indigo en France, cette plante produite à profusion fournissait la teinte bleue depuis des siècles.
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Ces herbes plante de la famille des rubiacées dont on utilise la racine qui donne une belle couleur rouge. Dans l'antiquitéle pouvoir colorant de xette plante importée d'Andrinople et de Smyrne. Acclimatée d'abord en Flandre, puis en Alsace et dans le comtat d'Avignon, cultivée dans des sols marécageux. On lui attribuait des propriétés pharmaceutique et diurétiques. Le broyage des racines sous des meules les convertissent en poudre. La fermentation en tonneaux pendant plusieurs années, augmentent le pouvoir tinctorial et l'éclat de la couleur.
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Le pastel, de la famille des crucifères, était utilisé en Europe avant l'introduction de l'indigo. Sa couleur bleue a moins d'éclat, mais une grande solidité à la lumière.

19:45 Publié dans La couleur | Tags : pastel, gaude, indigo, fabius columna, murex trunculus | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

WILLEM HOFMANN ET L'ANILINE

PAR BERNARD VASSOR

UN SAVANT INJUSTEMENT OUBLIE WILLEM HOFMANN 
Cet homme a révolutionné l'industrie de la teinture vers 1835. Sa découverte qu'on a appelé l'aniline extrait de la benzine pouvait fournir un nombre considérable de principes colorants sous l'influence de toutes espèces de réactifs, à une quantité considérable de nuances les plus variées. C'est un chimiste lyonnais Emmanuel Verguin qui perfectionna les procédés et découvrit la fuschine. Cette découverte fit sensation en europe et donna lieu à de nombreuses recherches. C'est ainsi que l'on obtint  une multitude de couleurs rouges, vertes, jaunes, bleues, violettes etc..
Les composés que donnent la distilation du goudron de houille "sont comme un clavier merveilleux sur lequel le chimiste n'a plus qu'à promener les doigts pour en faire jaillir  les plus surprenantes couleurs"  

17:45 Publié dans La couleur | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

PABLO PICASSO, UNE EXPOSITION AU MUSEE DE LA POLICE

PAR BERNARD VASSOR

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Après de longues négociations en 2001, entre le Quai d'Orsay, et les autorités russes, ont rendu à la France les archives qui étaient stockées depuis plus de cinquante ans à Moscou. Ces archives provenaient de la préfecture de Police, et faisaient état de la surveillance exercée sur le plus français des peintres catalans....
Pierre Daix et Armand Israël ont réuni, classé et établi un catalogue de ces documents d'une richesse insoupçonnée.
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 Je ne résiste pas au plaisir que m'a donné Maya Picasso le jour de l'inauguration de l'exposition au musée de la préfecture de Police 
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05:45 Publié dans Evènement | Tags : MAYA PICASSO, ARMAND ISRAEL, PIERRE DAIX | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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