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01/04/2007
VAN GOGH, HOMME DE LETTRES
09:42 Publié dans L'amour des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
31/03/2007
Célébration de la naissance de Vincent Van Gogh dans la Boutique même du Père Tanguy
Au cours de la petite cérémonie que nous avions organisée, notre secrétaire Chantal Chemla a lu des fragments de lettres de Vincent à son frère Théo, où il exprimait son amour de l’art du Japon et son désir de mener une existence de peintre japonais.
Pour terminer par cette phrase terrible, qui a pris une résonance particulière dans son ancienne échoppe :
« Si j’arrive à vivre assez vieux, je serai quelque chose comme le père Tanguy. Enfin notre avenir personnel, en somme nous n’en savons rien mais nous sentons pourtant que l’impressionnisme durera. A bientôt et merci de toutes tes bontés » Arles : 17 septembre 1888.
(1) Rappelons que la marque « Père Tanguy » ® est déposée par le propriétaire des murs du 14 rue Clauzel à Paris, et qu’il a donné à Art Media une licence pour l’utiliser uniquement pour ce seul usage, notre association loi 1901 « autour du Père Tanguy » bénéficiant de la même autorisation, puisque ayant son siège, bien entendu distinct de celui d’Art Media, dans un bureau du même immeuble, mais qu’elle n’a aucun lien commercial ni financier avec Art-Média, notre seule satisfaction étant de voir ici renaître le nom du père Tanguy.
Par ailleurs, je vous rappelle que nous essayons de faire apposer une inscription au cimetière de Saint-Ouen, où il a été inhumé dans la « Tranchée (des pauvres) gratuite numéro 12. " La conservation du cimetière, ne peut nous donner l’emplacement même approximatif de l’endroit, ni même ce que sont devenus les ossements après le « déblaiement de cette tranchée."
Bernard Vassor président de l ‘Association Autour du Père Tanguy.
Composition réalisée par Paul Gachet fils, à partir d'un carnet d'estampes de Vincent, de tube d'un de couleur de Tasset et un tube du Père Tanguy. L'affiche est celle du cabaret Le Tambourin tenu par Agostina Ségatori qui fut dit-on..., un temps, la maitresse de Vincent Van Gogh
12:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
ASSOCIATION "LES AMIS DE ROSA BONHEUR"
10:23 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/03/2007
PARIS DISPARU LE TABOU DE LA RUE DAUPHINE
Par Bernard Vassor
C’est en 1947 que Fred Chauvelot créa dans la cave d’un petit bistrot un club sous le couvert de la loi de 1901. Le minuscule bar au rez-de-chaussée ne pouvait pas accueillir plus d’une quinzaine de personnes. En revanche le sous-sol de 8 mètres sur douze, auquel on accédait par un escalier étroit était souvent surpeuplé….
C’était le plus souvent Boris Vian qui animait les soirées avec son orchestre de jazz amateur, dans lequel, il jouait de la « trompinette » Deux jeunes filles, l’une rousse l’autre brune, Anne-Marie Cazalis poétesse et Juliette Gréco qui symbolisait à elles seules le nouveau Saint-Germain des Prés. Un journaliste de « Samedi-soir » entendit Gréco prononcer la phrase : « Nous sommes des existentialistes » …et voilà, le mot fut lancé ! Les journaux à l’affut de toutes nouveautés dans cet après guerre se jeta sur l’endroit pour le louer ou le démolir selon leur orientation politique, le scandale faisant de toute façon vendre. Le patron, un toulousain, ancien charcutier pouvait se frotter les mains. Monsieur Guillonet, c’est son nom, tripla, quadrupla, quintupla, ses bénéfices. On se bousculait au Tabou pour être vu en compagnie de Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir, Gaston Gallimard et son confère Julliard côtoyaient leurs écrivains Albert Camus, Alexandre Astruc, Roger Vaillant, On était reçu sur des chaises étroites avec des petits morceaux de tables collées aux murs. Aujourd’hui, tout à été transformé pour être englobé dans un hôtel ! La cave du Tabou démolie et transformée en salle pour séminaires. Comme disait le poète, «ça n'fait rien, y a tout d'même des coups d’pieds au cul qui s’perdent »
12:57 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (79) | | | | Digg
ANNIVERSAIRE LE 30 MARS
LE VENDREDI 30 MARS VINCENT VAN GOGH AURA
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PARIS DISPARU, RUE CHANOINESSE, LA MAISON DE L'ONCLE FUBERT, D'HELOISE ET D'ABELARD
Par Bernard Vassor
En 1858, cet alexandrin était inscrit sur la muraille du 1 rue des Chantres, la maison ayant été refaite en 1849 :
"Abélard, Héloïse habitèrent ces lieux." On lisait de plus à l’intérieur : Abélard, Héloise, 1118
La rue Chanoinesse était la principale artère du cloitre Notre Dame, elle date du temps des carolingiens. Les propriétés faisant partie de l’ancien cloître Notre Dame étaient exemptées d’impôt en vertu d’un édit de Charlemagne.
La rue Chanoinesse.
L’historien de Paris, l’abbé Lebeuf, rapporte que Saint Bernard ayant prêché en pure perte, des écoliers de l’Université vinrent gémir, prier, implorer le ciel à la chapelle Saint-Aignan du cloître afin d’obtenir les grâces du ciel pour ces pêcheurs endurcis. Au carrefour des rue Chanoinesses et de la Colombe était une des quatre portes du cloître qui portait le nom de porte Marmouset, nom de la rue qui prolongeait la rue Chanoinesse au-delà du cloître. Au numéro 14, Bichat est mort, au 18, Lacordaire logeait au 17.Au numéro 26, on a trouvé au XVIII° siècle des débris de pierres tombales dont on a dallé le chemin d’entrée.Il y a 889 ans, dans cette maison, le chanoine Fulbert demanda à Pierre Abailard ou Abélard, de devenir le précepteur de sa nièce. Celui-ci était alors à l’apogée de sa gloire. Théologien philosophe, il avait ouvert une école où il professait avec une habileté éclatante. Les vingt-deux ans qui séparaient le maitre et l’élève ne firent nullement obstacle à l’irréparable. Héloïse devint mère et épousa Pierre Abélard secrètement.Elle mit au monde un garçon qu’elle prénomma Pierre-Astrolabe. Abélard fut alors chassé du cloître Notre Dame.Replié sur la Montagne Sainte-Geneviève, il fut suivi par 3000 disciples. Il nomma 50 évêques, vingt cardinaux et un pape : Innocent III. Cela n’empêcha pas Fulbert en soudoyant des misérables, de faire subir au docteur une mutilation, que François Villon a appelé le supplice d’Abélard dans sa Ballade des dames du temps Jadis.Abélard et Héloïse prononcèrent leurs vœux définitifs, Héloïse prit le voile, "Abélard fut chastré et puis moine".
Obligé de s’enfuir, Abélard fit construire non loin de Nogent-sur-Marne un petit oratoire qu’il dédia à la Trinité et qu’il appela « Le Paraclet » (consolateur).
Considéré comme le principal fondateur de la philosophie au moyen âge, il se fit de redoutables ennemis, le pire étant Saint Bernard, l’abbé de Clairvaux qui, trouvant que la peine qui lui avait été infligée n’était pas suffisante, demanda une nouvelle condamnation. Les amants maudits moururent tous les deux à l’âge de soixante-trois ans, mais à vingt deux ans d’intervalle. Héloïse fit secrètement transporter le corps de son mari à l’oratoire du Paraclet qu’il avait fondé. La « très sage Héloïse » fut inhumée dans le même cercueil. L’affaire n’en resta pas là. Une abbesse, jugeant en 1630 la promiscuité scandaleuse, fit séparer les ossements dans deux caveaux éloignés l’un de l’autre. En 1701, la très sentimentale abbesse Marie Roye de La Rochefoucauld, fit rapprocher les tombeaux. En 1792, des révolutionnaires sentimentaux remirent les squelettes dans le même cercueil, mais séparés par une cloison de plomb !
En 1817, une sépulture définitive (pour le moment) fut trouvée au cimetière du Père Lachaise à la division numéro 7...L’inventaire de la conservation du cimetière précise qu’il restait d’Abélard des portions de fémur et de tibia, des côtes, des vertèbres, et une partie du crâne. Héloïse quand à elle avait conservé toute sa tête, des ossements des cuisses, des bras et des jambes.
Sources :
Guillaume Ganne : Paris Pittoresque Paris 1960
Nouveau Larousse illustré sous la direction de Claude Augé Paris 1901
L’abbé Lebeuf, Histoire du Diocèse de la Ville de Paris
Nomenclature des rues de Paris
Marquis de Rochegude, dictionnaire des rues de Paris
10:21 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARIS DISPARU, RUE DES MARMOUSETS, UNE PARFAITE COLLABORATION, LE BARBIER ET LE PATISSIER
Par Bernard Vassor
09:53 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg
PARIS DISPARU : MARCHAND DE COULEURS EPICIER, RUE DES FOSSES SAINT VICTOR
Par Bernard Vassor
Cette partie de la rue des Fossés Saint-Victor, aujourd'hui rue du Cardinal Lemoine, au carrefour de la rue des Ecoles, et de la rue de Jussieu. A l'époque, beaucoup d'épiciers étaient également marchands de couleurs.
08:28 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
29/03/2007
LE CABARET DE LA POMME DE PIN
Par Bernard Vassor
Ce cabaret, comme tous les autres à l’époque, était le lieu de rencontres des étudiants, des voyageurs et des brigands, qui venaient là partager leur butin et préparer de mauvais coups. C’était aussi bien sur un endroit de perdition et de débauche où les « femmes qui font péché de leur corps » venaient exercer leur coupable industrie. Si on ne les nommait pas Garces ou putains, c’est que ces noms ne passaient pas à l’époque pour honteux. Le cabaret de la Pomme de Pin célébré par François Rabelais fut fréquenté par les poètes de la Pléïade, Ronsard, Baïf, du Bellay, Dorat, Rémi Belleau, Jodelle, et Ponthus de Thiard, puis sous Louis XIII et XIV, Racine, Boileau, La Fontaine, Molière , Lulli, et Chapelle. Boileau prétendait dans le Repas ridicule que son tenancier Crenest, successeur de Pierre Nicholas Gruyn, y vendait du vin frelaté. Une enseigne à la Pomme de pin existait encore au XVII° siècle, et plus bas, près de l’auberge de la Croix de fer, un garni portait toujours le même nom. De l’œil de bœuf au deuxième étage, au nord, on distinguait nettement à gauche, sur la colline de l’hôpital Saint Louis, les fourches du gibet de Montfaucon qui lui ont fait dire que bientôt, la corde à son cou lui fera savoir combien pèse son cul (Le testament). Les rues chaudes étaient baptises autrefois de noms plus évocateurs. Les rue Bordelières Bordel ou Bordeau public et privilégié. La plus ancienne dans la Cité s’appelait la rue du Val d’Amour Glatigny, la rue du Pélican, la rue Poil de con, la rue Tireboudin, la rue Tirevit (rue Marie Stuart), la rue Beauvit est aujourd’hui la rue Beaurepaire. La rue Transnonin se nommait la rue Trousse-Nonain ou Trousse-putain. La rue Pavée s’appelait rue Pavée d’Andouille.
Nous trouvons dans les archives des quatorzième et quinzième siècle des patronymes évocateurs : Beau-Vit sera changé en Beauharnais ; Salcon deviendra Falconis, Couillards Marcello, Conpeint, les Vicourts, les Pousse-Mottes les Vits-Secs et les Conbaveurs, figurent sur les actes ordonnances, sentences de l’archevêché. Ce n’est qu’à partir du règne de François Ier que les familles ont commencé à rougir de leurs noms et de les modifier* La rue Troussevache (rue de la Reynie) devait son patronyme au sieur Eudes Troussevache qui figure le 12 mai 1257 dans un cartulaire de la paroisse Saint Magloire établi plus haut rue Saint Denis.
**C’est Saint Louis qui avait demandé l’établissement de ferrailleurs dans la rue qui s’appelait alors la rue de la Charronnerie, près de l’entrée du cimetière des innocents.
Henri II ordonna par ordonnance par édit le 14 mai 1554 un dégagement qui n’était pas réalisé le 14 mai 1610….Le couteau de Ravaillac fit son œuvre sur celui qui avait voulu inscrire au menu la poule au pot pour tous les païsans.
Sources
Etudes d’Auguste Vitu
M.Schwob
Colloque pour le cinq centième anniversaire de l’impression du testament de Villon,
Par Jean Dérens, J.Dufournet.
***Et les travaux du professeur Gert Pinkernell, de l’université de Wuppertal/Allemagne
23:45 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Tags : Ronsard, Baïf, du Bellay, Dorat, Rémi Belleau, Jodelle, Racine | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'AUBERGE DU CLOU, ZOLA, JULES MOUSSEAU 30 AVENUE TRUDAINE
Par Bernard Vassor
09:25 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg