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23/07/2007

ALBERT GEORGES AURIER CRITIQUE D'ART

PAR BERNARD VASSOR

Il est né à Chateauroux en 1865, mort à Paris en 1892. Il fut critique d'art pour : "Le décadent", La Plume", "Le Moderniste", "Le Mercure de France" et "La Revue indépendante"Poète et peintre à ses heures, il fut en 1887 au cours d'un voyage profondément impressionné par les décorations peintes dans une auberge. A Saint-Briac dans l'auberge Lemassou, il rencontre l'auteur de ces fresques Emile Bernard. Une amitié se noue tout de suite. Emile va présenter le journaliste à ses amis. Il rezncontre Théo Van Gogh dans la galerie du boulevard Montmartre où il voit en exposition à l'entresol des oeuvres de Gauguin (c'était un des rares "modernes" que les patrons de Théo acceptaient de voir exposer dans leur galerie) Il propose de publier des articles dans un journal où il est le rédacteur en chef sur l'exposition Volponi pendant l'exposition Universelle. C'est lui qui aurait selon Emile Bernard trouvé le titre "Groupe impressionniste et synthétiste", pour d'autres témoins, c'est Gauguin qui en est l'auteur. Après avoir au cours d'une visite chez le père Tanguy, vu des toiles de Vincent, il publie dans le "Mercure de France" un article élogieux (le premier) sur le peintre hollandais. Il le qualifie de symboliste et croyant bien faire, il ajoute :" Ce qui particularise son oeuvre, c'est l'excès, en la force, l'ecès en la nervosité,, la violence en l'expression(...)Un exalté, ennemi des sobriété bourgeoises (...)une sorte de géant ivre, plus apte à renverser des montagnes, qu'à manier des bibelots d'étagères"

Paru en janvier 1890, cet article perturbe Vincent qui va prier son frère de demander avec insistance à Aurier de ne plus écrie d'articles sur sa peinture. Mais pour le remercier tout de même il lui fait donner une étude de Cyprès  qui fut exposée au salon des Indépendants de 1890. La première rencontre d'Aurier et de Vincent eut liueu chez Théo cité Pigalle quelques jours avant le suicide de Vincent à Auver-sur-Oise. Dans deux lettres à Emile Bernard, il donne des nouvelles du monde de l'art parisien. La première datée du 30 juin 1890 : "Van Gogh (Théo) a fait une exposition Raffaelli (..) je n'ai pas vu Gauguin depuis deux siècles". Dans la deuxième lettre est relative à la mort de Vincent : "Théodore Van Gogh m'écrit et me parle de l'exposition des oeuvres de son frère qu'il a l'intention d'organiser chez Durand-Ruel"  Nous savons qu'après bien des tergiversations, celui-ci refusa. C'est donc cité Pigalle dans un appartement loué pour l'occasion qu'eut lieu la première exposition mondiale Vincent Van Gogh. Agé de vingt sept ans, Aurier meurt de la fièvre typhoïde. Gauguin toujours aussi égocentrique se désola : "Aurier est mort,. Nous avons décidément de la déveine. Van Gogh (Théo, pas Vincent !), puis Aurier, le seul critique qui nous soit favorable et qui un jour aurait été utile"

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